mardi 31 janvier 2017

Pour porter ton nom



Penny Watson-Webb
Les Editions Harlequin 2014
175 pages

Synopsis :
1859, États-Unis. Lorsque Keir Macarthur découvre après le décès de son frère que ce dernier s’est marié et a eu une petite fille, il se promet de tout faire pour ramener l’enfant dans le clan des Macarthur : s’il n’a pu sauver son frère, hanté par les démons du jeu et de l’alcool, il veillera au bien-être de la petite Lucy. Pour ce faire, il se met en tête de prouver le manque de respectabilité de la mère, une certaine Texas. Car qui d’autre qu’une femme intéressée et de peu de vertu aurait pu épouser son frère ? Afin de mieux la cerner et l’observer, Keir invite Texas et sa fille à séjourner dans leur immense propriété. Sauf qu’à sa grande surprise, la jeune femme est très différente de ce qu’il avait imaginé… A propos de l’auteur Tombée dans les fresques et les frasques historiques dès son plus jeune âge, Penny Watson Webb a grandi entourée de héros, depuis les Chevaliers de la Table Ronde jusqu’à Surcouf le corsaire, en passant par Ivanhoé. Elle aime la petite histoire qui fait la grande Histoire, et adore remettre en lumière des périodes ou un patrimoine oubliés. Maman de trois filles, elle tient à leur faire découvrir la richesse du passé tout en leur laissant la liberté de rêver.

« Non, vraiment, le sexe ce n’était pas pour elle… Une fois lui avait suffi et elle n’en gardait pas franchement un bon souvenir. Elle avait posé beaucoup de questions à Betty Ann, qui s’était montrée très loquace sur le sujet, sans que cela lui ait pour autant donné envie de renouveler l’expérience. Au fond, elle s’en souciait peu. Seule Lucy comptait. Être mère, ça, c’était la plus belle expérience de toute sa vie ! Elle avait souffert des heures durant pour la mettre au monde et ce combat si difficile avait rendu sa fille encore plus précieuse à ses yeux. Le lien qui les unissait était très fort et bien souvent, Texas pensait avec tristesse à tous les autres enfants qu’elle n’aurait jamais. Veuve, elle ne s’illusionnait pas sur son avenir sentimental. On n’épousait pas les filles comme elle ».


De temps en temps, cela fait plaisir de pouvoir lire une petite romance sans prise de tête et c’est le cas avec Pour porter ton nom de l'auteure Penny Watson-Webb (qui est française, comme son nom ne l'indique pas...).

lundi 30 janvier 2017

L'échappée





Julie Tremblay
Les Editions JC Lattès (2016)
346 pages

Synopsis :
À vingt-deux ans, son diplôme de la Sorbonne en poche, Anne Menard décide de partir au Canada. De petits boulots en petits boulots, son itinéraire la mène jusqu’au Myers Lake, un petit coin de paradis perdu au fond de l’Ontario. Ce qui ne devait être qu’un simple travail saisonnier va prendre une tournure différente lorsqu’Anne fait la rencontre des fils du domaine. Si Nathan se montre très avenant avec Anne, Ethan est beaucoup plus difficile à cerner… Ex-star de hockey, il a vu sa carrière prendre brutalement fin et tous ses rêves s’envoler. Déterminée à mieux le connaître, Anne ne se laisse pas intimider par l’attitude revêche du jeune homme. Encore faut-il que celui-ci baisse la garde et accepte de s’ouvrir…

«Il a jeté l’éponge, Anne. Et comment fait-on pour remonter un homme qui est déjà au fond du trou mais refuse d’attraper la corde ? Ethan a choisi de se pendre avec ».


J’avais entendu parler de ce livre grâce à Elea BdPassions sur sa chaine booktube à l’époque de sa sortie en octobre dernier puisque l’auteure, Julie Trembay, est l’une de ses camarades du forum Le boulevard des passions. J’avais jusqu’alors reporté ma lecture et je le regrette car très sincèrement, L’échappée mérite totalement toutes les louanges qui lui ont été faites ! Même si ce n’est pas un coup de cœur pour moi (à cause d’un certain détail expliqué plus bas dans ma chronique), ce n’est pas passé très loin et je pense que je garderai longtemps en mémoire cette belle histoire d’amour entre Anne et Ethan !



vendredi 20 janvier 2017

Be mine


NC Bastian 
Les Editions Harlequin - 2016
461 pages 

Synopsis :
Kim : Cinq ans… et j’ai toujours aussi mal. Se remet-on vraiment un jour de la perte de son premier amour ? Je n’en ai aucune idée. Ce que je sais, en revanche, c’est qu’Alex m’a détruite. En même temps, notre histoire était trop belle pour être vraie. Pourquoi le plus beau biker du Dakota se serait-il rangé pour une simple fille comme moi ? Aujourd’hui, je suis de retour mais j’ai tourné la page. Les contes de fées, c’est terminé. Je n’y crois plus. Et je ne me ferai plus avoir. Je ne céderai pas à la force des sentiments que j’éprouve toujours pour Alex malgré moi. A aucun prix. Alex : Cinq ans… et l’absence de Kim est toujours aussi insupportable. Inexplicable. Inattendue. Je n’ai rien compris. Rien. Pourquoi ma Kimi est-elle retournée en France précipitamment ? Sans un mot, sans un regard en arrière. Elle a tout plaqué, et moi aussi par la même occasion. Mais, maintenant qu’elle est revenue dans le Dakota, c’est enfin l’heure des explications. Et rien ni personne ne pourra la tenir éloignée de moi plus longtemps. Elle est à moi. A moi. 

Après avoir vu que Amandine love reading disait du bien de Be Mine sur sa chaîne booktube, cela m’a donné envie de me plonger dans cette romance new adult qui se déroule aux Etats-Unis dans l’univers des bikers.

Ce livre est assez original par le découpage de ses chapitres : Il y a d’abord le point de vue de Kim, notre héroïne, qui nous raconte à la 1ère personne du singulier son récit, au moment présent, mais il y a aussi ses souvenirs sous forme de flash-backs par rapport à ce qui s’était passé entre elle et Alex cinq années auparavant. Nous avons aussi droit à quelques chapitres du point de vue de notre biker préféré, Alex, ainsi que quelques chapitres un peu plus « psychédéliques » lors de leurs séances chamaniques respectives et les « visions » qui s’en sont suivies (l’histoire se passe dans le Dakota du Sud, territoire encore habité par des indiens, je vous le rappelle…).

Alors que dire à propos de Be mine ? Et bien pour ma part, cela n’a pas été une lecture extraordinaire comme j’ai pu le lire dans les avis d’autres blogueurs ou même sur la vidéo Booktube d’Amandine. Même si l’histoire avait du potentiel, malheureusement, ça ne l’a pas fait avec moi….Il faut dire que je n’ai pas du tout aimé le caractère de l’héroïne, Kim, mais alors Pas. Du.Tout !!!! Et dans la mesure où c’est elle qui a la parole la majeure partie du récit, c’était donc plutôt mal parti pour en faire mon livre préféré du mois, c’est le moins que l’on puisse dire....

Bien entendu, il y a aussi quelques bonnes choses dans ce livre (le personnage masculin principal, Alex, par exemple…), mais franchement, sur mon impression générale, en terminant ce livre, et bien je reste plutôt mitigée….Vous voulez savoir pourquoi ? Et bien lisez la suite de ma chronique, dites-donc !

samedi 14 janvier 2017

La réelle hauteur des hommes



Jo Ann Von Haff
Les Editions Hachette (Black moon) 2016
1ère édition 2014
402 pages

Synopsis :
Melanie Gordon, illustratrice célibataire et indépendante, travaille chez elle, dans un salon aux murs colorés, sur un bureau envahi de plantes et de tasses de thé. Du lundi au vendredi, chaque journée commence exactement de la même manière : en lisant le nouvel article de Littlejohn, le blogueur influent de La Réelle Hauteur des hommes. Pour elle, il est irréel et inaccessible, hors d’atteinte derrière ses chroniques intelligentes et son pseudo sans visage. Jusqu'à ce qu’elle imagine et dessine son portrait et qu’elle le poste sur son blog. Jusqu’à ce qu’il le voie, et qu’il l’appelle. À l’abri derrière leurs téléphones et leurs écrans, ils laissent une relation s’installer et rythmer peu à peu leur quotidien. Et quand l’idée de se voir fait irruption, une question se pose : leur rencontre serait-elle à la hauteur de leurs attentes ?

« Mel était une jeune femme aux innombrables rituels. Du lundi au vendredi, chaque matin commençait exactement de la même manière. Dans sa kitchenette américaine, elle mettait la bouilloire en marche avant d’allumer son ordinateur posé sur la table de travail juste derrière le canapé et lancer son lecteur de musique. Et tous les matins, sans exception, elle débutait sa journée de travail en lisant le billet de 9 heures de son blog favori. La Réelle Hauteur des hommes était comme un bon magazine : actualités, culture, sorties, voyages et relations, le tout, avec une touche très personnelle. Son auteur signait sous le pseudonyme de Littlejohn, et Mel, comme des milliers de lecteurs dans le monde entier, adorait le lire. Elle avait le béguin pour un homme dont elle n’avait jamais vu le visage, ne connaissait ni le vrai nom ni le son de la voix, mais elle était touchée par sa façon de voir le monde et par ce qu’elle percevait entre ses lignes. Parfois, elle essayait de se l’imaginer et le griffonnait au crayon gris dans son cahier de brouillon, épais comme l’annuaire. Pour elle, Littlejohn était un trentenaire aux cheveux et à la peau clairs. C’était vague mais suffisant pour qu’elle le décline en hommes de toutes les formes ».

En à peine quelques semaines, c’est la deuxième romance que je lis avec des personnages qui font d’abord connaissance virtuellement pour ensuite se rencontrer « pour de vrai »…..Si l’autre livre (Un amour inattendu) m’avait quelque peu laissée dubitative par rapport à la découverte, en même temps que l’héroïne,  des « vices cachés » de son futur amant, pour ce qui est de La réelle hauteur des hommes, en tout cas,  je dois dire que j’ai été très touchée par cette belle histoire d’amour qui sort des sentiers battus.

mercredi 11 janvier 2017

LE NOIR EST MA COULEUR - Tome 1 : Le pari


Olivier Gay
Les Editions Rageot 2014
311 pages

Synopsis :
Normalement, Alexandre le bad boy du lycée n'aurait jamais prêté attention à Manon l'intello du premier rang. Pourtant, à la suite d'un pari, il a décidé de la séduire. Normalement, Manon n'aurait jamais toléré qu'Alexandre vole à son secours. Pourtant dans l'obscurité d'une ruelle, sa présence s'est révélée décisive. Alexandre doit se rendre à l'évidence. Rien n'est normal dans cette histoire. Manon acceptera-t-elle qu'il entre par effraction dans son univers ? Deux destins liés malgré les apparences...

Cela fait du bien de temps en temps de lire une petite histoire destinée aux ados. Vu les avis très positifs que j’ai pu lire à propos de cette saga, j’ai donc décidé de me lancer dans Le noir est ma couleur de l’auteur français Olivier Gay. Il en ressort que j’ai passé un très bon moment de lecture et je lirai la suite très bientôt, ça c’est certain !

mardi 10 janvier 2017

Les lumières de l'invisible




Patricia Darré
Les Editions Michel Lafon 2013
222 pages

Synopsis :
Forte de ses expériences extrasensorielles, Patricia Darré nous apprend à mettre des mots sur ce que nous ne voyons pas et qui pourtant nous influence : nos défunts et nos guides, mais aussi toutes les mémoires que nos ancêtres ont laissées derrière eux... Elle nous explique l'impact de l'au-delà sur notre existence et comment être plus à l'écoute de cette âme qui nous anime. Ses perceptions viennent également se confronter avec la science, nous dévoilant un monde nouveau où la médiumnité se met au service des découvertes archéologiques et des connaissances historiques. Un témoignage qui bouscule nos idées préconçues et nous incite à nous interroger, à regarder nos vies différemment, toujours dans le souci d'être plus responsables et heureux.

« Beaucoup d’entre nous grandissent dans la méconnaissance de l’ésotérisme et le déni des manifestations paranormales. Quand nous sommes témoins ou que nous vivons quelque chose de particulier dans ce domaine, cela sort tellement des sentiers battus que nous avons tendance à nous y attacher, que cela soit positif ou négatif. En admettant l’existence du paranormal, en mettant des mots dessus, en expliquant les phénomènes et en élargissant notre connaissance en la matière, on devient plus à même de discerner ce qui est bon pour nous de ce qui est dangereux et qu’il ne faut pas toucher. L’irrationnel n’est qu’une facette de notre vie, il ne doit pas nous empêcher de vivre normalement, d’avoir la tête sur les épaules et les deux pieds sur Terre, d’avoir d’autres centres d’intérêt, etc. Il est un des outils qui peuvent nous aider à construire notre identité, notre personne, mais il ne doit pas être un pis-aller ou une roue de secours. Quand il est utilisé à bon escient, l’irrationnel n’est jamais un moyen de se fuir soi-même, mais plutôt une aide pour mieux avancer ».

C’est le 2ème témoignage de la journaliste - et médium - Patricia Darré que je lis et je dois dire que j’ai une préférence pour celui-ci, Les lumières de l’invisible, par rapport au précédent que j’ai chroniqué il y a quelques semaines (Un souffle vers l’éternité). Sans doute parce que cette fois-ci, l’auteure approfondie un peu plus son point de vue par rapport à ce que peuvent ressentir les défunts après leur passage dans l’au-delà (témoignage similaire à celui d’autres médiums, je dis ça, je dis rien…) et elle nous raconte aussi les expériences vécues de vivants qui « cohabitent » dans leur maison avec une entité - en toute connaissance de cause ou non …..



samedi 7 janvier 2017

LES HERITIERES - Tome 1 : Il était une fois un Duc


Tessa Dare
Les Editions J'ai Lu 2016
Sortie originale 2014
377 pages

Synopsis :
Petite, Isolde Goodnight croyait aux histoires merveilleuses de son père, un écrivain à succès. À vingt-six ans, l'adversité lui a fait renoncer à ses rêves d'enfant. C'est alors qu'une lettre lui annonce un héritage inattendu. Pleine d'espoir, Isolde puise dans ses derniers deniers pour rejoindre Gostley Castle. Là-bas, elle est terriblement déçue : son parrain ne lui a pas légué d'argent, mais un château sinistre ! Pire, l'ancien propriétaire y réside toujours. Un malotru balafré, qui se présente comme le duc de Rothbury et... qui est aveugle. Comment pourrait-elle décemment le chasser de cette demeure, désormais leur seul refuge à tous deux ? Le conte semble tourner au cauchemar, mais les bonnes fées ont plus d'un tour dans leur baguette.



« Lorsqu’elle avait été en âge de comprendre que sa mère était morte, Izzy s’était consolée en se disant que cette perte s’inscrivait dans son épique destin. Les héroïnes de contes de fées étaient toujours privées de mère ».

Après l’enthousiasme que j’avais ressenti à la lecture de Mariage à l’écossaise, c’est avec impatience que je me suis lancée dans ce 1er tome de cette série de romance historique Les héritières (que l’on peut lire dans n’importe quel ordre puisque les tomes sont indépendants les uns des autres et que le seul point commun est que l’héroïne est une…héritière…). Et je dois dire que, encore une fois, le charme a totalement agit sur moi !