mardi 24 décembre 2019

#J'AIME : LA BD : "Le patient"


Le patient
[Timothé Le Boucher] 
Les Editions Glénat - 2019 - 296 pages



Synopsis : 
La police arrête une jeune fille errant dans la rue, couverte de sang, un couteau à la main. En se rendant chez elle, les agents découvrent avec effroi une scène de massacre : toute sa famille a été assassinée... 6 ans plus tard, Pierre Grimaud, l’unique survivant du « massacre de la rue des Corneilles », se réveille d’un profond coma. L’adolescent de 15 ans qu’il était au moment des faits est aujourd’hui un jeune homme de 21 ans. Désorienté, encore paralysé et souffrant d’amnésie partielle, il est pris en charge par le docteur Anna Kieffer, psychologue spécialisée sur les questions de criminologie et de victimologie. Pendant leurs séances, Anna tente de l’amener à se souvenir des circonstances du drame, malgré ses pertes de mémoire. Pierre lui évoque la présence mystérieuse d’un « homme en noir » qui hante ses rêves, probable réponse inconsciente à son traumatisme. Après plusieurs rendez-vous, Anna découvre en Pierre un être sensible et très intelligent. Touchée par son histoire, elle se met même à le prendre en affection. Petit à petit, une véritable complicité s’installe entre eux. Anna n’imagine pas à quel point ce patient va changer sa vie…


Timothé Le Boucher, j'avais déjà lu "Ces jours qui disparaissent" qui m'avait beaucoup plu.

Quand j'ai vu que la bibliothèque municipale de ma ville proposait "Le patient", son nouvel album, je n'ai pas hésité un instant. Encore une fois nous nous retrouvons face à des personnages avec des troubles psychologiques, bien que pas forcément définis....

Nous avons également droit à des sauts temporels dont j'avais déjà apprécié la parfaite maîtrise de l'auteur dans "Ces jours qui disparaissent".

Je souhaitais lire tout particulièrement "Le patient" car il évoque un sujet que je connais bien en étant victime depuis plus de 20 ans, à savoir les paralysies du sommeil.

L'auteur nous laisse, nous lecteurs, nous faire notre propre opinion à ce sujet, en suivant les expériences et témoignages du jeune Pierre Grimaud qui est suivie par une psychiatre spécialisée dans l'hypnose régressive afin de connaître la vérité du soir tragique où toute la famille de Pierre a été massacrée et dont il a été le seul survivant, avec sa sœur aînée, qui semble être la suspecte toute désignée de la tuerie...

Cette bande dessinée nous montre l'univers hospitalier des grands blessés de la vie, notamment trois jeunes gens qui essaient de se reconstruire.

La tournure du récit basculera au fur à mesure dans le glauque et un profond sentiment de malaise, jusqu'à la dernière page...

J'ai vraiment bien apprécié ma lecture, même si je préfère quand même "Ces jours qui disparaissent" du même auteur !

Spoiler : Finalement la fin du livre fait planer un doute sur la véracité des propos de Pierre. Même s'il est clair qu'il est l'auteur des meurtres et qu'il a des pulsions meurtrières depuis l'enfance, il n'y a pas d'explication à apporter sur la créature qui apparaît lors de ses paralysie du sommeil (c'est une déception pour moi), ni non plus tout ce qui a été révélé durant ces séance d'hypnose avec la psychiatre.

Ce saligaud arrive même à me mettre le doute quant au rôle de la psy dans la possibilité de créer des faux souvenirs des suggestions grâce à l'hypnose !!!

Dans le style, cette bande dessinée me fait un peu penser au manga Monster, de Noaki Urasawa, qui traite aussi d'un jeune homme qui est un psychopathe et que tue les gens en se cachant derrière une image lisse et impeccable...




 

dimanche 22 décembre 2019

J'ECOUTE & JE NOTE : ROXETTE "Travelling"

J'écoute & je note
ROXETTE "Travelling"
Année de sortie : 2012
Ma note totale 
8/10



01-Me & you & Terry & Julie  [7/10]

02-Lover lover lover  [10/10]

03-Turn of the tide [8/10]

vendredi 20 décembre 2019

LES QUATRE CAVALIERS - Tome 1 : Pestilence


Laura Thalassa
Les Editions Infinity (2019)
Sortie originale 2018
460 pages

Synopsis :
Ils sont venus sur terre – Pestilence, Guerre, Famine et Mort. Chevauchant leurs effroyables destriers, les quatre cavaliers ont parcouru le globe, avec chacun le pouvoir d'anéantir l'humanité. Ils sont venus sur terre... pour nous éliminer tous. Quand Pestilence se dirige vers sa ville, Sara Burn n'a qu'une seule certitude : tous ceux qu'elle connaît, tous ceux qu'elle aime, vont mourir. À moins, bien sûr, que le cavalier aux traits angéliques ne soit arrêté avant. Et c'est exactement ce qu'elle espère accomplir lorsqu'elle tire sur la créature démoniaque et la jette à bas de sa monture. Dommage que personne ne l'ait informée que Pestilence ne peut être tué. Le cavalier – bien vivant et extrêmement furieux – la retient maintenant prisonnière et a hâte de la voir souffrir. Pourtant, après des semaines passées à ses côtés, les sentiments qu'il éprouve pour elle, et ceux qu'elle ressent pour lui, deviennent de plus en plus confus. Sara a peut-être enfin l'opportunité de sauver le monde... mais son cœur, lui, a de fortes chances d'y rester.



Que ça fait plaisir de pouvoir lire une histoire qui reprend tous les codes basiques de l'Urban Fantasy dans une ambiance post-apocalyptique avec pour finalité une très belle histoire d'amour qui grandira peu à peu au fur à mesure des chapitres  (et ce n'était pas gagné au début car ça a démarré très mal entre nos deux héros !!!).



Ce premier tome de la saga Les quatre Cavaliers est donc un coup de cœur pour moi car il mixe en quelque sorte deux autres sagas d'Urban fantasy que j'avais adorées :  Angelfall (où là, c'était les anges qui voulaient détruire les humains, mais on reste toujours dans l'univers "chrétien") de l'auteure américaine Susan Ee, et la saga Les cavaliers de l'Apocalypse de l'excellente Larissa Ione.

Alors contrairement à cette précédente saga, où Pestilence était le dernier cavaliers de l'Apocalypse à entrer en scène, ici, dans l' œuvre créée par l'auteure américaine, Laura Thalassa, le cavalier qui propage la mort par les épidémies est le premier à se réveiller et à infecter les humains en propageant une sorte de peste fulgurante motivée par la volonté divine.

Nous savons que ses trois frères sont encore en sommeil, qu'ils sont tous les quatre apparus 5 ans auparavant sur la Terre et depuis, plus aucun signe de leur part sauf Pestilence qui avance de ville en ville pour propager la mort.

Son périple l'entraîne au Canada où il va croiser le chemin de Sara, une jeune femme qui va arriver à le tuer de manière cruelle (brûlé  vif) mais comme il est immortel, son cadavre se reconstituera quelques heures plus tard et il attrapera Sara complètement horrifiée afin de la garder prisonnière et la punir sadiquement à petit feu...

Le feu, justement, est un élément important car notre héroïne exerce la fonction de pompier et elle a donc l'habitude de venir en aide aux gens qui souffrent....

Prendre la décision de brûler vif Pestilence alors qu'il implorait sa clémence n'a pas été une chose facile pour elle. Et si elle s'en veut de son acte, Pestilence est là pour lui rappeler qu'elle n'aurait jamais dû s'en prendre à lui, pauvre petite humaine sans importance face à cet être divin, ce guerrier de Dieu...

Ma lecture de ce livre m'a fait passer par diverses aux émotions car évidemment durant leur road trip, ils vont croiser la route d'un certain nombre d'humains : des gentils et des méchants, des enfants et des vieillards, et Sara va les voir tous succomber à la contagion de Pestilence alors que elle, elle ne meurt pas (car Pestilence veut la faire souffrir psychologiquement ... bon il la fait aussi souffrir physiquement, c'est vrai !).

Au début je me suis demandé si on n'était pas dans une sorte de Dark romance avec un symptôme de Stockholm mais en fait non, l'auteure reprend juste les codes de l'Urban fantasy, avec une montée en puissance en crescendo surtout au niveau des sentiments contradictoires et paradoxaux qui s'installent entre Pestilence et Sara au fur et à mesure de leur périple.

J'ai lu ce livre en 24 heures tellement j'ai été plongée dans le récit et il va sans dire que je lirai les prochains tomes dès leur sortie ! C'est Guerre qui sera le héros du prochain tome puisque Pestilence annonce son réveil à Sara à la fin du livre... Oh j'ai vraiment hâte de le lire !



jeudi 19 décembre 2019

#J'AIME : LA BD "Tant pis pour l'amour"


Tant pis pour l'amour
[Sophie Lambda] 
Les Editions Delcourt - 2019 - 248 pages




Synopsis : 
Quand Sophie rencontre Marcus, elle tombe amoureuse en 48h. Elle qui était si cynique en amour, cette fois, elle y croit. Sauf qu'il se révèle vite étrange. Sophie a alors besoin de comprendre ce qui ne va pas. Confronté à ses mensonges et ses incohérences, il a des réactions violentes, des excuses pour tout et arrive à se sortir de chaque impasse. Mais jusqu'à quand ? Sophie aime un manipulateur narcissique.


"Tant pis pour l'amour" est une bande dessinée extraordinaire pour comprendre le processus du piège psychologique qui se referme sur la victime d'un manipulateur.


L'auteure française Sophie lambda ne le nomme pas clairement comme un "pervers narcissique" (expression devenue très à la mode est un peu fourre-tout) et ses raisons sont très bien expliquées dans son livre.



Je dois dire que je ne suis pas sorti indemne de la lecture de cette expérience authentique vécue par Sophie lambda car j'ai moi-même été confrontée à ce genre d'individu au milieu des années 2000 et même si ça n'a duré que 6 mois ça a laissé des traces indélébiles dans mon psychisme et ça a brisé mon "enfant intérieur" comme le dit si justement Sophie lambda...



Je me suis reconnue dans tellement de situation, notamment le processus d'emprise, l'impression que c'est soi-même qui débloque etc.



Bref, cette bande dessinée devrait être lue par un maximum de personnes notamment les femmes !

Je ne sais pas combien de manipulateurs, de pervers narcissique, sévissent dans notre société mais si vous avez la possibilité de les fuir faites-le car ce genre de personnalité ne change jamais.

Au niveau du dessin, Sophie lambda est vraiment talentueuse, elle a son propre style bien à elle, elle ne manque pas d'humour non plus, notamment en incluant les interventions de Chocolat, son ours en peluche qui existe vraiment dans la réalité, et qui est en quelque sorte son "Jiminy Cricket" durant tout le récit, la voix de la raison, la voix de son bien-être...

Mais Malheureusement quand on tombe amoureux d'un pervers narcissique (et ce genre d'individu s'adapte parfaitement à sa victime pour réussir à se rendre indispensable) c'est très difficile de s'ouvrir les yeux avant d'avoir touché le fond.

Dans son récit, Sophie lambda cite de nombreux ouvrages de spécialistes qui ont étudié le sujet à propos des manipulateurs, pervers narcissiques, vampires émotionnels et autres psychopathes, ce qui apporte un bonus supplémentaire à cette BD déjà extrêmement riche et documentée.

Le seul élément qui m'intrigue dans cette bande dessinée c'est de savoir qui est vraiment ce "Marcus" car apparemment c'est un comédien, donc quelqu'un de potentiellement connu dans la vraie vie...

Vous vous en doutez, ma lecture a été un vrai coup de cœur et, cerise sur le gâteau, Sophie Lambda possède un blog où elle publie ses dessins, notamment des pages bonus en rapport avec "Tant pis pour l'amour" que je vous conseille de lire. Bravo la Miss pour son courage et son talent !

Sophie Lambda et Chocolat







mardi 17 décembre 2019

Le voleur de baisers [Chronique express]


LJ Shen
Editions Hugo & Cie (2019)
Sortie originale 2019
350 pages 

Synopsis :

Elle ne lui était pas destinée.
Être la fille d'un parrain de la mafia italienne de Chicago fait de la toute jeune femme une personne à part. Francesca va vite le découvrir que son avenir qui semblait tout tracé va être bouleversé par un homme qu'elle ne connaissait même pas. Depuis son plus jeune âge, elle rêve d'épouser un homme qu'elle connaît depuis toujours : comme elle, il appartient à une famille criminelle ; ils s'aiment et ont la même vision de la vie. Mais le sénateur Wolfe Keaton a d'autres projets pour elle. Cet avocat a une revanche à prendre sur la famille de Francesca et il a bien l'intention de l'utiliser comme un pion dans la partie d'échec qui l'oppose au père de la jeune femme. Pour cela, il veut en faire son épouse. La voilà obligée d'oublier tous ses projets, celui qu'elle est sûre d'aimer, sa liberté. Wolfe estimait avoir pensé sa vengeance jusque dans les moindres détails. Mais il a sans doute sous-estimé Francesca et les sentiments qu'elle lui inspire.

[CHRONIQUE EXPRESS]


Le voleur de baisers et une romance contemporaine dure et implacable comme son héros Wolfe Keaton.



L'auteure américaine L.J Shen à très souvent le don de nous offrir des personnages masculins très "mâle alpha" qui ont besoin de dominer leur monde et bien évidemment également la femme qui les attire...


J'avoue qu'à certains moments je me suis demandé si nous ne basculions pas dans la "Dark romance" tellement la violence psychologique est présente dans dans la totalité du livre !

Je n'arrive pas à trop à comprendre non plus à quel moment Francesca tombe amoureuse de Wolfe car il n'est vraiment pas tendre avec elle, lui faisant payer le fait qu'elle soit la fille d'Arthur Rossi, un mafieux tout puissant de Chicago dont Wolfe veut se venger....

"Le voleur de baisers" c'est aussi le cheminement d'une héroïne, Francesca , qui est âgée de 19 ans qui passe de la jeune fille amoureuse de son ami d'enfance, élevée par un père qui la veut obéissante et soumise (elle n'a pas n'a pas le droit de travailler), à une femme déterminée et volontaire, prête à assumer ses choix et ses amours... 

Ce livre comporte énormément d'éléments qui nous  tiennent en haleine avec des personnages complexes, que ce soit notre couple ou les personnages secondaires (Angelo ou le père de Francesca) encore une fois l'auteur nous plonge dans un univers où l'argent et le luxe coule à flot (Wolfe, malgré ses 30 ans, est sénateur à Chicago).

Personnellement je ne suis pas trop fan des histoires de milliardaires (je préfère les héros simple et proche de la nature) mais j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture car l'histoire est vraiment intense, voire déchirante, donc oui je vous recommande "Le voleur de baisers" !

Spoilers : Le fait que Madame Sterling soit en fait la mère de Wolfe qu'elle avait abandonné enfant avec son frère aîné a été un choc pour moi ! Quel retournement de situation ! Par contre un détail dont l'auteure aurait pu s'abstenir, c'est d'indiquer dans l'épilogue que Wolfe devient le président des États-Unis 6 ans plus tard....Mais bien sûr....




lundi 9 décembre 2019

#J'AIME : LA BD "Jolies ténèbres"


JOLIES TENEBRES
[Fabien Velhmann - Kerascoët] 
Les Editions Dupuis - 2009 - 112 pages




Synopsis : 
Un conte cruel et saisissant Dans les champs, au printemps, une fillette gît, inerte. Est-elle morte ? Qui l'a tuée ? On n'en saura pas plus. De ci, de là, une minuscule communauté surgit, comme échappée de contes de fées : Aurore, mais aussi l'Orgueilleuse, la Régressive, l'Aventurière, le Prince m'as-tu vu. Les saisons passent et Aurore, la presque princesse, s'agite toujours pour son petit monde, qu'elle voudrait merveilleux, pour accorder cette improbable assemblée à la nature et aux bêtes qui les entourent. Jusqu'à ce jour d'hiver, où elle devra faire face à un choix amer... 

[chronique avec spoilers !]

"Jolies ténèbres" une bande dessinée énormément déroutante sous des traits de dessins mignons, voire adorables, avec des petits personnages genre "Etres de la forêt" et pourtant, nous assistons avec horreur à leur manière de vivre et surtout de cohabiter ensemble...


En fait, ils m'ont clairement fait penser, dans leur comportement puéril, versatile et égocentrique, à des enfants de 2 ou 3 ans qui interagissent sans avoir conscience du danger, de la souffrance, ou même de la mort des autres...Comme un enfant qui arrache une à une les pattes d'un insecte pour jouer...Vous voyez le genre ?....Nous en avons d'ailleurs un exemple bien concret dans ce livre et encore c'est l'une des scènes les plus softs....



Nous faisons donc la connaissance de ces petites créatures à l'allure de petits lutins dont le personnage principal est "Aurore" - une petite lutine romantique et pleine d'idéaux - quand ils sont tous rassemblés autour du cadavre d'une petite fille qui, à leur échelle de taille, est bien évidemment gigantesque et d'ailleurs c'est clairement à se demander s'ils se rendent compte de la situation dramatique voire ultra glauque à laquelle ils assistent...





Quoi qu'il en soit, une fois le récit commencé, je n'ai pas pu m'arrêter, fascinée par l'imagination morbide des auteurs de cette bande dessinée qui ont clairement assassiné mon "âme d'enfant" avec cette Histoire qui a pourtant des dessins si mignons, si enfantin ( c'est justement ce contraste si énorme entre le  dessin et l'histoire hyper dérangeante qui m'a retourné le cerveau !).

Et j'insiste vraiment sur cet état de fait car cette bande dessinée est vraiment très très malaisante !

Donc si vous aimez les histoires qui sortent des sentiers battus, politiquement très incorrectes avec des mignons lutins/enfants psychopathes avec une bonne dose de glauque, de morbide et de WTF, je vous recommande vraiment cette BD car vous passerez un très bon moment de lecture mais attention, vous n'en sortirez peut-être pas indemne, vous êtes prévenus !

Couverture de la BD dans sa réédition de 2017






 

jeudi 5 décembre 2019

Embrasse-moi sous la neige [Chronique express]


Angéla Morelli
Les Editions Harlequin (2019)
44 pages 

Synopsis : 
June doit bien le reconnaître : son retour à Bagnères-de-Luchon pour les fêtes de Noël commence plutôt mal. Qui aurait pu prévoir qu’elle se retrouverait seule en pleine forêt, à la tombée de la nuit, coincée dans un foutu fossé enneigé ? Bien sûr, sans téléphone portable. Heureusement, un gendarme de haute montagne a entendu ses cris hystériques. Mais, alors que le soulagement la gagne, June reconnaît en son sauveur Esteban, son béguin d’adolescence. Esteban, qu’elle avait maladroitement blessé avec un club de golf, il y a quinze ans, alors qu’il s’apprêtait à l’embrasser… Tout compte fait, mourir de froid, seule en pleine forêt, était peut-être une perspective plus attrayante.

[CHRONIQUE EXPRESS]

“Embrasse-moi sous la neige” d’Angela Morelli, est une sympathique petite nouvelle romantique où nous retrouvons June, une jeune femme qui exerce le métier d’illustratrice pour enfants et qui veut passer les fêtes de fin d'année dans la maison de famille dont a hérité sa mère et qui n'a pas été habitée depuis 15 ans après le décès de sa grand-mère et la bataille juridique qui s'en est suivie entre sa mère et son oncle, les deux héritiers.



Cela fait donc 15 ans qu'elle n'avait pas remis les pieds dans ce petit village des Pyrénées et qu'elle avait laissé derrière elle son crush d'adolescente sans même avoir eu la chance d’avoir son premier baiser...


Le destin est joueur et June va finalement tomber sur Esteban - le fameux crush - qui est beaucoup plus beau que dans ses souvenirs. L’adolescent maigre et dégingandé est devenu un homme bien bâti, un gendarme spécialisé dans les sauvetages de haute-montagne.

Je n'en dis pas plus car l'histoire est courte vu que c'est une nouvelle. Tout ce que je peux ajouter c'est que j'ai beaucoup aimé l'ambiance familiale de cette histoire, entre la mère de June, Henriette, qui est un sacré personnage et April sa sœur aînée, mère de 3 jeunes enfants, Noël est bien là ! Il ne manquait plus que le mini-golf ouvert exprès le jour du 24 décembre ! Ce fut une lecture bien sympathique et cosy, même si je regrette qu’elle soit courte - mais c’est normal vu que c’est une nouvelle ! Bref, elle était parfaite à lire à cette période de l'année !

mercredi 4 décembre 2019

Meilleurs voeux et va au diable ! [Chronique express]


Emilie Parizot
Les Editions La Condamine (2019)
253 pages 

Synopsis : 
Coline file le parfait amour avec... Chez Marcelle, la petite boutique de décoration florissante qu'elle a créée il y a quatre ans et qui, depuis, occupe tout son temps. Chez elle, chaque objet est choisi avec tendresse. Du coup, les hommes sont loin d'être sa priorité. De toute façon elle n'a connu que quelques histoires beaucoup trop courtes pour satisfaire son âme romantique. Pourtant, elle est presque séduite lorsqu'un client particulièrement à son goût lui fait les yeux doux... et très déçue en découvrant que ce vil charmeur n'est autre que le propriétaire du nouveau magasin de décoration qui vient d'ouvrir juste en face du sien. Et dire qu'elle se voyait déjà à son bras, alors qu'il étudiait simplement la concurrence ! Elle aurait, à la limite, pu lui pardonner de lui avoir donné de faux espoirs, mais elle ne risque pas d'oublier la menace qu'il fait peser sur sa petite entreprise adorée. Coline ne compte pas se laisser faire... que le meilleur gagne !

[CHRONIQUE EXPRESS]



"Meilleurs vœux et va au diable !", de l'auteure française Emilie Parizot, m'a fait passer un excellent moment de lecture en compagnie de Coline, l'héroïne de cette romance de Noël, qui est propriétaire d'une petite boutique d'objets de décorations à Bordeaux depuis maintenant quatre années et qui voit un jour de novembre débarquer dans la rue d'en face un concurrent, Adam, qui risque très fortement de lui faire de l'ombre au niveau de son chiffre d'affaire pour les fêtes de fin d'année !


J'ai beaucoup aimé le fait que Coline nous partage ses pensées et ses états d'âme car on la sent bien déchirée entre son attirance pour le beau "Viking" de la rue d'en face mais on ressent aussi son esprit de compétition pour conserver sa  clientèle - à juste titre car il faut bien gagner de l'argent pour vivre et entre Adam et Coline tous les coups seront permis...Parfois à "l'insu de leur plein gré"...



Comme toute bonne comédie romantique qui se respecte, nous avons aussi des personnages secondaires très important dans cette histoire que ce soit Carmela et Jana dans la "Team Coline" ou Javier et Salomé dans la "Team Adam", sans oublier le facteur qui sert de transmetteur de messages sous forme de colis/cadeaux (parfois empoisonnés...) et évidemment Gabriel le motard macho qui a sa boutique de barbier lui aussi à Bordeaux et qui veut pécho Coline...Ce qui va mettre un peu de rebondissements et de quiproquos dans la relation "Attirance/ répulsion" déjà pas facile entre nous deux héros.


J'ai aussi aimé, bien évidemment, la personnalité d'Adam, qui est un homme plein de mystère (surtout que nous ne le voyons que du point de vue de Coline) . Ce bel homme, artiste dans l'âme et rugbyman amateur cache de profondes failles et faiblesses qui n'en sont que plus touchantes quand il arrivera enfin ouvrir son cœur à Coline.

Si vous voulez lire une jolie romance avec des personnages attachants, une héroïne et sa meilleure amie qui ont un humour décapant (j'ai éclaté de rire plusieurs fois durant ma lecture), tout en vous plongeant dans l'ambiance de Noël via les métiers respectifs de nos héros avec leur quotidien et leur activités très bien décrite de commerçants dans cette petite rue au cœur de Bordeaux, je vous recommande totalement cette cette histoire !

C'est un coup de cœur pour moi car une fois l'histoire commencée, je n'ai pas pu me détacher de ce livre jusqu'à la dernière page ! Ah ça fait un bien fou au moral de lire ce genre d'histoire, c'est que du bonheur !



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