vendredi 29 juillet 2022

FIGHT & HOPE [Chronique express]


Léana Soal
Les Editions Addictives (2019)
550 pages


Synopsis :
Cora est joyeuse, volontaire et déterminée à réussir sa carrière de vétérinaire. Rien ni personne ne l'arrêtera ! Pourtant, dès son premier jour à la clinique, la jeune femme tombe sous le charme de son patron, Bennett. Celui-ci est charismatique, sexy, envoûtant... Trop beau pour être vrai ? Cora cède au désir, malgré les interdits et les secrets. Dans le même temps, elle rencontre Logan, le frère de Bennett, qui est l'exact opposé de son cadet. Ténébreux, ancien prisonnier, il recèle bien des mystères et l'inquiète tout autant qu'il l'intrigue...Et quand sa relation avec Bennett se termine avec fracas, Cora se retrouve malgré elle dans les bras et dans la vie du sombre bad boy. Entre mensonges et secrets, à qui pourra-t-elle se fier ?


CHRONIQUE EXPRESS

"Fight & hope" est un livre vraiment très prenant et addictif ! 

C'est une romance compliquée, avec une jeune femme qui fait des études pour devenir vétérinaire et qui va faire un stage dans un cabinet de vétérinaires, tenu par une mère et son fils....Bennet, le fils, est séduisant et va vite faire succomber Cora....Jusqu'à ce qu'elle apprenne que celui-ci est déjà marié....

Entre-temps, elle va rencontrer, de manière incongrue (et très embarrassante), Logan, le frère aîné de Bennet...Celui-ci ne lui ressemble pas du tout ! Il est très grand, très musclé et brun (alors que Bennet est blond et d'un gabarit plus "normal").....Cela va mal commencer entre Cora et Logan, car elle pense qu'il est un homme qui fait des combats de chiens clandestins....Hors, ce n'est pas du tout le cas....

Logan a aussi fait de la prison, et d'ailleurs, les hommes qui travaillent avec lui au refuge pour chiens, sont des anciens taulards en réinsertion....

L'histoire d'amour entre Logan et Cora va se dérouler en plusieurs étapes, l'auteure française, Léana Soal, nous fait passer par une multitudes de sensations.....Nous avons droit à la guerre des gangs, à des mafieux et des combats clandestins....Et des drames personnels vécus par notre héroïne, qui vont la toucher au plus profond de sa chair.....

Cora et Logan vont en baver énormément pour arriver enfin à une fin heureuse !.....Mon Dieu, que d'épreuves ils vont subir, autant l'un que l'autre !....En tout cas, une leçon à retenir de ce livre : Ne pas se fier aux apparences ! Car si Logan a l'aspect d'un homme dangereux, en fait, il est très gentil....Mais ses années en prison ont laissé des séquelles et parfois, il doit affronter ses "démons intérieurs"....

Cora, de son côté, est une jeune femme très courageuse ! J'ai beaucoup aimé sa façon de s'exprimer, sa force de caractère et son amour absolu pour Logan, envers et contre tous....

Les personnages secondaires sont aussi très intéressants, que ce soit la famille de Logan (sa mère, son frère et sa petite soeur), ses amis (les employés du refuge pour chiens, le mafieux avec qui il s'est lié d'amitié en prison, et sa petite famille...). Et mention spéciale aussi pour l'amie et collègue stagiaire de Cora, Brooke....

Les antagonistes sont cruels au possible, d'ailleurs, notre héroïne va en baver physiquement et psychologiquement !

Ce livre, quand vous le commencez, vous ne pouvez plus l'arrêter, tellement le récit est prenant et addictif !

Léana Soal a réussit à nous faire rêver, malgré la noirceur de l'univers dans lequel évoluent nos héros.....C'est une magnifique histoire d'amour, d'amitié et familiale...

D'ailleurs, le 2ème tome sera consacré à la petite soeur de Logan, qui devrait s'éprendre d'un des ex-taulards qui vient travailler au refuge pour chiens....Il va sans dire que je lirai cette suite car j'ai vraiment adoré cet univers de violence et de réinsertion, de sauvetage d'hommes et de chiens maltraités par la société.....

Je vous conseille totalement cette lecture, qui va vous faire passer par toutes les émotions possibles !.....Avec l'amour qui triomphe à la fin ! Magnifique !

Quelques citations :

"C’est ce moment que choisit un grand colosse au tee-shirt un peu trop serré pour la tonne de muscles qu’il habille, mal rasé et une arcade abîmée, pour venir poser ses deux mains calleuses sur le comptoir. – Bonjour. Si j’avais à peine prêté attention à sa dégaine négligée et à sa stature plutôt inquiétante, cette voix profonde me colle immédiatement la chair de poule. Je me sers de ma colère après Bennett pour me ressaisir, et plante mes yeux dans les siens. – Bonjour. C’est pour… ? Il me fixe à son tour, d’un regard perçant et provocateur qui aurait presque pu me faire reculer de deux pas si je n’étais pas aussi remontée. – J’ai un chien à faire examiner par le docteur Dikson, dit-il en montrant du doigt, derrière lui, un pitbull tenu par un autre homme et couvert de traces de morsures qui, pour certaines, saignent encore. Ma nausée s’amplifie. – Mon Dieu ! Mais que lui est-il arrivé ? demandé-je en faisant immédiatement le tour du comptoir pour venir m’agenouiller près du chien et voir de plus près l’étendue des dégâts. Mais à peine suis-je arrivée près de lui que le chien esquisse un mouvement de recul en grognant méchamment, tandis que le colosse m’attrape par les épaules pour me tirer en arrière. – Ne vous a-t-on jamais dit de ne pas vous approcher des chiens que vous ne connaissez pas ? gronde-t-il. Mmmh, je sens que je vais avoir du mal à être aimable. – Si je ne m’approche pas des chiens que je ne connais pas, vous pouvez m’expliquer comment je vais faire pour les soigner ? Hein, tête de nœud ? – Je ne vous ai pas demandé de le soigner mais d’appeler le docteur Dikson. Et lequel, d’abord, ducon ? Je n’ai pas le temps de lui adresser cette dernière pensée qui, pourtant, me brûle les lèvres puisque Bennett sort de sa consultation à cet instant et s’arrête net en le voyant, comme s’ils se connaissaient. – Logan ? – Bennett, répond l’homme lorsque celui-ci lui serre la main. – Encore des dégâts ? – C’est ça. – Ah oui, il est bien amoché, celui-là… Bon, tu me suis ?".

"Brooke et moi classons toutes les fiches d’intervention, puis mettons de l’ordre dans les plannings du lendemain et de tout le reste de la semaine. Je m’efforce de rester concentrée mais ne suis toujours pas calmée lorsque les deux grands types reviennent du couloir sans le chien et se dirigent vers la machine à café près de la salle d’attente. À les voir plaisanter devant la machine alors que leur chien est encore entre les mains de Bennett, mon sang ne fait qu’un tour. Je prends une grande respiration et contourne le comptoir pour venir me planter devant le grand brun qui m’a parlé tout à l’heure. Il tourne le regard vers moi en s’appuyant d’un bras contre la machine. Il a le visage puissant et le regard profond, mais ne m’impressionne pas. – Je sens que vous avez quelque chose à nous dire, marmonne-t-il. – En effet. Je voulais simplement vous dire que je trouve répugnantes les personnes comme vous qui se servent de leur chien pour satisfaire leur besoin de supériorité. Comme l’autre type se raidit, il lâche la machine et lui fait signe de ne pas intervenir tout en soutenant mon regard. Fidèle à moi-même, je continue. – C’est quoi qui vous excite, hein ? Est-ce que leur puissance vous permet de combler celle qui vous fait défaut ? Je le vois serrer la mâchoire tout en continuant de sourire poliment. – Logan, interrompt Bennett en rejoignant le comptoir avec un dossier. L’homme me nargue d’un clin d’œil avant de le rejoindre, et je n’ai d’autre choix que de reprendre ma place auprès de Brooke qui me félicite discrètement. – Bordel, tu as raison. T’es loin d’être une dégonflée, toi ! – Mademoiselle Walter, mademoiselle Collins, voici mon frère, Logan Dikson. Je manque de m’étouffer avec ma propre salive. – Il dirige un refuge spécialisé dans l’accueil de pitbulls et autres molosses destinés aux combats clandestins, et participe au démantèlement des réseaux concernés. Pour cette raison, il a régulièrement des arrivages de chiens en très mauvais état et la clinique étant impliquée dans son action, nous avons un partenariat pour la gestion des soins ainsi que des suivis comportementaux avant adoption. Là, je me sens particulièrement ridicule. Brooke, elle, pouffe de rire et me donne un petit coup de coude sous notre bureau. – Pour une fois, j’suis plutôt contente d’être une trouillarde… me dit-elle tout bas alors que je ne sais plus où me mettre".

"Je sens déjà à quel point je vais le détester, celui-là. J’ai du mal à comprendre comment deux êtres aussi différents peuvent faire partie de la même famille. Quoique là, tout de suite, je les maudis autant l’un que l’autre. Mis à part leurs yeux clairs, bleus pour Bennett et verts pour son frère, ils sont radicalement opposés. Bennett a un visage magnifiquement sculpté surmonté d’une fine couche de cheveux blond foncé parfaitement peignés, il est toujours bien rasé et sa silhouette svelte est juste à tomber par terre. Il est raffiné, ambitieux, brillant. Il attire automatiquement les regards féminins et possède un charme naturel à faire céder une nonne. Son frère, lui, est bien trop grand, bien trop large d’épaules, avec un torse et des biceps si épais qu’on dirait qu’aucun tee-shirt ne pourrait résister s’il venait à respirer trop fort. Il a des cheveux bruns ébouriffés, une barbe de deux jours qui lui donne une apparence négligée et un air de loubard qui ne m’inspire aucune confiance. En bref, je sens que je vais passer deux semaines d’enfer".

Il caresse doucement le chien sous la mâchoire sans rien répondre. – Alors, pourquoi ce refuge ? osé-je demander en attrapant mon baume. Il lève les yeux. Ils sont à peine un peu plus foncés que ceux de Bennett mais tout aussi perçants. Son regard me met aussi mal à l’aise que son silence et je regrette d’avoir tenté d’instaurer le dialogue. – OK, ce n’est peut-être pas une bonne question… Je commence le bandage après avoir posé le tulle gras et une compresse stérile, comptant les secondes qui se font de plus en plus lourdes jusqu’à ce qu’il réponde enfin. – Pour leur donner une seconde chance. À ces chiens comme à ces hommes. Ils sont dans la même catégorie, même s’ils appartiennent à deux espèces différentes. On les condamne pour ce qu’ils représentent, pour l’idée qu’on se fait d’eux sans chercher à savoir ce qu’ils sont vraiment. – Mmm… – Vous ne me semblez pas convaincue. Je fixe le bandage et passe à la suture du flanc. – Eh bien, disons que pour les chiens, je vous rejoins. Mais pour les hommes… Enfin, je veux dire, leur donner une deuxième chance, je conçois, mais dire qu’on les condamne pour ce qu’ils ne sont pas, excusez-moi mais je ne suis pas d’accord. S’ils ont été jugés et condamnés, c’est qu’ils ont commis un crime. Ou même plusieurs. – Attendez, il n’y a aucun tueur en série ici, ni violeur, ni pédophile. Les hommes qui travaillent dans ce refuge ont commis des délits de droit commun, des erreurs de parcours. Tout le monde n’a pas la chance d’être né sous une bonne étoile, dans la bonne famille, dans le bon quartier. Je suis là pour rectifier le parcours qui les a menés jusqu’à la prison et leur éviter d’y retourner parce qu’ils n’auront trouvé ni travail, ni place dans la société. Une nouvelle fois, il m’a cloué le bec. Et une nouvelle fois, il m’étonne par son état d’esprit, pas si « brute épaisse » que ça".

"Au même moment, une grande et belle jeune femme blonde apparaît derrière elle et me fait un signe de tête pour me saluer. – Oh, fait Nicole, confuse, Donna, voici Cora Walter, l’une de nos stagiaires. Cora, voici Donna, la femme de Bennett. Voulez-vous l’attendre ou lui laisser un message ? Je vais tomber. Mes jambes se mettent à trembler et ma gorge se serre comme jamais. Reprends-toi, Walter, tout de suite ! – Non… merci… Ça attendra lundi, je… je ne veux pas vous déranger en famille, excusez-moi… Je fais demi-tour en tentant de ne pas m’écrouler sur les marches du perron, ni dans l’allée de gravier que je redescends. Le monde est en train de s’écrouler autour de moi, toutes mes espérances s’effondrent, la confiance que je portais à Bennett vient d’être pulvérisée en l’espace d’un quart de seconde et mon cœur n’est plus que douleur. Je m’en veux d’avoir été aussi naïve et de n’avoir pas compris plus tôt ce qui, à cet instant, me semble tellement évident. Un pick-up rouge vient se garer derrière les autres voitures et j’aperçois les deux frères qui me fixent du regard, le brun au volant, le blond sur le siège passager. Il descend et se précipite vers moi, un sac en papier rempli de baguettes de pain sous le bras. – Cora ? Mais enfin qu’est-ce que tu fais ici ! Je lui envoie une gifle magistrale. – Je suis venue parce que j’avais des questions. Mais je n’ai plus besoin de te les poser, j’ai déjà suffisamment de réponses. Je le contourne et continue de descendre l’allée, passant à côté de Logan qui n’est pas descendu de son pick-up et m’observe, un bras posé sur sa vitre descendue. Je sors de la propriété et fonds en larmes dans la rue, essayant de continuer à marcher avant de m’écrouler sur le trottoir et de pleurer tout ce que je peux, les coudes appuyés sur mes genoux et mes mains cachant mon visage. Je comprends tout le sens de ses mises en garde, maintenant. Bennett est un enfoiré de menteur. Il se fiche de moi depuis le départ, il est marié, ne vit pas du tout chez ses parents mais n’avait simplement nulle part où m’emmener puisqu’il avait déjà un foyer. Je n’étais rien pour lui, rien du tout. Bordel, je me suis fait avoir en beauté. – Est-ce que ça va aller ? demande une voix à côté de moi. J’abaisse mes mains et découvre Logan qui me tend une petite bouteille d’eau. Je l’attrape, l’ouvre et en bois deux gorgées avant de me la vider sur la tête et de lui rendre. Si, en temps normal, sa simple présence m’aurait particulièrement agacée, à cet instant, il est la seule personne qui soit au courant du bouleversement qui me traverse, et je dois avouer que je lui suis reconnaissante d’avoir au moins tenté de me prévenir. – Merci. – Je suis désolé que vous l’ayez appris comme ça. Il s’assoit sur le trottoir à côté de moi, pose les bras tendus sur ses genoux et sourit. – Quand je vous ai dit qu’il fallait que vous lui parliez, j’étais loin de penser que vous débarqueriez ici aujourd’hui. – Je suis du genre à faire les choses tout de suite. – Je vois ça. – Et il m’avait dit qu’il habitait chez ses parents. Il baisse la tête entre ses bras en émettant un grognement sourd, puis la relève et me regarde. – J’aime beaucoup mon frère, mais je dois dire que c’est un sacré enfoiré. Je me relève et essuie l’arrière de mon jean. – Ouais, c’est mon avis aussi. Il se relève à son tour. – Est-ce que ça va aller ? – Oui, j’en ai vu d’autres. Je suis née pour les emmerdes et les déceptions. – Mademoiselle Walter… – Cora. Vous êtes le seul à avoir été honnête avec moi, alors appelez-moi Cora. – Bien. Cora, ne restez pas trop longtemps là-dessus. – Pas de risque. J’ai très mal, je suis très en colère et très blessée, mais je pense que Bennett a pris suffisamment de place dans ma vie sans l’avoir mérité. Je ne vais pas pleurer pendant dix jours. – Bien. Je compte sur vous pour Boston demain ? – Oui. Je lui apporterai une collerette pour éviter qu’il n’arrache ses bandages maintenant qu’il est sur pattes. Il me sourit et fourre les mains dans ses poches avant de faire demi-tour, et je rejoins ma voiture en bas de la rue".

"Quoi qu’il se passe, laissez-moi parler. Ensuite nous irons chercher vos affaires et vous viendrez vous installer chez moi. – Quoi ? – Vous allez devoir jouer le jeu si vous voulez avoir une chance que ça marche. Bennett ne va pas laisser tomber aussi facilement. Et si Donna se met à avoir des soupçons, ce sera pire. – Mais je n’ai aucune intention de faire croire que je suis amoureuse de vous ! De toute façon, vous n’êtes pas du tout mon genre et Bennett le sait très bien ! Il se met à rire. – Je n’ai aucune intention de prétendre que vous et moi avons des sentiments l’un pour l’autre. Nous dirons que nous avons… dérapé quelques fois, et qu’aujourd’hui nous sommes dans une situation qui nous force à envisager une vie commune. Ce sera bien moins difficile, pour vous comme pour moi. Si je suis soulagée qu’il ait conscience de l’ambiguïté de la situation, un autre détail me chiffonne. – Je n’ai aucune envie de venir habiter chez vous ! J’ai un appartement, une vie… Il se penche sur l’habitacle alors que je viens de m’asseoir au volant. – J’ai une vie aussi, à la base. Mais je crains que nous n’ayons plus vraiment le choix. Je referme ma portière et démarre en ignorant son petit sourire satisfait qui m’agace toujours autant".

"Elle plonge ses yeux dans les miens comme si elle allait me dire quelque chose d’extrêmement important. – Souvenez-vous toujours de cela, mademoiselle Cora. Quand il sera… Souvenez-vous toujours à quel point il est bon et généreux. – Quoi… Quand il sera quoi ?".

"– Vous savez, Logan est mon premier fils, celui qui a éveillé en moi l’instinct maternel, et je le connais mieux que n’importe qui. Je sais combien il est loyal, juste et droit. J’ai toujours été persuadée qu’il n’avait pas commis le crime pour lequel il a été condamné, tout simplement parce qu’il est exactement l’inverse de ce qu’il a voulu nous faire croire. Je suis émue de la voir se confier ainsi à moi, et dévoiler un amour sans faille pour son fils. Je cherche mes mots pour lui répondre, et finalement les seuls qui me viennent sortent totalement naturellement. – C’est un homme bien. Elle me sourit encore. – Oui. Et j’ai eu très peur pour lui jusqu’à aujourd’hui. Je sais que vous ne vous connaissez pas depuis longtemps, mais je sens que vous vous comprenez et que vous lui serez bénéfique. – Bénéfique ? – Logan est ressorti de prison avec… un corps différent, un comportement différent, des « amis » et des projets différents. Voyez-vous, même si je l’aime d’une manière toujours aussi inconditionnelle, c’est un peu comme si… Cora, j’ai perdu mon fils le jour où il a été condamné. Lorsqu’il nous est revenu, ce n’était plus lui. C’est comme si on l’avait échangé avec… un inconnu, tellement secret, tellement distant, tellement mystérieux… J’ai élevé un garçon doux, confiant, intelligent et prometteur. On m’a rendu un combattant de ligue underground capable de tuer de ses propres mains, lié d’amitié avec un parrain de la mafia et qui a décidé de vivre entouré d’anciens criminels. Un parrain de la quoi ? Si je me force à ne pas réagir puisque je suis censée tout savoir de lui et ne pas tomber des nues chaque fois qu’on aborde un sujet qui le touche de près ou de loin, je suis tout de même estomaquée par cette nouvelle information. Évidemment, je me doute qu’on ne rencontre pas que des enfants de chœur en prison, mais je ne m’attendais pas non plus à de telles extrémités. Je laisse ça dans un coin de ma tête et tente de ne pas me laisser aller à un jugement trop hâtif. Logan est un homme bon, qui m’a tendu la main et en qui je commence à avoir confiance".



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