Olivier Gay
Les Editions Castelmore (2017)
320 pages
Synopsis :
Du haut de son mètre quatre-vingt trois, Chloé est capable de vaincre n'importe qui à l'escrime. Mais lorsqu'elle aide Thomas, un garçon de sa classe, attaqué par une étrange créature, sa vie bascule. Gravement blessée, elle perd connaissance. A son réveil, son corps ne conserve aucune trace de ce combat et elle se sent... différente et plus puissante. L'heure des révélations a sonné : Thomas possède des pouvoirs magiques et, pour la sauver, il a utilisé un rituel interdit qui l'a liée à lui. Devenue sa protectrice contre son gré, Chloé va découvrir le monde des Mages. Un monde fait de duels à l'épée, de courses sur les toits, de puissants sortilèges et d'ennemis implacables. Un monde dans lequel elle n'a pas sa place.
Après avoir lu l'excellente saga "Le noir est ma couleur" j'avais envie de retenter l'aventure avec la plume du talentueux auteur français Olivier gay. Et je dois dire que je ne suis pas du tout déçue de ce 1er tome de La magie de paris qui est un joli coup de coeur pour moi tellement j'ai été happée par le récit !
Comme pour son autre saga nous avons pour héros des lycéens mais cette fois-ci c'est le garçon qui est un mage et la fille est une humaine lambda...enfin lamba..Pas tant que ça car Chloé mesure tout de même 1m83 à 16 ans (les garçons du lycée la surnomment "le Tank", c'est charmant....) et elle a pour passion l'escrime. Elle doit d'ailleurs prochainement participer à une compétition régionale car elle est la meilleure de son groupe d'entrainement.
"Si vous voulez attraper la boîte de céréales tout en haut d’une armoire, c’est un avantage d’être grande. Pour le reste, c’est juste complètement nul. Vous pouvez me croire sur parole, à seize ans je mesure un mètre quatre-vingt-trois. Et demi. Je dois me concentrer pour ne bousculer personne dans les couloirs, je ne trouve jamais aucune tenue à ma taille, j’ai les pieds qui dépassent de mon lit et je dois me plier en quatre pour apparaître sur les selfies. Si au moins j’étais belle comme ces filles qui se déhanchent dans les clips, j’aurais pu tenter une carrière de mannequin. Comme ce n’est pas le cas et que la plupart des garçons m’appellent « le Tank », bah à la place je fais de l’escrime. C’est moins glamour, mais c’est plus libérateur".
"Si vous voulez attraper la boîte de céréales tout en haut d’une armoire, c’est un avantage d’être grande. Pour le reste, c’est juste complètement nul. Vous pouvez me croire sur parole, à seize ans je mesure un mètre quatre-vingt-trois. Et demi. Je dois me concentrer pour ne bousculer personne dans les couloirs, je ne trouve jamais aucune tenue à ma taille, j’ai les pieds qui dépassent de mon lit et je dois me plier en quatre pour apparaître sur les selfies. Si au moins j’étais belle comme ces filles qui se déhanchent dans les clips, j’aurais pu tenter une carrière de mannequin. Comme ce n’est pas le cas et que la plupart des garçons m’appellent « le Tank », bah à la place je fais de l’escrime. C’est moins glamour, mais c’est plus libérateur".
C'est donc un soir, alors qu'elle est toute seule dans le gymnase car elle prolongeait un entrainement qu''elle va voir surgir Thomas, un nouvel élève du lycée, poursuivi par un type bizarre...
Chloé va bien évidemment tenter d'aider, de secourir Thomas mais les choses ne vont pas bien se passer et celui-ci va être obligé d'utiliser ses pouvoirs magiques sur elle pour qu'elle devienne son "Chevalier".....En effet, tous les mages, à 18 ans, se trouvent "assistés" d'un protecteur qui, en devenant "chevalier" acquiert des capacités surhumaines pour défendre "leur" mage.....Le problème, c'est que Thomas n'a pas encore 18 ans, et qu'il ne devait donc pas "adouber" quelqu'un pour en faire son chevalier, sans l'avis du conseil des mages, mais en plus, les chevaliers sont toujours des hommes, oui, il n'y a jamais eu de femmes.....Du coup, cette situation est totalement nouvelle et Chloé va devoir vite se mettre dans le bain pour comprendre dans quel nouveau "monde" elle a été plongée et quelles en sont les règles car évidemment, cet écart au règlement en usant de la magie pour la faire "chevalier", même si c'était pour lui sauver la vie ne va pas plaire du tout aux autres mages, notamment à Mickael, le vieux chef qui maintient son autorité par la peur....
"— Supposons que je te croie, admis-je d’une voix hésitante.
— Pas trop tôt…
— Supposons, j’ai dit. Dans ce cas, qu’est-ce que tu as fait pour me soigner ? Un… euh, un rituel de guérison ? Il évitait mon regard, et ça ne me disait rien qui vaille. La plupart du temps, ma meilleure amie procédait ainsi pour m’expliquer qu’elle ne pouvait pas venir au cinéma ; ma mère aussi, lorsqu’elle m’avouait qu’elle s’était inscrite sur un nouveau site de rencontres.
— Qu’est-ce qu’il y a ? crachai-je avec agressivité.
— Je ne suis qu’apprenti. Je ne connais pas encore toutes les formules, et certainement pas des rituels assez puissants pour guérir une blessure aussi grave. Du coup, je n’ai pas réfléchi. L’angoisse monta en moi. — Qu’est-ce que tu as fait ?
— Hum ! J’ai utilisé un rituel interdit. Enfin, pas vraiment interdit. Normalement, on le fait le jour de ses dix-huit ans. J’ai… Il s’interrompit, et je trépignai :
— Tu as… ?
— J’ai lancé un rituel d’adoubement. J’ai lié ta vie à la mienne. Techniquement (il toussota dans sa main), on peut dire que tu es devenue mon Chevalier".
"— Tu étais en train de mourir, plaida-t-il. Je n’avais pas le choix. Les Chevaliers bénéficient d’avantages indéniables sur le commun des mortels. Ils sont plus rapides, plus forts, leurs sensations sont exacerbées. Et, surtout, ils régénèrent plus facilement après une blessure. Ce qui aurait dû être un coup fatal s’est automatiquement résorbé. Tu n’as plus de trace, maintenant, pas vrai ? Je. Je… C’était beaucoup à absorber, beaucoup trop.
— Tu m’as… transformée ? En une espèce d’extraterrestre ?
— Nous préférons le mot « Chevalier ».
— C’est du délire.
— C’est un rituel".
Ce que j'ai aimé dans ce livre :
1#L'humour : Le récit nous est narré du point de vue de Chloé et comme celle-ci est très cynique, notamment sur elle-même, évidemment, nous avons droit à des réflexions très drôles de sa part, sans oublier que Thomas aussi, utilise l'humour comme moyen de défense et du coup, les petites vannes fusent entre eux d'eux et même dans les situations les plus tragiques, ils ne peuvent pas s'empêcher de sortir des petites bombes d'humour. On sent leur complicité qui montre crescendo et ça fait vraiment plaisir à lire...J'ai adoré !
"Je le connaissais ! C’était un élève de ma classe. Il était arrivé au lycée en cours d’année, et n’avait fait aucun effort pour s’intégrer. Comment s’appelait-il, encore ? Ah ! oui, Thomas. Difficile de ne pas reconnaître ces cheveux noir corbeau attachés en catogan. Qui se coiffait ainsi aujourd’hui ? Il était plutôt mignon, si on aimait les styles androgynes, les petites lunettes et les emos à l’âme à fleur de peau, mais il fuyait toute tentative de sociabilisation et restait toujours dans son coin. Ce qui m’amenait à la question suivante : que faisait un pseudo-gothique échevelé au fond d’un gymnase obscur ?".
"— Hello, fis-je.
— Salut, répondit Thomas en levant les yeux pour croiser mon regard. Il arborait un léger sourire, comme s’il goûtait une plaisanterie que je ne pouvais comprendre. Il aurait pu parler de n’importe quoi, aborder notre rencontre d’hier, mais tout ce qu’il dit fut :
— Qu’est-ce que tu as fait à tes cheveux ? Je portai la main à ma tête et m’aperçus avec horreur que j’avais complètement oublié de les sécher. J’avais eu d’autres préoccupations, et le froid de la rue ne m’avait pas affectée du tout. Et voilà comment je me retrouvais avec sur la tête ce qui ressemblait à une masse d’algues.
— J’ai… oh, non, balbutiai-je.
— Si ça peut te consoler, ça te va très bien.
— Comment est-ce que ça peut bien m’aller ? Ils sont encore trempés !
— Ouais, ça te donne un petit air sexy. Il parvenait à sortir des phrases comme ça, tranquillement, sans pression. Et moi, je me décomposais sous ses yeux. Ah, ça devait l’amuser. La géante qui n’a jamais reçu un compliment de sa vie.
— Et tu es soudain devenu un expert capillaire, avec ton catogan ridicule ? grognai-je.
— Tu n’aimes pas ? Je trouve que ça me donne un petit air mystérieux. Et ça revient à la mode, tu sais.
— Ouais, la mode du xviie siècle. Je ravalai une insulte, puis changeai abruptement de sujet. Nous n’étions pas là pour échanger des conseils beauté".
"— Tu veux boire un truc ?
— Je sais pas, t’as quoi ?
— Du Coca light, de l’Orangina light, de l’Ice Tea light, tout ce que tu veux tant que c’est light. Il haussa un sourcil.
— Sportive comme tu es, je ne t’imaginais pas faire aussi attention.
— Ce n’est pas moi, c’est ma mère. Mais tu ne te rends pas compte de tout le sucre qu’on trouve dans les sodas classiques.
— Non, c’est vrai, c’est bien mieux de le remplacer par de l’aspartame qui donne le cancer.
— Ça n’a jamais été prouvé.
— C’est vrai, admit-il. Et du coup, je prendrais bien de l’Ice Tea, tiens".
2#-L'histoire très prenante, et qui se passe à Paris : Il n'y a aucun temps mort dans la nouvelle vie de Chloé à partir du moment où elle découvre l'existence des mages et des créatures qui veulent la perte des humains, à savoir les Goules. Dans la mesure où les Goules arrivent dans notre monde par l'intermédiaire de "failles" et que justement il y en a une sous le lycée de Chloé, évidemment, les choses deviennent vite sérieuses. J'avais un peu l'impression de me retrouver au lycée de Sunnydale avec ses trames et ses mystères et du coup, c'était vraiment très plaisant à lire. Comme dans "Le noir est ma couleur", les adultes dans cette nouvelle saga ne sont pas vraiment des "aides" pour nos héros. La mère de Chloé est désespérante et pour ce qui est du conseil des mages, et notamment de Mickael, aie aie aie ! Je pense qu'il y a beaucoup à creuser sur ce sujet-là car évidemment, Chloé est une forte tête, et en plus, elle débarque comme ça, dans un monde secret avec des règles plus ou moins archaïques, elle a de quoi faire pour essayer de s'en sortir sans y laisser trop de plumes....L'auteur nous ballade entre le lycée, l'appartement de Chloé et de sa mère ainsi que dans les rues de Paris, jusqu'à la Tour Eiffel, c'est très plaisant !
"Je le connaissais ! C’était un élève de ma classe. Il était arrivé au lycée en cours d’année, et n’avait fait aucun effort pour s’intégrer. Comment s’appelait-il, encore ? Ah ! oui, Thomas. Difficile de ne pas reconnaître ces cheveux noir corbeau attachés en catogan. Qui se coiffait ainsi aujourd’hui ? Il était plutôt mignon, si on aimait les styles androgynes, les petites lunettes et les emos à l’âme à fleur de peau, mais il fuyait toute tentative de sociabilisation et restait toujours dans son coin. Ce qui m’amenait à la question suivante : que faisait un pseudo-gothique échevelé au fond d’un gymnase obscur ?".
"— Hello, fis-je.
— Salut, répondit Thomas en levant les yeux pour croiser mon regard. Il arborait un léger sourire, comme s’il goûtait une plaisanterie que je ne pouvais comprendre. Il aurait pu parler de n’importe quoi, aborder notre rencontre d’hier, mais tout ce qu’il dit fut :
— Qu’est-ce que tu as fait à tes cheveux ? Je portai la main à ma tête et m’aperçus avec horreur que j’avais complètement oublié de les sécher. J’avais eu d’autres préoccupations, et le froid de la rue ne m’avait pas affectée du tout. Et voilà comment je me retrouvais avec sur la tête ce qui ressemblait à une masse d’algues.
— J’ai… oh, non, balbutiai-je.
— Si ça peut te consoler, ça te va très bien.
— Comment est-ce que ça peut bien m’aller ? Ils sont encore trempés !
— Ouais, ça te donne un petit air sexy. Il parvenait à sortir des phrases comme ça, tranquillement, sans pression. Et moi, je me décomposais sous ses yeux. Ah, ça devait l’amuser. La géante qui n’a jamais reçu un compliment de sa vie.
— Et tu es soudain devenu un expert capillaire, avec ton catogan ridicule ? grognai-je.
— Tu n’aimes pas ? Je trouve que ça me donne un petit air mystérieux. Et ça revient à la mode, tu sais.
— Ouais, la mode du xviie siècle. Je ravalai une insulte, puis changeai abruptement de sujet. Nous n’étions pas là pour échanger des conseils beauté".
"— Tu veux boire un truc ?
— Je sais pas, t’as quoi ?
— Du Coca light, de l’Orangina light, de l’Ice Tea light, tout ce que tu veux tant que c’est light. Il haussa un sourcil.
— Sportive comme tu es, je ne t’imaginais pas faire aussi attention.
— Ce n’est pas moi, c’est ma mère. Mais tu ne te rends pas compte de tout le sucre qu’on trouve dans les sodas classiques.
— Non, c’est vrai, c’est bien mieux de le remplacer par de l’aspartame qui donne le cancer.
— Ça n’a jamais été prouvé.
— C’est vrai, admit-il. Et du coup, je prendrais bien de l’Ice Tea, tiens".
2#-L'histoire très prenante, et qui se passe à Paris : Il n'y a aucun temps mort dans la nouvelle vie de Chloé à partir du moment où elle découvre l'existence des mages et des créatures qui veulent la perte des humains, à savoir les Goules. Dans la mesure où les Goules arrivent dans notre monde par l'intermédiaire de "failles" et que justement il y en a une sous le lycée de Chloé, évidemment, les choses deviennent vite sérieuses. J'avais un peu l'impression de me retrouver au lycée de Sunnydale avec ses trames et ses mystères et du coup, c'était vraiment très plaisant à lire. Comme dans "Le noir est ma couleur", les adultes dans cette nouvelle saga ne sont pas vraiment des "aides" pour nos héros. La mère de Chloé est désespérante et pour ce qui est du conseil des mages, et notamment de Mickael, aie aie aie ! Je pense qu'il y a beaucoup à creuser sur ce sujet-là car évidemment, Chloé est une forte tête, et en plus, elle débarque comme ça, dans un monde secret avec des règles plus ou moins archaïques, elle a de quoi faire pour essayer de s'en sortir sans y laisser trop de plumes....L'auteur nous ballade entre le lycée, l'appartement de Chloé et de sa mère ainsi que dans les rues de Paris, jusqu'à la Tour Eiffel, c'est très plaisant !
3#-Les références culturelles bien de notre époque : Que ce soit Arya Stark, Star wars, Harry Potter ou encore les mangas, Olivier Gay nous montre bien qu'il vit avec son temps et que même s'il est adulte, il reste proche des centres d'intérêt des adolescents (en même temps, il n'y a pas besoin d'avoir 17 ans pour aimer Game of Thrones ou One Piece, n'est-ce pas !!!).
"Comment survivre aujourd’hui sans téléphone portable ? Comment faisaient les gens autrefois ? Ma mère m’avait raconté qu’à son époque, ils n’avaient aucun moyen de se contacter quand ils n’étaient pas à la maison".
"Lorsque je revins, il n’était plus là. Je contemplai stupidement la cuisine vide, avant de me rappeler que j’avais un moyen infaillible de le retrouver. Je me concentrai sur la chaleur dans mon esprit et me dirigeai instantanément… … vers ma chambre.
— Hé, faut pas te gêner ! protestai-je en pénétrant dans la pièce. Il ne manquait plus que je le prenne à fouiller dans mes tiroirs ! Mais non, il était debout, les mains sur les hanches, devant mon dessin d’Arya Stark.
— C’est toi qui as fait ça ? demanda-t-il au lieu de s’excuser.
— Euh, oui. Et donc, qu’est-ce que tu fais…
— T’as vraiment un talent de malade ! Mes insultes restèrent coincées dans ma gorge. J’avais envie de crier, mais j’étais aussi étrangement flattée du compliment. C’était une chose d’entendre mes amies crier au génie – c’était à ça que servaient les amies, après tout – et une autre de sentir la sincérité à travers notre lien télépathique. Cela faisait toute la différence du monde.
— Merci, soufflai-je. C’est…
— Arya, je sais. Oui, je regarde aussi la série.
— Genre un Mage regarde Game of Thrones ?
— Tout le monde regarde Game of Thrones. Même si bon, moi je le fais surtout pour les seins.
— Hé, protestai-je".
4#-La fin du livre incroyable !!! Je vais vous dire, les révélations faites à la fin de ce 1er tome m'ont laissée sur le cul, je ne m'y attendais pas du tout ! Du coup, évidemment, j'ai hâte de pouvoir lire la suite ! Attention zone spoilers ! Cliquez sur le mulot et passez le texte en surbrillance ! Le fait de découvrir que Chloé est morte depuis le début du livre, après avoir essayé d'aider Thomas contre la Goule explique du coup bien des choses par rapport aux comportement des mages et des chevaliers en sa présence, qui eux, évidemment, l'ont appris de la bouche de Thomas bien avant elle.....J'ai vraiment envie de savoir comment elle va gérer cette révélation car même si en apparence, son coeur bat, c'est uniquement grâce à la magie de Thomas....Mais si celui-ci décide un jour de reprendre ses pouvoirs ?.....Psychologiquement, ça doit être dur pour Chloé de savoir que sa survie dépend du bon vouloir de quelqu'un d'autre....Même si Thomas semble être quelqu'un de bon et d'honnête, est-ce que ça va tenir sur le temps et comme c'est un ado, qui nous dit que sur un coup de tête (ou de jalousie, vu l'intérêt de Chloé pour David), Thomas ne va pas décider un jour de reprendre la magie qu'il "gaspille" pour maintenir Chloé en vie ?.....
5#-Les autres jeunes dans le récit : Que ce soit du côté des lycéens, avec les amies de Chloé, Nour et Célia, ou du côté des mages et des chevaliers, avec notamment le très beau et très froid David (c'est l'appréciation de Chloé, qui semble être troublée par lui par bien des aspects....) ou encore Cassandre, avec son caractère de mégère, j'ai vraiment beaucoup apprécié ce petit monde qui gravite entre nos deux héros et il me tarde de les retrouver dans le prochain tome !
6#-L'escrime : Dans la mesure où mes deux enfants font de l'escrime, bien évidemment, je suis heureuse de pouvoir lire les aventures d'une héroïne qui pratique aussi ce sport !
Pour conclure, l'auteur français Olivier Gay a su encore une fois créer une histoire fascinante et addictive dans l'univers des mages (comme pour sa saga phare "Le noir est ma couleur"). Chloé et Thomas, nos deux héros principaux, sont très attachants et comme nous suivons le point de vue de la jeune fille durant tout le livre, il est difficile de ne pas la trouver sympathique et émouvante, surtout vis à vis de ce qu'elle vivait avant de devenir "mousquetaire", comme elle se qualifie elle-même en tant que nouveau "garde du corps" de Thomas, mais aussi après avoir découvert ce nouveau monde de magie où le danger règne avec la menace d'invasion de créatures bizarres....Chloé doit aussi faire face à l'hostilité des autres mages qui ne comprennent pas le choix de Thomas d'avoir lié Chloé à lui en en faisant sa protectrice aux capacités surhumaines surtout que ce rôle de "Chevalier" n'avait alors été alloué qu'à des hommes....Vous sentez venir le malaise et les conflits ?.....Et comme Chloé est une jeune fille pas très sûre d'elle, complexée par sa grande taille, qui vit dans un foyer avec une mère totalement à la ramasse et un père qui les a abandonnés, tout devoir mener de front ne va pas être si facile que cela. Heureusement pour elle, Chloé a la chance d'avoir deux très bonnes meilleures amies et puis elle a l'Escrime, ce sport dans lequel elle excelle (et qui va bien lui servir pour combattre les Goules, ces créatures qui veulent tuer les mages...). Ce 1er tome de La magie de Paris a été un joli coup de coeur et vu la manière dont il se termine, il me tarde vraiment de lire la suite !
— Ouais, mais me qualifier de Chevalier, ça sonne bizarre.
— T’avais qu’à pas être la seule fille, aussi, tu cherches. J’hésitai un instant, puis souris jusqu’aux oreilles.
— À situation particulière, mesure particulière. C’est nul, de toute façon, comme nom, « Chevalier ». Vous vous battez à la rapière et au fleuret. Alors voilà, moi, je ne suis pas un chevalier. Je suis une mousquetaire.
— C’est quoi l’intérêt ?
— Ça sonne mieux au féminin. Et puis j’ai toujours rêvé d’être d’Artagnan. Alors une d’Artagnan qui peut voir dans la nuit et résister aux balles, je signe tout de suite !
— T’as des rêves chelous. M’enfin bon, pourquoi pas. Tu es donc ma Mousquetaire. En effet, ça sonne pas mal.
— Je ne suis pas ta Mousquetaire.
— Bah techniquement, si…"
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