Whaou !!!! J'ai passé un excellent moment de lecture avec "La reine courtisane" de l'auteure française Anna Triss !!!
Déjà, ce livre est un one-shot (même s'il est issu du même univers de sa saga "La guilde des ombres" - que je n'ai pas encore lue pour le moment...Il faut aussi que je termine son autre excellente saga "Myrina Holmes"...)....Bref, de bons moments de lecture en perspective à n'en pas douter !!!!!
Dans "La reine courtisane", nous sommes à la croisée de "Game of Thrones", "Les contes des milles et unes nuits" et j'ai aussi retrouvé un peu de similitudes avec une saga en cours d'édition (au moment où j'écris cette chronique) dont je suis très fan : "Drewid" de l'auteure française Laurence Chevallier.
En plus de l'histoire d'amour très romantique et très bien menée entre Sylvan et Elona, nous avons aussi du suspense, des intrigues de la cour, le jeu du pouvoir des certains rois et certaines reines pervertis....Beaucoup de trahisons et de double-jeu....
Et il y a aussi du fantastique et de la magie, avec les pouvoirs que détiennent certains personnages et les créatures qui vont faire quelques apparitions dans le livre (notamment issus de la saga "La guilde des ombres").
J'ai été happée dès le début par cette histoire, écrite du point de vue de l'héroïne, mais aussi de son ennemi (et futur amour, Sylvan).....Car oui, nous sommes ici dans un très bon "enemies to lovers" comme je les aime, avec beaucoup de tension politique, de lutte des classes et de discriminations....
Ce monde est, comme je le faisais remarquer plus haut, un peu similaire à Game of Thrones, donc, les personnages sont habillés et vivent à "l'ancienne".....
Anna Triss a réussi à m'émerveiller avec sa superbe histoire, sa belle romance "improbable" et surtout toute cette mythologie sur ce monde imaginaire.
Je vous recommande totalement cette lecture, car même si on se doute que l'issue sera heureuse pour nos deux amants, on peut dire qu'ils vont en baver, chacun de leur manière, que ce soit physiquement ou psychologiquement....Mais heureusement, l'amour triomphe toujours !!!!.....
J'ai aussi aimé le message que l'on peut distinguer à la fin du livre, quant aux générations futures de ce royaume....
Vous l'aurez compris, ce livre est un très joli coup de coeur pour moi ! Et il va sans dire que je lirai un jour "La guilde des ombres" !!!! Bravo à l'auteure de nous faire rêver ainsi !
Très franchement, ce livre pourrait être adapté en film ou en série !
Quelques citations :
"— Je suis la Terre que vous foulez. Je suis l’Air que vous respirez. Je suis l’Eau que vous buvez. Je suis le Feu qui vous consume. Je suis la Rose des Éléments. Et je ne permettrai pas que d’autres enfants innocents meurent dans cette guerre".
"De plus en plus nerveuse, je me répète en boucle comme pour m'en convaincre :
Je suis Alena Kan-Gelane, reine de l’Élément-Clan Gelane.
Puis je le distingue, lui.
Mon pire ennemi.
Mon bourreau.
Mon futur époux...
Et mon futur assassin.
Perché sur son imposant cheval de guerre caparaçonné dont la robe rousse rappelle la couleur du feu, le roi de l’Élément-Clan Falune, j'ai nommé le tristement célèbre Sylvan Ren-Falune, s'apprête à franchir les énormes portes ornées de lapis-lazulis à la tête de son armée de trois mille soldats. Il va présenter à son peuple sa prise de guerre et, accessoirement, sa fiancée. Moi. Je ne sais pas à quoi il ressemble, car jusqu'à présent, je l'ai toujours vu avec son terrifiant heaume en forme de tête de dragon enfoncé sur le crâne. Il a beau être assis sur sa selle et engoncé dans son armure noire et or, on devine son impressionnante carrure".
"À présent, je vous prie d’accomplir ma dernière volonté.
— Quelle est-elle ?
— D’aller vous faire foutre".
"Sylvan me transperce de son regard vert d’eau tandis que j’avance mon visage vers le sien. Je ne sais pas comment m’y prendre. Je n’ai jamais fait cela auparavant. Je me contente d’effleurer le renflement de ses lèvres avec une précaution excessive comme si je goûtais pour la première fois à un fruit exotique à la réputation amère. Sa grande main de guerrier sur ma taille, la bouche rigidement scellée, mon ennemi n’esquisse pas le moindre mouvement. Je constate que ses lèvres sont étonnamment douces… Chaudes, bien entendu, mais douces et souples. Je recule la tête de quelques centimètres, déconcertée par notre simulacre de baiser. Sylvan plisse légèrement les yeux en produisant un grondement de gorge mécontent. — Encore, exige-t-il dans un souffle rauque qui me donne la chair la poule".
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