Synopsis :
À 38 ans, Romy est épanouie dans son métier de pâtissière, mais elle rêve désormais de fonder une famille. Autour d'elle, toutes ses amies sont en couple et déjà mamans… Bien décidée à avoir un enfant envers et contre tout, la jeune femme envisage plusieurs solutions pour devenir mère, quitte à revoir ses idéaux. Ce qu’elle n’avait pas prévu dans son plan ? Sa rencontre avec Alistair, un charmant maçon anglais de onze ans son cadet, qui ne lui cache pas que la différence d’âge est loin d’être un problème pour lui… Mais est-il prêt à être père ? Au-delà de leurs âges respectifs, le jeune homme est tout juste en train de construire sa vie professionnelle, alors que Romy est installée et heureuse. Pourra-t-elle mettre son projet de vie entre parenthèses pour ce qui n’est peut-être qu’une amourette ?
[Chronique express]
Un soupçon d'imprévu m'a fait passer un agréable moment de lecture, comme toujours, avec l'auteure française Tamara Balliana et sa saga qui se déroule dans le petit village de Cadenel.
Cette fois-ci, c'est Romy, la boulangère du village, que nous allons suivre. Chose n'est pas commune, notre héroïne est âgée de 38 ans. Cela change de la plupart des romances contemporaines qui mettent en scène des jeunes femmes entre 25 et 30 ans.
Et autre élément "inédit" (pour ma part, en tout cas, parmi toutes les romances que j'ai lues !), c'est que le héros est beaucoup jeune qu'elle :Onze années les séparent !
Alistair, notre charmant jeune homme de 28 ans est un anglais qui s'est installé depuis peu à Cadenel, pour - entre autre - retaper sa maison familiale de vacances...Maison où il n'avait plus mis les pieds depuis un très long moment suite à un drame qui a marqué sa famille...
Son passé traumatisant fait qu'il n'envisage pas d'avoir d'enfants (en plus, vu son âge, ce n'est pas forcément une priorité et il peut se donner le droit de changer d'idée), contrairement à Romy, qui, à 38 ans, sait que son horloge biologique lui crie haut et fort que le temps presse surtout que notre héroïne a la réelle envie d'être mère un jour....
Alors oui, j'ai beaucoup aimé la personnalité de Romy, ses désillusions face à Simon, son "meilleur ami/sex friend" qui la fait tourner en bourrique jusqu'à l'humiliation....J'ai également aimé la manière dont elle fait la connaissance d'Alistair et la naissance de leur relation.....Il faut dire qu'il se dresse entre eux des obstacles "sociétaux" et "personnels", surtout de la part de Romy qui vit beaucoup au travers du regard des autres (c'est un peu normal quand on est la boulangère d'un petit village....Tout le monde la connait !!!), et du coup, fréquenter un "petit jeune", cela ne la tente pas vraiment au départ, même si, elle ne peut le nier, son attirance envers Alistair est flagrante.
Evidemment, nous avons le plaisir de revoir certains des personnages des précédents tomes qui continuent leur petit chemin de vie. Certains ont maintenant des enfants et cela fait vraiment plaisir de lire cette saga qui se déroule dans le petit village de Cadenel (même si, finalement, chaque tome peut totalement se lire indépendamment des autres !).
Alors certes, "Un soupçon d'imprévu" n'est pas mon tome préféré mais il reste néanmoins très agréable à lire et puis surtout, rien que pour la personnalité de Romy, ses déboires amicaux et "professionnels" (notamment avec son employée, Sabrina), ce livre se savoure comme une pâtisserie !
Quelques citations :
"Je crois que rien n’arrive par hasard, et le fait que je sois prête à sauter le pas, alors même que Simon est sur le point de décrocher un job stable et plus compatible avec la vie dont je rêve, me semble être un signe de l’univers plutôt encourageant. Nous sommes compatibles sexuellement, nous sommes amis, j’ai des sentiments pour lui et je suis persuadée que même s’il refuse de l’admettre, il en a pour moi. Il me semble être le candidat idéal pour devenir mon mari. Il ne me reste plus qu’à le convaincre. Comment faire ? Je n’en ai aucune idée".
"Plus je m’évertue à me hisser en haut de ce mur, plus cela me semble difficile. La pluie froide martèle mon dos, s’infiltre dans mon cou, glace mes mains. Mais c’est mon souffle qui devient de plus en plus difficile à maîtriser, car comble de malheur, je porte toujours cette maudite gaine qui me comprime l’estomac ! Combien de fois devra-t-on dire aux femmes que souffrir pour être belle n’attire que des ennuis ! La preuve : je risque de mourir d’une pneumonie car je n’ai pas réussi à escalader un fichu mur ! Le tout à cause d’un sous-vêtement en microfibres qui écrase mes bourrelets aussi bien que ma cage thoracique ! Ci-gît Romy, son obsession du ventre plat lui fut fatale. J’espère au moins que je servirai de leçon pour les générations futures. Alors que je suis à deux doigts de fondre en larmes – mais cette fois-ci de fatigue et d’énervement –, j’entends un homme s’exclamer dans mon dos :
— Mais qu’est-ce que vous faites là, les fesses en l’air ?".
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