dimanche 23 août 2020

Un secret entre nous [Chronique express]


Héloise Cordelles
Auto-édition Amazon (2020)
233 pages

Synopsis :
Quand deux lignes parallèles se croisent…Un couple uni par un contrat. Il souhaite échapper à son présent. Elle veut se préparer un avenir. Livia Jamison, une étudiante douce et déterminée, consacre tous ses efforts à concrétiser son rêve : devenir médecin. Néanmoins, lorsque Marek Langston l’humilie dès leur première rencontre, elle n’hésite pas à sortir de sa réserve et à le défier ouvertement. Ils se repoussent et s’agacent ; la tension entre eux est… électrique ! Et, parfois, il suffit d’une étincelle pour que s’embrasent les corps et les cœurs. Et s’ils étaient liés bien plus qu’ils ne le pensent ?

[CHRONIQUE EXPRESS]

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu une romance de l'auteure française Héloise Cordelles, quatre années, plus être plus exacte. Evidemment, je savais qu'elle avait continué à écrire durant tout ce temps mais je n'avais pas forcément eu l'opportunité ou l'envie de me replonger dans ses écrits. Voilà, chose faite avec "Un secret entre nous" dont le résumé m'a plu car je savais qu'il y aurait de la tension entre nos deux personnages principaux (et j'aime quand les "enemies to lovers"). 

Je ne suis pas surprise par la psychologie des personnages, avec une héroïne, Livia, douce et déterminée et un héros arrogant et bourru, Marek, qui se comporte même comme un vrai salaud vis à vis de Livia (le mec riche qui se croit supérieur aux autres...).

Ce qui est original avec cette histoire, c'est qu'il y a la relation "au plein jour" entre Livia et Marek, qui sont forcés de se côtoyer par la force des choses (merci aux enfants et aux chiens) mais il y a aussi ce secret (inavouable) entre eux (d'où le titre du roman), mais dont ils ignorent qu'ils partagent (oui, je sais c'est un peu nébuleux quand je l'écris ici mais ce "secret" prend tout son sens à la lecture du livre)....

Alors oui, j'ai passé un agréable moment de lecture, avec toujours cette tension, cette injustice (l'héroine qui est un peu "malmenée" par le héros), l'attraction irrésistible entre eux, les alliés de ce futur couple mais aussi les ennemis bien tête à claque, qu'Héloise Cordelles a toujours le don de nous introduire dans ses livres (en tout cas dans la plupart de ceux que j'ai lu....L'héroine arrive toujours à se faire pourrir la vie par des connards....ou des connasses...alors qu'elle n'a rien demandé !). Il est à noter qu'à la fin du livre, Héloise Cordelles nous tease avec un épilogue qui laisse présager une romance qui devrait arriver au fils de Marek, Brent, qui était enfant dans "Un secret entre nous" mais qui est maintenant devenu vétérinaire (sans blague !)....Je pense que je lirai cette suite quand elle sortira....

Quelques citations :

"Tout à coup, je m’arrachai à ce moment de folie. Les jambes flageolantes, abasourdie, je m’éloignai de lui, le souffle court. Il déglutit pour reprendre une respiration normale. Qu’est-ce qui m’arrivait ? Une minute plus tôt, je lui hurlais dessus et, l’instant d’après, je succombai à sa voix charmeuse et à la sensualité de son baiser. C’était impossible ! Pendant qu’il pressait sa bouche contre la mienne, j’avais ressenti un sentiment familier, comme si je le connaissais intimement. Or, tout ce que nous avions jamais échangé, c’étaient des réflexions caustiques pour agacer l’autre. D’où me venait cette impression d’être liée à lui ? La culpabilité m’avait fait perdre la tête. Sous le choc, je me dirigeai vers la porte quand il me saisit par le poignet. 
— Attends, Livia ! 
— Non ! répliquai-je, en me libérant de sa poigne. Mission accomplie, monsieur Langston ! Brent traite Blackie comme s’il était un pestiféré. Vous avez obtenu ce que vous vouliez ; je n’ai plus rien à faire ici. 
— Bon sang ! Il faut qu’on parle… Je levai le menton, les mâchoires crispées, en comprenant qu’il faisait allusion à notre baiser. 
— Il n’y a rien à dire, grondai-je, entre mes dents. C’était un moment d’égarement. Tu m’as consolée et je t’en remercie. Mais cela n’arrivera plus. 
— Tu en es sûre ? jeta-t-il sur le ton de la provocation. À ta place, je ne serais pas aussi catégorique. Tu sais à quel point c’est explosif entre nous… Tu m’agaces autant que tu m’attires. Ose dire que tu ne ressens pas la même chose. Tu as envie de me décapiter, mais, dès que je t’ai embrassée, tu as oublié ta rancœur pour te laisser aller dans mes bras… Je pinçai les lèvres. Inutile de me rappeler ma stupidité ! 
— Ça suffit ! Je vais rassembler mes affaires. 
— Tu crois que je vais te laisser repartir comme si de rien n’était ? 
— Marek, si tu veux un bon conseil : va te faire soigner !".







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire