Mon histoire d’amour a commencé par une lettre. Seulement, elle ne venait pas de l’homme dont j’allais finir par tomber amoureuse. Elle avait été rédigée par son adorable petite fille, Birdie Maxwell, qui l’avait envoyée au magazine pour lequel je travaillais. Une fois par an, mon employeur réalisait certains des souhaits de ses lecteurs. Seulement, cette rubrique ne rouvrirait pas avant plusieurs mois. Alors, j’ai décidé de me charger moi-même des vœux de la fillette. C’était inoffensif… Enfin, c’est ce que je pensais, avant d’aller trop loin. Un jour, pendant que j’exauçais un des vœux de Birdie, j’ai aperçu son père. Son père terriblement séduisant et célibataire. J’aurais dû arrêter de jouer à la bonne fée après ça. J’aurais dû en rester là. Mais ça a été plus fort que moi. J’ai créé un lien avec cette petite. Un lien qui m’a fait agir de manière irrationnelle. Comme quand j’ai débarqué devant leur porte.
CHRONIQUE EXPRESS
🌸 Romance avec un petit esprit de Noël, bien que le récit ne débute pas en hiver. (féérie et magie au rendez-vous !)
🌸 Héros qui a perdu sa femme décédée d'un cancer....La même maladie qui avait emporté la propre mère de l'héroïne
🌸 Une petite fille obstinée, qui adore les biscuits et les olives....Un gros chien de la race Dogue Allemand, qui "adoooore" les peluches...Et fait plein de bêtises....
🌸 Beaucoup de quiproquos, mais pas dans le sens négatif, plutôt dans les gaffes...
🌸 Sadie, l'héroïne, exerce un métier très sympa : elle écrit des chroniques dans un magazine new-yorkais à propos de ses expériences sur des rendez-vous avec des hommes et elle gère aussi les lettres du père Noël, quand vient la saison des voeux des enfants (et des lectrices).
"A une lettre du bonheur" n'est, certes, pas ma romance préférée du duo d'auteures américaines Vi Keeland et Penelope Ward, mais il a ce "je ne sais quoi" de très attachant, notamment grâce à Birdie, la fille de Sebastian, et Marmaduke, leur énorme chiot/chien qu'il faut éduquer aux bonnes manières, notamment freiner certaines de ses ardeurs...D'ailleurs jusqu'au bout, il nous en aura fait des bonnes grosses surprises bien chaudes ce gros chien pataud et attachant !!!
J'ai également apprécié le fait que soit abordé le problème de fertilité, suite aux cancers que doivent subirent certaines femmes dont l'avenir n'est pas forcément joyeux....
J'ai été happée par cette jolie romance et le couple Sebastian/Sadie est vraiment sensuel et explosif, tout en étant au départ sur la retenue, car il ne faut pas oublier que notre héros est veuf et doit veiller sur une gamine de 10 ans, tout en faisant tourner son restaurant.
Je n'avais pas vu venir certains rebondissements (notamment un très précisément...), ce qui fait que "A une lettre du bonheur" m'a tenue en haleine, même si, finalement, sur la majeure partie du récit, nos héros étaient "heureux" et il n'y avait pas de gros dramas avec engueulades et trahisons (comme dans la plupart des romances où à un moment, il y a une grosse séparation à cause d'un quiproquo injuste, voire absurde !). Les obstacles à la romance entre nos deux héros étaient causés par des éléments plus subtiles....
En conclusion, si vous aimez les jolies romances, avec beaucoup de positivité, malgré les thèmes de la maladie et du deuil qui y sont abordés, mais vus du côté de l'espoir et surtout des signes de l'après-vie (qui sont une évidence pour moi également), foncez sur ce livre, vous passerez un très agréable moment ! vous aurez peut-être même la chance d'avoir une petite larme d'émotion à la fin comme moi ! 😉
Quelques citations :
"— Suivez-moi. Je lui obéis, tel un petit toutou. Marmaduke nous avait précédés et était occupé à faire quelque chose dans le coin de la pièce. Sebastian se tourna
vers moi et pointa le chien du doigt.
— Ça, c’est nouveau. Peut-être que le cours d’aujourd’hui pourrait commencer par lui apprendre à arrêter de faire ça aux animaux en peluche de ma fille.
Je me penchai pour mieux voir, et je vis ce chien géant en train de frotter son entrejambe contre une tortue en peluche. Argh. Il avait même sorti son rouge à lèvres, si on pouvait le dire comme ça.
— Il copule avec une tortue, observai-je en fronçant le nez.
— C’est vraiment ce qu’il fait ? Je n’en étais pas certain. Vous avez sûrement plus d’expérience que moi.
J’écarquillai les yeux. Venait-il de me traiter de traînée ? Je clignai des yeux plusieurs fois.
— Pardon ?
— Eh bien, vous avez dit à ma fille que votre métier consistait à rédiger des articles sur vos rencontres amoureuses. Alors naturellement, j’ai supposé que vous sortiez avec un grand nombre d’hommes.
J’étais de plus en plus énervée. J’étais peut-être une menteuse, mais je n’étais certainement pas dévergondée.
— Ce n’est pas parce que je me rends souvent à des rendez-vous galants que je copule avec tout ce qui me tombe sous la main, contrairement à votre chien. Vous devriez probablement vous poser des questions sur vos habitudes. Votre animal a peut-être les mêmes passe-temps que son maître. À quoi ressemble votre vie sentimentale ? rétorquai-je en posant une main sur ma hanche.
Sebastian me fusilla presque du regard. Et puis mince alors. J’en fis de même. Je fus de nouveau distraite par Marmaduke qui commençait à mettre le paquet. Alors qu’auparavant, il faisait des mouvements de hanches au hasard, il était désormais en train de faire des va-et-vient comme s’il avait le feu aux fesses. Sans mauvais jeu de mots.
— Marmaduke, non ! hurlai-je à son attention.
Étonnamment, le gros chien s’immobilisa. Il resta figé là en plein mouvement du bassin, comme s’il ne s’était pas rendu compte qu’il avait du public avant d’être pris la main dans le sac. Je profitai du fait qu’il soit troublé pour m’approcher et lui retirer la tortue en peluche. Argh. Elle était… mouillée. Je ne voulais même pas savoir quel genre de fluide corporel canin j’étais en train de toucher".
"Deux semaines après cette horrible journée chez les Maxwell, je ne m’en étais toujours pas remise. La seule chose dont j’étais reconnaissante, c’était que Birdie n’avait pas été témoin de tout ça. J’espérais que Sebastian ne lui raconterait jamais ce qui s’était passé avec moi. J’aurais le coeur brisé si la fillette me voyait comme une personne malveillante".
"Après avoir raccroché, je restai à mon bureau, à secouer nerveusement mes jambes, à basculer sur mon fauteuil, à jouer avec mon stylo et à chiffonner du papier. Tout sauf me concentrer sur mon travail. Je finis par laisser tomber, et je me rendis au salon avec l’iPad en prévision de l’arrivée imminente de Sadie. Lorsqu’elle frappa enfin à la porte, rien n’aurait pu me préparer à ce que je vis de l’autre côté. En l’ouvrant, je me retrouvai face à Sadie qui portait une petite robe noire, avec seulement une cape de fourrure sur les épaules. Ses bottes en cuir lui arrivaient aux genoux, et ses longs cheveux blonds étaient plus ondulés que d’habitude. Elle était extrêmement sexy, et honnêtement, j’eus le souffle coupé un instant. Mon regard s’attarda sur ses yeux. Un lampadaire les éclairait juste assez pour faire briller le bleu de ses iris dans le noir. Putain, elle était magnifique. L’image de ces yeux en train de me fixer alors qu’elle se trouvait sous moi me traversa l’esprit. Sérieusement, Sebastian ?"
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