Les Editions Hugo et Cie (2017)
Sortie originale 2015
Synopsis :
Il ne croyait plus en l'amour. Margot a besoin de changer d'air. Elle vient de se séparer de son ex qui s'est révélé être un pauvre type opportuniste, tout cela très publiquement devant toute le gratin de Detroit. Cela tombe bien, la société de communication où elle travaille doit s'occuper d'un client hors de la ville. Quoi de mieux qu'un séjour loin de son quotidien, au bord du lac Huron, dans une ferme qui a besoin de donner un coup de jeune à son image ? Mais, elle ne s'attendait pas forcément à rencontrer un homme comme Jack, un des propriétaires de la ferme. Renfermé, agressif, il n'est toujours pas remis du décès de son épouse et déteste l'idée qu'une jeune femme de la ville vienne se mêler de leurs affaires. Mais sa vivacité et son charme sont en train de percer la carapace que le deuil a créée autour de son coeur. Elle n'est que de passage, elle ne connaît rien à son quotidien mais il pourrait lui apprendre à vivre auprès de lui.
Il ne croyait plus en l'amour. Margot a besoin de changer d'air. Elle vient de se séparer de son ex qui s'est révélé être un pauvre type opportuniste, tout cela très publiquement devant toute le gratin de Detroit. Cela tombe bien, la société de communication où elle travaille doit s'occuper d'un client hors de la ville. Quoi de mieux qu'un séjour loin de son quotidien, au bord du lac Huron, dans une ferme qui a besoin de donner un coup de jeune à son image ? Mais, elle ne s'attendait pas forcément à rencontrer un homme comme Jack, un des propriétaires de la ferme. Renfermé, agressif, il n'est toujours pas remis du décès de son épouse et déteste l'idée qu'une jeune femme de la ville vienne se mêler de leurs affaires. Mais sa vivacité et son charme sont en train de percer la carapace que le deuil a créée autour de son coeur. Elle n'est que de passage, elle ne connaît rien à son quotidien mais il pourrait lui apprendre à vivre auprès de lui.
Si vous chercher une jolie romance qui se déroule dans la campagne américaine avec un héros sexy et bourru (qui a vécu plusieurs drames par le passé) et une héroïne pétillante avec beaucoup de volonté et de charme, le 1er tome de la saga Happy crazy love « Si nos chemins se croisent » est fait pour vous !
Quand une citadine presque trentenaire qui a grandi dans le luxe et les bonnes manières rencontre un fermier, ex-soldat, écorché par la vie, aux allures sauvages et viriles, cela ne peut faire que des étincelles….Si l’attirance physique entre Margot et Jack survient dès leur première rencontre, il va falloir du temps pour notre beau fermier pour accepter d’ouvrir son cœur à une autre femme, lui qui a perdu sa épouse trois années auparavant et vit depuis dans son souvenir et surtout dans sa culpabilité et sa tristesse…..Fort heureusement, Margot est une jeune femme volontaire et obstinée qui sait ce qu’elle veut….Et ce qu’elle veut, c’est Jack !
Ce que j’ai aimé dans ce livre :
1#-Un mode de vie plus sain : En plus de l’histoire d’amour, ce livre traite aussi du sujet de l’écologie et plus précisément des fermes biologiques. En effet, notre héroïne, Margot, est une citadine, pure et dure, issue d’une famille riche (son père est politicien) quand elle est amenée à faire des recherches pour ses nouveaux clients (Jack et ses deux frères qui se partagent une ferme à Lexington, dans le Michigan , héritée de leur père décédé) elle réalise qu’elle ne s’est jamais posé la question de l’origine des aliments qu’elle mange (oui, les œufs sortent du « cul » de la poule comme elle va le constater elle-même…). Agrotourisme, ferme qui accueille des réception de mariage, Margot a plein d’idées en tête, de très bonnes idées qui, en plus de leur côté attrayant, nous pousse, nous lecteurs, à réfléchir sur le changement de mentalité des plus en plus d’américains (ces gros pollueurs !), et par ricochet, de nos changement de mentalité à nous aussi européens. Personnellement, je suis déjà conquise par ce mode de vie puisque nous possédons, mon mari et moi un terrain agricole à la campagne dans le but d’y faire de la permaculture sans produits chimiques, c’est vous dire si ce sujet abordé dans ce livre me tient à cœur ! Et mine de rien, Margot a de sacrées bonnes idées pour rentabiliser la ferme des frères Valentini……
« — C’est l’un des segments en forte expansion de l’industrie du voyage ! poursuit-elle comme si je n’avais rien dit. (Il faut bien reconnaître qu’elle est tenace.) C’est une chance non seulement d’éduquer les gens mais aussi d’augmenter vos profits tout en leur proposant une expérience. Il y a une génération entière de jeunes gens qui se préoccupent vraiment de nourriture, qui sont prêts à payer plus cher pour manger des choses saines et qui accordent plus d’importance à l’expérience qu’aux choses elles-mêmes.
— Je ne comprends pas ce que vous dites.
— Je veux dire par là que l’important pour eux, c’est de faire des choses – et de se prendre en photo en train de les faire – et non pas d’acheter des voitures, des bijoux ou des produits high-tech. Ils sont prêts à payer pour ça. Donc, ils viennent à la ferme, ils vivent des expériences incroyables, authentiques et délicieuses, et ils postent des photos d’eux-mêmes sur les réseaux sociaux avec plein de hashtags amusants et tous leurs amis et tous leurs followers disent : « Hé, moi aussi je vais faire ça ou fabriquer ça ou manger ça ou acheter ça ». Et ensuite, ils font la publicité à votre place. Gratuitement ! s’exclame-t-elle avec un sourire qui illumine son visage. Vous ne trouvez pas ça génial ? Génial ? La dernière chose dont j’ai envie, c’est bien de voir débarquer dans ma ferme des gens qui souhaitent que je les divertisse. Hors de question. Même si je sais bien que je n’ai pas le choix ; je suis sûr que Pete, Brad et Georgia vont adorer l’idée. Cela suffit à me rendre de nouveau furieux et amer. Sans compter que son parfum me chatouille les narines, que je ne peux pas m’empêcher de regarder le collier de perles qu’elle porte autour du cou et que chaque fois que nos regards se croisent, je sens mon ventre se serrer. Il faut que je me barre.
— Je veux dire par là que l’important pour eux, c’est de faire des choses – et de se prendre en photo en train de les faire – et non pas d’acheter des voitures, des bijoux ou des produits high-tech. Ils sont prêts à payer pour ça. Donc, ils viennent à la ferme, ils vivent des expériences incroyables, authentiques et délicieuses, et ils postent des photos d’eux-mêmes sur les réseaux sociaux avec plein de hashtags amusants et tous leurs amis et tous leurs followers disent : « Hé, moi aussi je vais faire ça ou fabriquer ça ou manger ça ou acheter ça ». Et ensuite, ils font la publicité à votre place. Gratuitement ! s’exclame-t-elle avec un sourire qui illumine son visage. Vous ne trouvez pas ça génial ? Génial ? La dernière chose dont j’ai envie, c’est bien de voir débarquer dans ma ferme des gens qui souhaitent que je les divertisse. Hors de question. Même si je sais bien que je n’ai pas le choix ; je suis sûr que Pete, Brad et Georgia vont adorer l’idée. Cela suffit à me rendre de nouveau furieux et amer. Sans compter que son parfum me chatouille les narines, que je ne peux pas m’empêcher de regarder le collier de perles qu’elle porte autour du cou et que chaque fois que nos regards se croisent, je sens mon ventre se serrer. Il faut que je me barre.
— Non. Ce que vous me proposez est un cauchemar. Je dois y aller. Je n’écoute pas le petit pincement qui me serre le cœur quand je vois son visage se décomposer et je traverse le bar d’un bon pas. Je ne veux plus la voir ».
2#-Jack, le héros : Le récit commence fort car notre beau fermier ne veut pas du tout qu’une citadine mette les pieds dans sa ferme et fourre son nez dans ses affaires. Sans la connaître, il parle d’elle à ses frères en la traitant de « connasse » (très classe…) et même ensuite, après l’avoir rencontré physiquement, il va s’efforcer de la garder à distance car il ne veut pas envisager de toucher une autre femme que son épouse défunte. En plus de la mort de Steph, Jack doit aussi vivre avec les traumatismes de la guerre quand il était soldat en Irak. Il s’est passé là-bas des choses dont il se sent coupable Attention zone spoilers ! Cliquez sur le mulot et passez le texte en surbrillance ! (à juste titre, à mon humble avis car ce n’est vraiment horrible ce qu’il a fait….Même s’il ne l’a pas fait exprès….Enfin si, il a fait exprès de tirer sur un véhicule ennemi….Mais il ne se doutait pas que dans cette voiture, c’était une mère de famille avec ses trois enfants et qu’ils sont tous morts sous ses balles….). Quoiqu’il en soit, la personnalité de Jack est très complexe et relève même de la psychiatrie (comme c’est souvent le cas des soldats qui reviennent de l’enfer de la guerre). Si son caractère n’avait pas été si renfermé et sa volonté de « mérité sa souffrance » si forte, il aurait sans doute très vite succombé à la tendresse que Margot était toute prête à lui donner….Hors, notre sale bougre de fermier mal embouché n’arrête pas de faire la girouette, il fait un pas vers la jeune femme pour ensuite, la rejeter de toutes ses forces en pensant qu’il ne mérite plus de connaître le bonheur et l’amour. L’auteure Melanie Harlow a su parfaitement doser les coups de fureur et les doutes du jeune homme et du fait que certains chapitres étaient consacrés de son point de vue, nous avons pu doser son désespoir et sa culpabilité quant à son attirance pour Margot et du coup sa soit disant « trahison » vis-à-vis de sa défunte femme….
« Je n’essaie même pas de tourner la page ? Survivre à chaque journée veut dire tourner la page. Me lever tous les matins veut dire tourner la page. Chaque fois que je respire, je tourne la page. Quant à passer à autre chose, ça n’arrivera jamais. Il peut me présenter une ribambelle infinie de femmes sexy, ce ne sera qu’une perte de temps. J’ai déjà rencontré l’amour de ma vie ; je la connaissais depuis l’enfance. Je l’ai épousée et je l’ai perdue. Il n’y a pas de sursis pour ce genre de choses. Pas de rédemption. Pas de seconde chance. De toute façon, je n’en veux pas ».
« Il n’y a qu’une seule tâche que je refuse d’accomplir : vider le placard de Steph. Georgia a proposé de le faire. La sœur de Steph, Suzanne, aussi. Même ma mère a dit qu’elle serait ravie de venir m’aider depuis la Floride si je voulais que quelqu’un d’autre s’en charge. Mais j’ai toujours refusé. Pour quoi faire ? Pour qu’il me soit plus facile de vivre tout seul sans elle ? Je ne veux pas que ce soit plus facile. Et si ma famille n’est pas capable de le comprendre, qu’elle aille se faire foutre. C’est ma souffrance. Je l’ai gagnée. Et je veille jalousement sur elle ».
3#-La personnalité lumineuse de Margot : Vu que Jack est un homme que la vie a rendu triste et taciturne, on se doute bien que s’il doit y avoir de l’humour dans ce livre, ce sera grâce à notre héroïne ! J’avoue, j’ai bien ris avec le passage des « scones » quand elle les lance sur son minable d’ex-fiancé lors d’une réception et d’ailleurs, loin d’en être honteuse, Margot fera souvent allusion à ces pâtisseries durant tout le récit, comme si c’était devenu son « arme » de prédilection ! Même si notre héroïne est décrite au début du récit comme la grâce, la distinction et le savoir-vivre exemplaires, une fois loin de chez elle, c'est-à-dire à la ferme des frères Valentini, notre belle blonde se lâche et n’hésite pas à monter dans les arbres pour mater notre beau Jack qui nage nu dans le lac…..Evidemment, cela ne va pas en rester là mais je vous laisse lire le livre ! Elle est attendrissante dans sa manière de voir la vie. Elle a fait le deuil de la famille parfaite après avoir été larguée par son fiancé. Ce n’était de toute manière qu’une romance sans aucune passion…Mais sa rencontre avec Jack va réveiller le volcan et la sensualité qui dormait en elle depuis presque 30 ans….
« Amber est là aussi, dans une robe qui lui va presque bien, et elle a la main gauche tendue vers les autres, comme si elle leur montrait une… Oh non. Oh non, il n’a pas osé. Impossible. Il ne ferait pas ça. Mais il l’a fait. Il l’a fait. La bague qu’Amber porte au doigt est celle avec laquelle Tripp m’a demandée en mariage la veille au soir.
— C’était tellement romantique, roucoule-t-elle. Il est arrivé au beau milieu de la nuit et il a dit qu’il ne pouvait pas attendre plus longtemps parce qu’il était certain que j’étais la femme de sa vie. Je manque m’étouffer. Je recule sans que personne ne m’aperçoive, tremblante de rage. Je trouve le bar et je commande un Martini gin. L’une des choses appréciables chez les riches, c’est qu’ils ne sont jamais à court de bon gin ».
— C’était tellement romantique, roucoule-t-elle. Il est arrivé au beau milieu de la nuit et il a dit qu’il ne pouvait pas attendre plus longtemps parce qu’il était certain que j’étais la femme de sa vie. Je manque m’étouffer. Je recule sans que personne ne m’aperçoive, tremblante de rage. Je trouve le bar et je commande un Martini gin. L’une des choses appréciables chez les riches, c’est qu’ils ne sont jamais à court de bon gin ».
« — Je suis certaine que je peux gérer une ferme. Et comme je te l’ai dit, Muffy prétend qu’il vaut mieux que je quitte la ville pendant un petit moment, au moins jusqu’à ce que les commérages cessent.
— Jusqu’à ce que les commérages cessent ? répète Jaime, en souriant, les bras croisés. Ça risque de prendre un bon bout de temps. Elle ne plaisante pas. Cela date d’il y a presque une semaine, mais l’Incident des Scones, comme il a été baptisé, fait toujours des remous au country club, dont les membres n’avaient pas assisté à un scandale depuis des mois. « Tous ces bons comportements sont extrêmement ennuyeux », s’était plainte ma grand-mère au dîner la semaine précédente. L’histoire a été embellie : Tripp a pris un scone dans les couilles (j’aime beaucoup cet ajout) et Amber m’a balancé un plateau de beignets à la tête (celui-là ne me plaît pas du tout en revanche). Les boulangeries locales vendent des scones à tour de bras, la boutique d’où venaient ceux que je lui ai lancés les a rebaptisés « L’héritière rejetée » (j’ai refusé de toucher des droits) et les gens adorent dire : « La vengeance est un jet de scones » dans les cocktails en ville. Ma mère est hors d’elle : « Franchement, Margot, qui a envie de te fréquenter en ce moment ? », dit-elle, même si ma grand-mère, quant à elle, a positivement gloussé de joie quand on lui a raconté l’histoire. Mon père est plutôt perplexe et Buck est déçu de ne pas avoir assisté à l’incident ».
« Oh mon Dieu ! Non loin de l’endroit où j’étais sur le point de faire pipi, j’aperçois une trouée dans les arbres, donnant sur un petit lac. Un ponton en bois le surplombe. Là, se tient Jack Valentini, trempé et entièrement nu. C’est comme si l’on avait appuyé sur un interrupteur dissimulé dans mon corps. Je suis soudain en proie à une seule pensée : il faut que je le voie mieux. Un saule pleureur se dresse à environ dix mètres du lac et, sans réfléchir, je le rejoins en courant et grimpe sur sa branche la plus basse. Oui, moi, je grimpe dans un arbre. Cramponnée à la branche supérieure, j’avance avec précaution et jette un coup d’œil entre les feuilles. Je vois Jack repousser ses cheveux mouillés et s’étirer. Mmmm, il n’y a pas à dire, le bronzage de l’agriculteur, c’est quelque chose. Je baisse automatiquement les yeux et je reste bouche bée en voyant la taille de son sexe. S’il est aussi gros quand il ne bande pas, à quoi ressemble-t-il en érection ? J’ai soudain l’impression d’être une enfant à qui on a permis de regarder son gâteau d’anniversaire sans avoir le droit d’y goûter. Une centaine de pensées irrationnelles, et très perverses, m’assaillent. Je veux le voir bander. Je veux le toucher. Je veux le sucer. Je veux le regarder se branler. Bon sang, qu’il est bien membré. Je suis sûre qu’elle pourrait me déchirer en deux. Avec une queue pareille, il pourrait certainement me prendre depuis le lac ».
4#-La passion entre Margot et Jack : la jeune femme a été élevée dans la froideur, dans les traditions de ses parents, issus de la riche bourgeoisie de Detroit où il est de mauvais goût de montrer ses sentiments, et encore plus, de faire une mariage d’amour….Margot a vécu presque 30 ans avec ces principes et il aura fallu une ultime humiliation de son ex-fiancé pour la sortir de ce carcan et lui faire envisager une vie ailleurs….Une opportunité dans son travail va la mener à deux heures de route de chez elle, en pleine campagne et elle va découvrir là-bas des gens qui vivent de manière différente et qui semblent heureux….Sauf Jack, qui est toujours en deuil de sa femme et en colère contre lui-même…..L’attraction entre lui et Margot et irrésistible et même si le beau fermier fait tout pour prendre ses distances, il ne pourra pas s’empêcher d’écouter son cœur et son corps qui le mènent tout droit dans les bras de Margot, qui va le transformer peu à peu…S’il le veut vraiment….J’ai adoré la manière dont l’auteure a décrit la relation électrique entre nos deux personnages ! C’était romantique à souhait, avec des moments de grande tension (sexuelle) et des moments de tendresse ! Le dosage était parfait !
« — Tout vient de la ferme, explique-t-elle fièrement. Les œufs ont été pondus par nos poules, le bacon vient de nos cochons et les légumes des jardins.
— Waouh. Je souris tout en dépliant la serviette que je pose sur mes genoux.
— C’est très… Bam ! Le bruit que fait la porte de la cuisine en se refermant brutalement me fait sursauter. Je lève les yeux et le voilà. Jack Valentini. Il paraît encore plus grand et plus imposant que sur la photo du site. Peut-être parce que je suis assise. Ou à cause du T-shirt trempé de sueur, sur lequel est écrit en majuscules ARMÉE (est-ce un vétéran ?), qui moule sa taille étroite, son torse musclé et ses biceps développés. Ou encore à cause de sa façon de se tenir : pieds écartés, torse en avant, poings serrés. On pourrait presque croire qu’il est venu là pour se battre. Et à la façon dont il me dévisage, je devine qui est son adversaire. Si j’avais su, j’aurais apporté un plateau de scones avec moi ».
Pour conclure, J’ai vraiment passé un très agréable moment de lecture, en compagnie de nos deux héros Margot et Jack avec des chapitres alternant les points de vue de l’un et de l’autre. La plume de l’auteure américaine Melanie Harlow est fluide et addictive. Elle sait également doser son récit avec quelques pointes d’humour et de sensualité. On ne peut que se prendre d’affection pour Jack, le beau fermier solitaire et renfermé qui a perdu sa femme, Steph, trois ans auparavant. Notre héros se sent responsable de ce drame et reste enfermé dans sa culpabilité et sa tristesse au point d’envoyer promener tous ceux qui s’approchent un peu trop près de lui….Manque de chance pour lui, ses deux frères ont engagé Margot, une citadine très BCBG qui travaille pour une société de communication (par envie, pas par besoin d’argent car sa famille est hyper riche !) et qui est venue tout droit de Detroit, « la grande ville » pour leur donner des conseils pour promouvoir leurs produits de la ferme. C’est avec son port altier à la Grace Kelly et son collier de perle qu’elle va apparaître pour la première fois devant Jack….Et bien entendu, cela ne va pas être facile pour la jeune femme – qui est troublée par l’apparence virile et brute de décoffrage de son client – mais aussi par son caractère de merde qui refuse toutes les idées qu’elle propose…..Si nos chemins se croisent c’est l’histoire de deux êtres que tout oppose mais qui vont finalement se rapprocher et s’apprivoiser et tout cela dans un cadre paradisiaque de jolie ferme écologique au bord du lac Huron, dans le Michigan….Que vous dire de plus à part que je vous conseille vivement cette romance et pour ma part, il me tarde de lire le prochain tome qui, lui, sera consacré à Claire, l’une des deux meilleures amies de Margot que nous avons entraperçue très vite entre deux pages dans ce livre…J’ai hâte de découvrir ce que l’auteure lui réserve, en espérant que ce sera une histoire aussi romantique que celle de Jack et Margot !
Ma note : 17/20
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