Shana Galen
Les Editions J'ai Lu (2019)
Sortie originale 2018
388 pages
Synopsis :
Lady Juliana est excédée. Elle a déjà bien du mal avec les douze garnements de son orphelinat délabré, sans compter ses démêlés avec une crapule qui tente de la faire chanter. Par-dessus le marché, son père lui envoie un vétéran de guerre pour la forcer à fréquenter les salles de bal ! Face à son refus, Neil Wraxall décrète qu'il doit au moins assurer sa sécurité et s'installe à l'orphelinat. Force est d'admettre que, grâce à ses méthodes militaires, l'ordre revient miraculeusement. Mais ce gaillard aux yeux bleus va aussi provoquer des bouleversements dans le coeur de Juliana...
Quand j'ai vu que le 2ème tome de la saga de romance historique "Les survivants"était sorti, je n'ai pas hésité longtemps pour me le procurer tellement j'avais apprécié le 1er opus, et surtout, j'avais hâte de lire le tome qui allait être consacré à Neil Wraxall, le chef de l'escadron de soldats suicidaire qui a la particularité d'être vierge....Et du coup, je n'ai pas été du tout déçue ! Même si par moments, l'histoire est un peu tirée par les cheveux (notamment vis à vis du méchant de l'histoire), pour ce qui est de la romance entre Neil et Juliana, quel délice ! Sans parler des 12 garçons de l'orphelinat en manque d'amour et de repères parentaux. Si Juliana a un coeur d'or et un comportement très simple pour une jeune femme pourtant issue de la noblesse, Neil a, quant à lui, toute l'autorité nécessaire pour faire régner l'ordre et se faire respecter par les orphelins qui le surnomment "Major".
Nous apprenons au fil de la lecture que Juliana a vécu un drame familiale avec une double perte d'êtres chers et qu'elle nourrit une énorme méfiance vis à vis de la gente masculine, au grand dam de son père qui souhaiterait qu'elle arrête de s'occuper de l'orphelinat et qu'elle trouve plutôt un mari.....Neil, quant à lui, vit avec ses démons, son syndrome post-traumatique, suite à la mort de son demi-frère à la guerre, et il ne supporte pas sa condition de bâtard (sa mère était italienne et est morte en couches).
Je n'ai pas vu défiler les pages, tellement j'ai été happée par l'histoire, voir les joutes verbales entre nos deux héros car si Neil possède l'autorité naturelle d'un commandant de guerre, Juliana, quant à elle, a un caractère bien trempé et il est hors de question pour elle d'obéir docilement aux consignes pourtant souvent bien avisées de cet homme qui s'est imposé dans sa vie, sur les ordres de son père.