Synopsis :
Tout a commencé par un rêve où me fut délivré un mystérieux message...Cette nuit-là, Patricia reçoit en songe la visite d'un templier : Jacques de Molay, le dernier grand maître du Temple, brûlé vif sur le bûcher le 18 mars 1314. Celui-ci a une mission à lui confier. Pour accomplir ce que l'ancien chevalier attend d'elle, il lui faudra multiplier les rencontres, canaliser de nombreux messages et révélations de l'au-delà, vivre une initiation et des synchronicités saisissantes qui l'amèneront à comprendre bien des mystères entourant cet ordre de moines-soldats dont le destin et la puissance n'ont cessé d'interroger à travers les siècles. Des Vikings aux bâtisseurs du Moyen Âge, de Christophe Colomb à nos jours, Patricia nous fait vivre une épopée insolite, qui n'a pas encore trouvé son terme et dont la conclusion pourrait bouleverser l'ordre du monde.
[CHRONIQUE EXPRESS]
« Le templier m’a dit », le dernier livre en date de la médium/journaliste Patricia Darré est assez fascinant, bien que beaucoup plus pointu dans sa compréhension que ses précédents ouvrages, car le sujet des templiers est complexe, entre les secrets, les non-dits et toute la légende, voire le scandale, qui entourent ces moines-soldats.
Quoiqu’il en soit, c’est une véritable enquête que Patricia va mener, elle va même subir un rite initiatique pour aller encore plus loin dans ses recherches.
Nous avons aussi droit à quelques « prédictions » sur les prochains temps à venir….On verra bien si cela se passe ainsi ou non…..
En tout cas, avec ce livre, et les messages transmis par les Templiers « de l’au-delà », on comprend mieux maintenant pourquoi ce sont souvent des soldats, des hommes de guerre, qui prennent contact avec Patricia Darré.
Je présume que ce livre aura « moins » de succès par rapport aux précédents, surtout ceux qui parlent de « maisons hantées » alors qu’il a le mérite de nous plonger dans une période charnière de l’histoire de la chrétienté, mais aussi royale, vu que la condamnation des Templiers par le Roi « de l’époque », Philippe Le Bel, apportera la malédiction sur sa propre lignée (bien fait pour lui, j’ai envie de dire….)...
J’ai donc passé un moment de lecture enrichissant, en en apprenant un peu plus sur ces hommes, ainsi que la mise à mort de leurs « chefs », dont Jacques de Molay (l’interlocuteur principal de Patricia Darré, à travers ses messages médiumniques) et qu’ils ont été brûlés sur un bucher, comme il se doit, à l’époque de leur apogée et de leur richesse….
Il faut quand même préciser que cette société « secrète » n’a rien à voir avec d’autres encore actives (et influentes) à l’heure actuelle (si vous voyez ce que je veux dire…) car il ne faut pas oublier que les Templiers servaient Dieu, que la Vierge Marie était leur Sainte Patronne et qu’il oeuvraient pour le bien de l’humanité...Et comme nous le fait remarquer Patricia Darré avec son livre, les Templiers n’ont finalement pas tout à fait disparu….Wait and see....
Quelques citations :
"Avertissement Ce récit relate une aventure que j’ai réellement vécue. Rien n’y est inventé et tout (ou presque) y est consigné. Le nom de certains protagonistes a été changé à leur demande. Je ne suis pas historienne, mais je suis devenue, grâce à ma médiumnité et à tout ce qu’elle m’a fait expérimenter depuis presque trente ans, une passionnée d’histoire. Pour cet ouvrage, je me suis donc lancée dans un certain nombre de recherches que je vous livre. J’ai tenté, après mes rencontres avec de grands initiés, de rester dans une écriture qui ne soit pas hermétique mais accessible et compréhensible par tous. Le monde des templiers est un monde secret, et tout ne peut être dit. Le lecteur trouvera donc ici matière à ouvrir un chemin d’investigation s’il le souhaite. N’oublions jamais que le secret est sacré".
"Avant de m’endormir, j’interrogeai longuement mes guides de l’Invisible, j’interpellai Jacques de Molay, mais ne reçus aucune information jusqu’à ce petit matin où un message m’arriva de façon fulgurante à travers l’image mentale d’un livre qu’accompagnait une voix masculine : « Écris un livre pour leur dire que nous sommes de retour. » Écrire un livre était sans doute dans mes cordes, mais annoncer le retour des templiers l’était moins. Qu’est-ce que cela signifiait ? D’où revenaient-ils ? Pourquoi ? Le matin même, je téléphonai à G.G.M. pour lui parler de ce message. Il s’enthousiasma du projet et, lorsque je lui demandai pourquoi ils parlaient de retour, il répondit : « Il semblerait que lors de leur exécution en 1314, ils aient déclaré : “Dans six cent cinquante ans et plus, nous reviendrons.” » D’après ce que m’expliquait G.G.M., cela faisait donc sept cent huit ans désormais que cette promesse avait été formulée. Ainsi, nous serions en plein dans la période annoncée, et bien qu’au moment où j’écris ces lignes je n’aie toujours pas trouvé la trace de cette prophétie, ni dans les documents ni les livres consultés, je suis toujours frappée et émue lorsque je me souviens des dernières paroles de Jacques de Molay, en ce 18 mars 1314, alors qu’avec Geoffroy de Charnay il est exposé sur le bûcher de l’île aux Juifs, aujourd’hui englobée dans l’île de la Cité : « Pape Clément ! Roi Philippe ! Avant un an, je vous cite à comparaître devant le tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste châtiment. Maudits ! Maudits ! Soyez tous maudits jusqu’à la treizième génération de vos races ! » Il aurait proféré ces paroles avant de demander de mourir en silence, tourné vers les tours de Notre-Dame. Si cette malédiction, qu’elle soit historique ou légendaire, a été retenue jusqu’à aujourd’hui, c’est parce que Philippe le Bel ne lui survécut que quelques mois : il mourut en effet des suites d’une chute de cheval en novembre 1314. Le pape Clément V mourut quant à lui un mois plus tard, et les descendants de Philippe le Bel, appelés aujourd’hui « les rois maudits », ont tous connu de tragiques destins et furent fauchés en pleine jeunesse. Je me mis à lire des ouvrages consacrés à l’histoire des templiers, ces moines soldats, leurs batailles, leur foi, leur pouvoir, leur incroyable ascension en presque deux cents ans, leur maîtrise de l’économie et de la politique, leur fidélité au pape, leur organisation parfaite. Cependant, une chose me passionna plus que tout : le chemin initiatique qu’ils avaient à parcourir pour accéder à ces multiples capacités. Je savais que ce contact qui m’avait mise sur leur route ne désirait pas que je raconte ce qui était narré depuis sept cents ans, mais autre chose de plus spirituel et surtout de très utile en ce temps chaotique que nous vivons. En effet, je sentais le lien entre le surgissement de ces communications au cœur du changement climatique et les bouleversements énergétiques et économiques planétaires. Pourquoi auraient-ils décidé de revenir s’ils n’avaient pressenti, par une quelconque magie, la confusion de la période actuelle qui ne peut se comparer à aucune autre. Qu’avaient-ils à nous dire ? Avaient-ils des conseils à nous donner ? Voulaient-ils nous aider à comprendre et à franchir certains obstacles ? Pouvait-on comparer le contexte dans lequel nous vivons et le leur ? J’avançais à tâtons, consciente que, pour ce livre, la prudence était de mise".
"Maintenant que je savais comment était né l’ordre et que ces templiers n’étaient pas de simples chevaliers séculiers se cantonnant à assurer la protection des pèlerins désireux de se rendre en Terre sainte, il me fallait saisir ce qui avait pu provoquer leur rejet de la part de la monarchie, au point qu’ils soient torturés par l’Inquisition et exécutés, malgré tous les services qu’ils avaient rendus".
"Après mon initiation à Besançon, et au retour de mon séjour chez Michel D’Arcos, je me sentais prise dans une étrange excitation, comme si je me trouvais au début d’un voyage, dont la destination n’était pas exactement arrêtée et qui m’imposait de faire confiance à la providence et à celles et ceux qu’elle mettrait sur ma route".
"Les vieux templiers arrêtés, même s’ils peuvent penser un moment que le pape « aura raison » de la décision royale, rapidement devinent l’issue de leur procès à venir. Le 18 mars 1314 à la tombée de la nuit, Jacques de Molay, vingt-deuxième grand maître de l’ordre du Temple, et Geoffroy de Charnay, qui avait le grade de commandeur de Normandie, subissent le martyre par le feu. Ce tragique dénouement conclut un procès dont les accusés ont, durant sept interminables années d’emprisonnement, subi maltraitances et tortures à l’instigation du roi Philippe le Bel. Un bûcher a été dressé sur l’île aux Juifs, appelée également l’île aux Vaches, aujourd’hui Île de la Cité, à deux pas des jardins de l’immense palais romain que Clovis a habité et que Philippe le Bel continue de transformer. Amenés en barque, les deux dignitaires de l’Ordre retrouvent trente-sept de leurs frères, tirés en hâte des prisons royales, et placés autour du bûcher pour qu’ils assistent à la scène".
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