Synopsis :
Elena et Gabrielle prévoient leur semaine de vacances à Ibiza depuis un an. Entre rêveries et folles aspirations, elles imaginent toutes sortes de scénarios incroyables qu’elles espèrent se voir réaliser à Ibiza. Elles sont loin d’imaginer que ce qui se passera là-bas les marquera à tout jamais. Thomas et Marius, associés dans le travail comme dans la vie, enchaînent les voyages d’affaires éprouvants. Déterminés à lever le pied, ils s’offrent une semaine de congés entre mecs, avec pour seul objectif celui de décompresser. Ni espoirs ni attentes et pourtant, ce séjour à Ibiza fera basculer leurs existences. Entre rires, larmes, confessions, amour et amitié, venez prendre un bol d’air frais avec cette comédie romantique aux allures de feel-good !
CHRONIQUE EXPRESS
Il me semble bien que c'est la première fois que je lis une romance du point de vue de quatre personnages et je dois dire que c'est une très bonne surprise !
Nous avons ici deux amie d'enfance, Elena et Gabrielle, qui ont grandit dans le même petit village. Elena travaille dans le restaurant familiale, qui accueille majoritairement des routiers, et Gabrielle est secrétaire de mairie.
Elles ont économisé assez d'argent pour se payer une semaine de vacances à Ibiza.
Du côté des personnages masculins, Marius et Thomas, eux aussi sont des amis d'enfance, sauf que eux, ont un train de vie de luxe grâce à leur métier. Ils voyagent à travers le monde, brassent des contrats de plusieurs millions.
Quatre personnages, quatre personnalités différentes, même si, au final, il y aura un couple de "timides" et un couple "d'extravertis"...
J'ai bien aimé ce livre qui nous offre un petit coup de soleil et qui n'est pas avare en scènes sensuelles, mais juste ce qu'il faut. Il y a aussi de l'humour et de la bonne humeur !
Et puis, c'est intéressant de voir cette rencontre entre ces deux mondes, ce "choc des cultures" : Des filles au mode de vie modeste "de la campagne" vs des riches businessmen citadins.
Finalement, on comprend aussi que, malgré les apparences, ceux qui sont les "grandes gueules" sont peut-être ceux qui ont le plus de failles personnelles....
Ce livre est addictif et on a vraiment envie que tout le monde soit heureux (et en couple !).
Au début du récit, on comprend que leurs "romances respectives" ne devaient durer que le temps d'une semaine à Ibiza, notamment pour les filles, qui vivent dans un petit village où tout le monde est au courant de la vie des autres et où on sent que Elena, notamment, est un peu "étouffée" par ses parents, surtout sa mère...
Si vous souhaitez un livre avec deux romances pour le prix d'une, n'hésitez pas à lire "Ibiza nous voilà...." ! Pour ma part, j'ai passé un agréable moment de lecture et ça fait du bien !
Quelques citations :
"À peine arrivé-je à l’angle du bar que mon père passe la tête par la petite ouverture qui donne de la cuisine sur la salle et gueule : — Pas de frites pour toi Ricky ! Tu es déjà bien assez gras ! J’aimerais pouffer de rire comme ils le font tous, j’aimerais trouver ces blagues drôles et me foutre des dommages psychologiques qu’elles peuvent entraîner, mais je n’y arrive pas. Je n’y arrive plus. Je suis enfermée dans un rôle qui ne me ressemble pas, je suis enfermée dans un modèle de vie que je ne supporte plus et tout ça pour quoi ? Faire plaisir à mes parents ? Mais à quel moment est-ce que je compte penser à moi ? Merde, j’ai vingt-sept ans, ne serait-il pas temps que je m’affirme un peu ? Je ne vais pas rester l’éternelle serveuse tout ma vie quand même ! Ne serait-il pas temps que j’envisage enfin ce dont j’ai toujours rêvé ?".
"Pour n’importe qui, partir une semaine en vacances, surtout à mon âge, relève de l’habitude. Tous les étés, ils bourrent leurs valises de tout un tas de vêtements et traversent l’Europe ou le monde pour rejoindre une destination paradisiaque. Mais pas moi, pas nous. Je n’ai pas les moyens de le faire pour commencer et ensuite, je n’ai jamais quitté mon village natal. L’inconnu me fait un peu peur, même si je rêve de nouveaux horizons. Je suis hyper contradictoire comme fille, j’en ai totalement conscience".
"Malgré le luxe qui suinte des murs de ma villa et des quelques voitures de sport qui dorment dans mes garages, je passe ma vie coincé dans une valise. J’arpente le globe de part en part, reliant Asie et Amérique du Nord aussi souvent que nécessaire. Mais cette fois, je ne vais pas aussi loin et je me demande si ça sert réellement à quelque chose de me déplacer pour ça. Même si je me limite le plus souvent aux bureaux et aux salles de restau’, je vois du pays à longueur de temps. Pourquoi Thomas a-t-il pensé que ça me ferait du bien d’aller sur cette île ? Je commence à perdre le goût des petits plaisirs de la vie, ce qui me pousse à penser que, oui, ça sert à quelque chose."
"— Mate-moi ces chefs-d’œuvre de la nature pour l’amour de Dieu ! Ses doigts pressent ma mâchoire et me font tourner la tête, puis la dirigent vers notre gauche. Je cherche des yeux les filles dont il parle, je ne les trouverai pas aisément puisque l’extérieur de l’hôtel en est blindé, autant sur notre gauche qu’en face de nous, il va falloir qu’il me donne plus de précisions. Et puis, mon regard s’attarde sur une brune aux courbes voluptueuses, dont le bikini semble être créé spécialement pour son corps. Elle se déplace timidement et jette des coups d’œil anxieux dans tous les sens, son bras accroché à une seconde fille. — Putain de merde, lâché-je sans réfléchir. — Je prends la rousse ! Quelle rousse ? Quel groupe de femmes regarde-t-il précisément ? En dehors de cette bombe aux cheveux ébène et sa copine au carré blond, je ne distingue aucune autre personne qui vaille la peine de baver comme un puceau. — Oh la la, les dingueries que j’ai envie de lui faire, putain ! s’extasie mon pote en claquant ses doigts. — Tu parles de quelle rousse, Tommy ? — Ben elle, là ! Sans aucune pudeur, il pointe du doigt un groupe de filles à environ cinq lits d’extérieurs de nous et que je n’avais absolument pas remarqué. Une demi-seconde, je détache mon regard de la brune incendiaire qui murmure des trucs à sa copine, mais comme attiré par un métal aimanté, j’y suis très vite ramené. Cette femme est… incroyable. — T’as vu comment son string remonte sur ses hanches ? Bordel, j’ai jamais vu un cul aussi bien refait ! — Mouais, pas ma came… C’est viscéral, nécessaire, je continue d’admirer la sirène aux cheveux d’ébène et souris comme un gland quand je la vois rattraper le vase immense que sa pote manque de faire tomber. Elles ne sont pas habituées à tout ce faste, ça se voit d’ici. Soudain, alors qu’elle cherche un endroit où poser ses jolies fesses, son regard intercepte le mien".
"Tommy continue de détailler toutes les saloperies qu’il souhaite faire à la Kim Kardashian rousse, mais je ne l’écoute pas. Je ne l’entends carrément plus. Je suis hypnotisé par les iris sombres de cette femme, par la façon dont sa bouche pulpeuse s’entrouvre quand elle me découvre et par sa tresse qui se loge au milieu de sa poitrine. Une poitrine, ça ? Non, deux obus prêts à déchirer le morceau de tissu riquiqui qui tente pourtant de les contenir. Avec peine, je le devine. — Oh, tu m’écoutes ? s’époumone Tommy en claquant des doigts devant mes yeux. — Non… lâché-je sans plus d’explication. Il se tait, soufflé par une telle sincérité, puis tente de trouver ce qui m’a tant happé. Même sans tourner les yeux vers lui, je sais qu’il l’a dénichée… — Putain de sainte mère, cette paire de meules ! gueule-t-il sans se soucier qu’elle l’entende. Et justement, elle l’entend. Elle rougit, ses joues prennent une teinte rosée qui ne la rend que plus charmante et elle dissimule tant bien que mal sa poitrine derrière son bras fin. Je remarque quelques tatouages, mais n’ai pas le temps de m’y attarder que sa copine s’avance vers nous d’un pas déterminé, sans se soucier des clients qu’elle perturbe en passant devant eux, les sourcils froncés. — Merde, elle vient par ici ! Thomas reprend sa place initiale et joue les innocents, mais ça ne prend pas, elles l’ont vu beugler comme un dingue il n’y a pas dix secondes de ça. — Eh ! Ça va, tu t’emmerdes pas trop ? s’écrie la blonde, plantée face à Tommy. Merde ! Elle parle notre langue ! ça veut dire qu’elle a tout entendu et compris… D’instinct, je me lève et ne décroche pas mes yeux de la brune, dont le regard noir me déstabilise un instant. Elle est en colère ? Tout porte à le croire. — Je suis désolé pour… — Quoi, ton pote ne sait plus parler une fois qu’on le confronte ? me coupe la blonde. Cette femme n’a pas sa langue dans sa poche et ne compte pas lâcher l’affaire concernant les paroles de Thomas, à mon grand désarroi. Ce dernier, affalé comme s’il dormait, fait semblant de ne rien entendre et fuit les filles du regard. Attends, il… ronfle ? Mais il croit quoi ? Qu’il est devenu invisible ou quelque chose comme ça ? Qu’elles ne l’ont pas vu me parler il y a deux secondes à peine ? — Je te parle ! s’agace-t-elle en donnant un coup de genou dans ses pieds tendus à quelques centimètres d’elle. Mine de rien, ça a son petit effet puisque Tommy sursaute et se redresse d’un bond. — Oh ça va, bichette, on a rien fait de mal… — Bichette ? Il m’a vraiment appelée bichette ? Je meurs ! s’exclame-t-elle en se tournant vers sa copine".
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