auto-édition (2017)
468 pages
Grace, 23 ans, catastrophe ambulante, flanquées d'amis tous plus barges les uns que les autres, d'un grand frère ultra-paternaliste et de sa femme parfaite -Kate Middleton en blonde- et complètement folle de Samuel, le meilleur ami de son frère. Voilà le résumé non exhaustif de ma vie. C'est pathétique je sais, mais il y a des choses qu'on ne contrôle pas -surtout sous l'effet de l'alcool- et me retrouver toute nue le lendemain du mariage de mon frère dans le même lit que mon béguin d'adolescence en fait partie. Me faire rejeter le lendemain comme une vieille chaussette, ça par contre je l'avais encore moins vu venir... Dixit ma meilleure amie je suis dans sa "friendzone": terme barbare pour expliquer qu'étant "la-petite-soeur-de-son-meilleur-ami', je suis intouchable. Le truc c'est que ça ne m'arrange pas, mais alors PAS DU TOUT! Il va falloir que je trouve un moyen de sortir de cette zone à la mords-moi-le-noeud très vite! Ça ne devrait pas être très compliqué non? Non?
Projet Friendzone est le premier roman de l’auteure française M.D. Bortoli. Il comporte certes quelques défauts (de débutant) et gagnerait sans doute, à mon avis, à ressortir sous une version épurée avec moins de fautes d’orthographe notamment….En tout cas, il y a une chose qu’on ne peut pas lui retirer c’est l’humour qui est très présent ! Et je dois avouer que j’ai éclaté de rire plusieurs fois devant certaines situations ubuesques que devait affronter notre pauvre héroïne, Grace (avec toute la dignité dont on peut faire preuve dans ces moments-là….Et ce n’est pas toujours facile !...).
Le récit est narré à la première personne du singulier puisque c’est Grace qui nous raconte ses péripéties amoureuses, en nous prenant, nous lecteurs, très souvent à témoin de ses déboires…Par contre, la fin du livre reprend le point de vue de Sam, le héros masculin, à certains moments clef de l’histoire, ce qui est une bonne idée, notamment pour avoir l’explication sur son comportement parfois pas si facile à comprendre….Au moins, en étant dans la tête du beau blondinet, on comprend enfin pourquoi il a agi de telle ou telle façon….
A deux heures de route de sa ville natale, mais à quelques centaines de mètres de l’appartement de Sam….L’occasion est trop belle pour tenter de reconquérir Sam (ou lui faire regretter la manière dont il l’a jetée du lit…), en plus, Grace va pouvoir ainsi retrouver sa meilleure amie Jane, qui est elle aussi installée à Washington, avec son compagne Elsa et ces deux filles ont une tripotée de potes gays qui vont prendre à cœur la mission « Projet friendzone » de notre héroïne….
« -Je crois qu'on a sacrément merdé cette nuit. Il semble paniqué et regarde dans tous les sens. Ah, je l'ai eu juste avant celle-là, la peur de "qu'est ce qui a bien pu se passer hier soir". J'en profite pour le mater discrètement. J'avais raison. Il est musclé et sublime. Debout à côté du lit, le coin du drap drapé autour de sa taille et le torse dévoilé à mon regard, j'en reste pétrifiée. Mes yeux écarquillés le dévorent littéralement ».
Ce que j’ai aimé dans ce livre :
1#-La personnalité de Grace : Il n’y a pas à dire, notre jolie héroïne est très pétillante ! Ancienne adolescente bouboule, elle a toujours été amoureuse de Sam, le meilleur ami de son grand-frère, de 7 ans son aîné. Dans un flash-back qui relate son premier baiser (et son premier café) quand elle avait 13 ans, nous percevons déjà tout le sarcasme et l’auto-dérision de la jeune fille….Quand nous la retrouvons dix ans plus tard, à 23 ans, elle n’a pas changé mentalement, elle est toujours aussi drôle et toujours secrètement amoureuse de Sam, par contre, ses kilos ont fondu (ou se sont bien placés à des endroits stratégiques qui attirent les hommes…) et elle est prête à avoir sa revanche auprès du séduisant blondinet. Notre héroïne ne manque pas de charme, et même si elle ne travaille pas et ne semble pas trop savoir comment occuper ses journées, elle peut compter sur ses nouveaux amis très joyeux qui vont la transformer peu à peu en sacrée bombe, pleine de confiance en elle…..Après, le seul problème avec Grace, c’est qu’elle perd la tête (et la mémoire) au bout du 3ème verre d’alcool et comme elle va souvent en boite avec ses amis, boite également fréquentée par Sam (et ses amis….et sa jolie amie…), évidemment, par moment, ça dégénère ! Pour moi, Grace est l’archétype des héroïnes de chick-lit, drôles et un peu gaffeuses et finalement, l’amour va leur permettre de prendre confiance en elles et elles vont finir par attirer tous les regards. C’est un personnage que j’ai beaucoup apprécié !
2#-L’humour : Ca commence fort avec la manière dont la vieille tante « aigrie » de Grace décède….Mon Dieu, que j’ai ris à ce passage ! La jeune auteure française M.D. Bortoli a vraiment le chic pour mettre ses personnages dans des situations très embarrassantes, pour notre plus grand plaisir, nous lecteurs ! Projet Friendzone est vraiment un livre très drôle, c’est à mes yeux le gros point fort de ce bouquin ! J’ai gloussé plus d’une fois en lisant ce livre !!!
« Un mariage et un enterrement. Cinquante/cinquante. Plus fort que Hugh Grant. Un mois après le mariage de Danny, et ma nuit désastreuse avec Samuel -dont je ne me souviens toujours pas- tatie Didi nous a quitté. Mais en beauté! Non seulement d’être une des vieilles femmes les plus rock’n roll/ détestable/ acariâtre (rayer la mention inutile) que j’ai connu, elle a décidé de mourir d’une façon totalement inédite dans la famille. Au lieu de s’éteindre gentiment dans son sommeil, tantine est morte d’un infarctus, après ce qui semble avoir été l’orgasme de trop. Oui, vous avez bien entendu. Il se trouve que tante Didi était adepte du sex-toy, et qu’à 72 ans elle continuait régulièrement de se titiller le nombril de l’intérieur en solo. Je sais c’est répugnant. Mais véridique. Pourtant, avec son coeur fragile, le médecin lui avait bien recommandé d’éviter tout stress ou pic émotionnel. Que nenni! Alors forcément, à force de se chatouiller, son palpitant a lâché. Et c’est la femme de ménage qui l’a trouvé, allongé les quatre fers en l’air, avec un Big Ben en silicone rose placé là où vous savez. Et avec la rigidité cadavérique... Bref! Je vous épargne les détails, mais la pauvre Asunta, elle, en est bonne pour un abonnement pendant les vingt prochaines années chez un psychiatre ».
3#-Le jeu du chat et de la souris : L’enjeu de Grace dans cette histoire, c’est quand même de faire admettre à Sam qu’entre eux il existe une réelle alchimie et qu’elle n’est pas que la petite sœur (soit disant intouchable) de son meilleur ami. Du coup, c’était vraiment drôle de les voir constamment dans des situations où forcément, ils se retrouvent – comme par hasard - au même endroit, où l’une veut se faire remarquer de l’autre qui, lui, fait tout pour sembler insensible à ce qui peut se passer autour d’elle (comme les 15 hommes qui vont danser avec elle dans la boite de nuit). Le « suis-moi, je te fuis » a totalement fonctionné dans ce livre !
« Je pivote également vers le groupe d’hommes pour trinquer de loin avec eux, et croise le regard de Samuel en me retournant. Mince! Il n’a pas l’air commode. Il me fixe, la mâchoire serrée et les yeux légèrement plissés. Ooooh mais c’est qu’il n’a pas l’air content le sammy! Hé ouais mon coco, je suis une femme fatale, qui n’a pas besoin de toi pour s’amuser! Je lui souris mielleusement et conclut mon premier challenge en lui tournant élégamment le dos. Grace 1 - Samuel 0 »
4#-Les amis de Grace : Nous faisons d’abord connaissance de Jane, la meilleure amie de Grâce dans le flash-back de leurs 13 ans, puis nous la retrouvons à Washington, en couple avec Elsa sa compagne. Les trois filles s’entendent très bien entre elles, pas de jalousie ou de compétition….Puis arrivent les autres amis gay de Jane, tous des garçons bien gaulés….Certains de ces hommes vont d’ailleurs être de sacrés alliés pour aider Grace dans sa conquête du beau Sam ! Et bah oui, il faut être solidaire entre « copines » ! J’ai beaucoup aimé l’ambiance de ce groupe d’amis. Certes, parfois, c’était un peu cliché avec des personnages très expansifs, comme Julian, la « grosse folle », mais en même temps, cela va bien avec l’ambiance drôle et survoltée du récit !
5#-Les références culturelles : J’ai beaucoup apprécié les références de chansons, films, séries TV évoqués dans ce livre. J’avoue qu’il y a certains noms d’acteurs que je ne connaissais pas où dont j’avais oublié l’existence ! Du coup, cela m’a fait très plaisir de les voir évoqués ici, comme notamment l’acteur Dan Stevens qui fut Matthew dans la merveilleuse série britannique « Downton Abbey » ! Et pour la petite info, personnellement, moi, quand je pensais à Sam, j’avais la tête (et le corps) de l’acteur Jason Lewis, vous savez, le bon blond qui fut le copain de notre sacrée cougar de Samatha Jones dans Sex and the city ! (par contre, pour Grace, je n’avais pas de visage connu d’actrice en particulier…).
Jason Lewis
« - Alors Fat Tannen? On se balade dans le coin? Oui, mon nom de famille est Tannen. Comme Biff Tannen dans Retour vers le futur. Le méchantvilain-pas-beau-et-pas-intelligent de la trilogie. Du coup Cameron s’était fait un plaisir de faire un amalgame entre mon poids, mon nom et ce personnage. Ça avait donné Fat Tannen. Et il en était très fier ».
« Vous avez déjà vu le film « The Guest » avec Dan Stevens? Pour vous recaler dans le contexte, Dan Stevens jouait le rôle de Matthew Crawley dans « Downton Abbey », charmant et légèrement joufflu. Puis celui d'un soldat psychopathe dans « The Guest ». Mais avec 15 kg en moins, et des pectoraux en plus. Bref, dans ce film il y a une scène culte où il sort de la salle de bain avec une serviette autour de la taille, de la vapeur autour de lui, les cheveux humides qui lui tombent sur le visage et un air de serial-killer sexy au possible. Ben en gros c'est ce que j'ai en face de moi. La vapeur en moins. Le côté serial-killer aussi, mais par contre le potentiel de sexytude à mille pour cent. Il est dessiné, racé mais sans être gonflé à outrance. Ses muscles sont impressionnants et sa fameuse ceinture d'Adonis est toujours là, partiellement cachée par le linge blanc. L'avantage c'est qu'avec les yeux grand ouverts, et la mâchoire tombante, je simule super bien la fille surprise par la situation ».
Ce que je n’ai pas aimé dans ce livre :
1#-Une histoire difficile à situer aux Etats-Unis et à notre année 2017 : Je m’explique, vu que l’auteure est française, elle met peut-être inconsciemment des références françaises sans s’en rendre compte, mais voilà, parfois, cela fait un peu tache dans le récit qui est censé mettre en scène des jeunes gens américain (vivant à Washington, plus précisément). Je pense notamment aux surnoms que se donnent respectivement Grace et Jane depuis qu’elles sont ados, à savoir Josiane et Raymonde….Vous en connaissez beaucoup des américaines qui s’appellent comme cela, même des américaines nées dans les années 40/50 comme c’est le cas pour la majorité des femmes francophones qui portent ces prénoms ? Et le passage dans le livre où Grace parle d’Euros au lieu de Dollars, là, le bât blesse…..Pour l’époque où se situe le récit, j’avoue que j’ai été plusieurs fois désappointée de voir que Grace n’utilise pas beaucoup internet….Une fille de 23 ans qui « s’ennuie toute seule chez elle et regarde la télé pour passer le temps » ça fait très « années 90 » mais pas beaucoup nos années actuelles avec Netflix et les réseaux sociaux qui occupent l’esprit et le temps libre de beaucoup de gens ! Cela dit, il y a bien quelques détails qui montrent bien que Grace vit son histoire en 2017 et non en 1997 (avec l’évocation de Facebook, la wi-fi etc) mais notre héroïne semble être totalement hermétique à tout cela…..Et comme en plus, elle ne travaille pas, non mais qu’est-ce qu’elle doit se faire chier la journée ! (car apparemment, elle ne lit pas beaucoup non plus….)….Reste la télé et la salle de sport….Une vie de merde, quoi ! (enfin, ça c’est mon opinion !....Je n’ai rien contre les gens qui vont en salle de sport et ceux qui passent leur temps devant la télé….mais ça ne me fait pas du tout envie, ça c’est clair !....).
« -Tu pourrais travailler dans une galerie ? me propose Jane.
- Et faire face à des artistes prétentieux qui photographient une crotte de chien et vendent ça des milliers d’euros à des pseudos connaisseurs ? Je m’étouffe.
- J’en déduis que ça ne t’emballe pas ?
- Pas des masses ».
« Bon bon bon. Je suis assise au centre de mon canapé, désoeuvrée. Le programme télé est d’un ennui mortel, et j’en suis déjà à mon troisième café de la matinée. Le seul intérêt de cette journée c’est que mes amis sont en week-end ce soir, et que je pourrai enfin parler à quelqu’un en face à face. Je me suis sentie un peu seule cette semaine. Pourtant j’en ai rêvé de vivre seule. Pour des dizaines de raisons: décorer à mon goût -fait-, choisir le programme télé-re-fait-, manger ce qui me plaît aux heures qui me plaisent-sur-fait- et écouter la musique qui me plaît. Tiens? Pas encore fait ».
2#-Les fautes d’orthographe, de grammaire et de conjugaison : Le problème majeur des livres auto-édités, c’est qu’il n’y a pas souvent de relectures « professionnelles de tiers » pour corriger les fautes de l’auteur. Je l’ai déjà évoqué un peu plus haut dans ma chronique mais ce livre mériterait de ressortir sous une version épurée (moins de pages, notamment les exploits sexuels à la chaîne de nos deux héros), la correction des références franco/françaises qui ne collent pas avec l’esprit US et enfin, la suppression de toutes ces fautes d’orthographe et de grammaire ! C’est vraiment dommage car ce genre de détails peut vraiment gâcher la lecture alors que ce livre a franchement un gros potentiel !!!!!
3#-Le frère de Grace : J’ai vraiment détesté ce personnage ! Quelle tête à claque !!!!! D’abord pour son autorité et son paternalisme face à sa petite sœur, mais ensuite, pour sa méchanceté ! Le moment où il dit à table devant tout le monde que Grace craque pour Sam depuis qu’elle est ado, non mais franchement ?!!!!! Quel sale connard ! Comme on dit : Les cons ça ose tout, et bien, lui, il a sacrément osé ! (et c’est un sacré con !!!!). Et ensuite, quand il se bat avec Sam quand il découvre que celui-ci sort avec sa petite sœur….Qu’est-ce que ça peut lui faire ?!!!! Qu’il se mêle de son cul ! Très franchement, je n’aimerai pas être à la place de sa femme !
« Mais Daniel semble furieux.
- Tu as fait QUOI?!
- C'est bon! J'ai juste dansé avec quelques garçons lors d'une soirée en boîte de nuit. Je balaie l'air de ma main pour signifier que cet événement est insignifiant mais mon frère ne semble pas du même avis.
-Tu appelles "quelques garçons" une quinzaine d'inconnus qui t'ont tripoté?!
- Il ne m’ont pas TOUS tripoté, enfin! Daisy éclate franchement de rire et part se cacher dans la cuisine sous le regard noir de Danny. Elle essuie ses larmes et me fait un clin d'oeil de derrière le comptoir. Tiens? Un signe de connivence avec Miss Parfaite? C'est une première ça. Je luis souris en retour tandis que Daniel nous lance un regard meurtrier. J'aperçois soudain le t-shirt de Samuel sur l'accoudoir de mon canapé, avec son portable posé à côté. En parlant de portable je vois mon frère sortir le sien et chercher quelque chose avant de le coller à son oreille. Miséricorde! Tout mais pas ça! - Tu appelles qui?
- À ton avis? J'appelle Sam, je veux savoir pourquoi il ne m'a rien dit sur cette histoire! Merdeuuuuuuuuuuu! »
« Samuel se redresse légèrement à cette information et me regarde en souriant innocemment.
- D’une : c’était un body, et de deux : j’essayais d’apprendre la chorégraphie de Single Lady.
- La chanson de ta vie. La solitude c’était plutôt ton fort non ?
- C’est sûr qu’avec les gros idiots qui te servaient de pote à l’époque tu étais mieux loti… On peut relancer le sujet sur la fille qui t’a donné la chlamydia ? C’est au tour de Daisy de sursauter et de s’étouffer dans son jus de fraise.
- Au moins j’avais une vie amoureuse réelle. Je n’avais pas le béguin pour le copain de mon grand frère. J’en suis bouche bée. B14 sur mon porte-avion. Coulé. Avec l’équipage entier. Paix à leurs âmes.
- Tu ne viens PAS de dire ça… Je lui demande estomaquée. Non pas que Sam ne soit pas au courant, mais si jamais il ne le savait pas, je trouve la situation peu opportune pour en discuter en public. Danny me sourit d’un air mauvais et se tourne vers Samuel, qui semble très intéressé à son tour par le fond de sa bouteille de bière.
- Elle était folle de toi à l’adolescence. Une vraie groupie en transe.
- Daniel… Même Daisy semble consternée par cette attaque. J’inspire profondément et me tourne vers Samuel qui garde un air sérieux.
- J’étais jeune… Je lui explique. Et j’avais un très mauvais modèle dans la vie, je riposte en désignant mon frère qui ricane en réponse.
- Je comprends. Il me rétorque en tentant vainement de contenir un sourire. Disons que c’était une période affreuse pour tout le monde. Moi j’avais des boutons partout et la musculature d’une allumette ! Il confie à la cantonade. Pour avoir vu la photo de lui petit, je confirme qu’il pouvait s’envoler au moindre coup de vent. Ce qui n’a jamais été mon cas.
- Moi j’avais un appareil dentaire en haut et en bas avec les élastiques la nuit, renchérit Daisy.
- Ah ouais, ça c’est moche, je compatis.
- Non moi c’était super, nous interromps Daniel, j’étais populaire, j’avais de bonnes notes et toujours une fille sous le coude ! Enfin, jusqu’à ce que je te rencontre mon amour, il ajoute précipitamment sous le regard noir de sa femme. Cet homme est tellement docile… Daisy, la dresseuse de grand frère en exclusivité dans votre ville ! Même Samuel secoue la tête à son intention ».
Pour conclure, Projet Friendzone est un livre très page-turner où se marient parfaitement romance et humour. Certes, il souffre des « erreurs de débutant » d’une jeune auteure dont c’est le premier livre auto-édité mais il a tout de même un sacré potentiel, notamment au niveau de l’humour ! Mon Dieu ! J’ai éclaté de rire à plusieurs occasions, et j’ai aussi gloussé à certains passages où Grace, notre pauvre héroïne a dû bien s’accrocher pour garder un minimum d’amour propre dans certaines situations très cocasses. Personnellement, j’ai trouvé que ce livre souffrait de quelques longueurs à partir du moment où nos deux personnages s’avouent enfin leur attirance. Je pense que le livre pourrait facilement être amputé d’une centaine de pages sur les 468 existantes afin de lui donner un rythme plus soutenu et il faudrait aussi qu’il y ait une nouvelle édition sans les fautes d’orthographe ou de grammaire qui sont trop nombreuses à mon goût ! Est-ce que je vous recommande ce livre ? Oui, car mine de rien, j’ai vraiment été happée par l’histoire (au moins jusqu’à la moitié du livre, ensuite, le rythme ralenti, pour reprendre de plus belle vers la dernière partie du livre). Projet Friendzone se lit sans prise de tête avec le sourire aux lèvres, que demander de plus ?! Je ne sais pas s’il y aura une suite car à la fin du livre, c’est noté « à suivre… », il me semblait qu’on avait fait le tour de l’histoire entre Sam et Grace ? Peut-être que le prochain tome sera consacré à d’autres personnages, wait and see !
Si vous avez aimé ce livre, vous aimerez peut-être aussi :
Bien le bonjour!
RépondreSupprimerAlors ça pour une chronique, c'est carrément bien détaillé et construit!
Merci beaucoup pour ce retour (et ces conseils avisés), je prends bien note des longueurs (Pour tout vous avouer, c'est mon premier roman et je l'ai publié sous Amazon en auto-édition "par hasard", pour voir ce qui allait se passer, j'ai donc fait beaucoup d'erreurs de débutante, j'en suis consciente.)
Concernant les fautes, justement le livre vient d'être mis de nouveau en ligne après relecture chez un correcteur professionnel et j'ai demandé au service KDP de proposer la mise à jour pour les personnes qui l'ont déjà acheté! ;-)
Je ne ferai pas deux fois la même erreur, promis!
Pour les références française: DIANTRE! À quel endroit ai-je bien pu parler d'euros? Si vous pouviez me le faire savoir que je corrige tout ça ce serait adorable!
Et pour le "Raymonde/Josiane", c'est un (GROS) clin d'oeil à ma Josiane à moi. Et qui sait? je surnomme bien mon fils Bobby alors qu'il a un prénom très français (pour le fun, hein?) peut-être que nos héroïnes aiment la culture française... (Comment ça je me raccroche aux branches?)
Concernant Daniel, ha... Il y a une raison à tout ça. Mais je n'en dévoile pas trop pour le moment ;-)
Quant à la suite, j'avoue que je n'ai pas encore fini de mettre Grace dans des situations improbables!
En tout cas, merci encore pour cette jolie chronique, je suis ravie de vous avoir fait rire! (c'était un peu le but)
Margot De Bortoli
Bonjour Margot,
SupprimerMerci pour votre passage sur ma chronique, cela me fait très plaisir ! Et je vous félicite encore pour votre livre car il m’a vraiment plu (sauf les quelques détails que vous savez), et en tout cas, l’histoire était vraiment addictive et tellement drôle !!! D’après ce que vous écrivez, nous pouvons donc nous attendre à revoir Grace de nouveau, en espérant que son frangin ne lui fera pas trop de misères (il sera déjà occupé à pouponner à priori…).
Pour le passage où vous évoquez le mot « euros » à la place de « dollars », c’est dans le chapitre 9, après que Grace ait rempli le test de personnalité de Jane…Elles discutent de métier potentiels, c’est juste après avoir parlé du métier de coiffeuse.
« - Tu pourrais travailler dans une galerie ? me propose Jane.
- Et faire face à des artistes prétentieux qui photographient une crotte de chien et vendent ça des milliers d’euros à des pseudos connaisseurs ? ».
Bon courage et bonnes inspirations pour la suite des aventures de Grace et de ses amis !