Synopsis :
« Ça, c'est un signe ! » Qui ne s'est jamais fait cette réflexion a priori très anodine ? Par exemple après un rêve : et si la réponse à cet épineux problème qui vous hante depuis des mois vous avait été mystérieusement soufflée durant votre sommeil ? Et si cette intuition qui vous a poussé à décaler votre voyage vous avait miraculeusement sauvé du crash de votre avion ? Et s'il était possible de recevoir des signes de nos chers disparus ? Comment pourrions-nous alors les interpréter ? Comment pourrions-nous appréhender ce formidable langage qui s'offre à nous ? Prémonitions, songes, synchronicités, sensations de déjà-vu, intuitions... voilà autant de signes qui nous entourent et que nous recevons quotidiennement sans forcément y prêter attention. Et pourtant... Prendre conscience de leur existence et apprendre à les décrypter ouvre les portes d'une formidable connaissance de soi et permet de renouer avec l'essentiel.
[CHRONIQUE EXPRESS]
Anne Tuffigo est une médium que j'apprécie beaucoup. Je l'ai découverte il y a quelques années via la web émission BTLV sur Youtube et je l'ai toujours trouvée posée, intelligente et humaine.
C'est donc avec beaucoup de curiosité que je me suis lancée dans son livre "Il suffit parfois d'un signe".
Alors certes, j'ai bien aimé ce livre, mais il ne m'a pas vraiment appris rien que je ne connaisse déjà (en même temps, j'en connais un rayon dans la catégorie de l'ésotérisme et de l'au-delà....).
Il faut aussi préciser que son livre est préfacé par Bernard Werber, un auteur que l'on ne présente plus et qui fait partie des lumières de notre humanité (j'adore cet homme, sa façon de s'exprimer, son intelligence....Je pense aussi à Amélie Nothomb qui fait partie des ces gens que j'admire pour leur intelligence, leur clairvoyance et leur humanité...Bref, je ferme la parenthèse).
Pour revenir à "Il suffit parfois d'un signe", si vous êtes novice en matière de spiritualité, vous allez sans doute trouver ce livre très instructif....Personnellement, vu que j'ai de l'expérience en ce domaine, je ne suis pas surprise par les exemples cités dans le livre car des "signes" j'en ai eu dès le moment où j'ai commencé à m'intéresser à la spiritualité il y a quelques années et à demander justement ces fameux signes à nos fameux guides (nous en avons tous au moins un....Certains en ont plusieurs, au cours de leur existence, selon leur chemin de vie, les expériences pour lesquelles ils ont "signé" pour vivre leur vie sur Terre).....Je sais, en écrivant ces quelques mots, cela semble un peu perché, voire sectaire, mais dans la mesure où certaines religions sont "imposantes" dans notre société, pourquoi ne pas faire son coming-out spirituel et effectivement, admettre qu'il y a des choses "qui nous dépassent" dans ce monde et il suffit d'être attentif et de pousser sa curiosité intellectuelle pour avoir des preuves, des vérifications sur l'existence de cet au-delà....En même temps, il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir....Mais si vous tombez sur ma chronique, c'est que vous êtes un minimum intéressé par la mediumnité et donc votre ouverture d'esprit peut vous aider à chercher des réponses à ces questions que nous nous posons tous (le sens de notre vie, retrouver nos chers disparus après la mort etc...).
Pour ce qui est du style, je dois quand même mettre un bémol à ce livre. Anne Tuffigo a fait des études de lettres et a même été prof....Cela se ressent dans la manière de s'exprimer...Cela passe ou pas auprès des lecteurs....Personnellement, j'ai moyennement apprécié car certaines réflexions étaient finalement plus philosophiques qu'ésotériques et ce n'est pas ce que je recherchais en lisant un livre sur une médium.
Cela dit, je ne vous déconseille pas du tout la lecture de ce livre, surtout si vous voulez en savoir plus sur la manière de "percevoir" des signes de l'au-delà......Je vous recommande également de visionner ses interventions (sur YouTube, notamment) car c'est une femme vraiment très posée et très claire dans ses propos.
Bref, "Il suffit parfois d'un signe" est un livre intelligent, qui n'apportera pas forcément de réponses à ceux qui connaissent déjà le sujet des "signes de l'au-delà" mais qui pourrait charmer ceux qui veulent découvrir cet "autre-monde".....
Quelques citations :
"J’ai jeté toute ma rage, toute ma colère, tout mon chagrin et tout mon amour dans une lettre dans laquelle j’ai supplié qu’on m’envoie des signes. – À qui était destinée cette lettre, Anne ? À Dieu, à l’Univers, au génie de la lampe ? – Mieux que ça. Je me suis adressée à celle que je connaissais depuis toujours, à celle qui, dans son agnosticisme, avait toujours rejeté toute forme de spiritualité : ma mère. Je lui ai demandé de devenir ma correspondante de l’Au-delà. Et vous allez me trouver bien ironique, mais c’est vrai : mon courrier n’est pas resté lettre morte. – Vous avez su immédiatement que ces signes provenaient de votre mère ? – Ma mère a laissé son empreinte partout où elle le pouvait dans les nombreux signes que j’ai reçus d’elle peu de temps après son départ. Elle a inondé mes rêves de sa présence, revêtant l’apparence de ses trente ans alors qu’il aurait fallu que je m’imprègne des photos de notre album familial pour me souvenir de cette époque. Elle a disséminé son prénom dans des lieux improbables. Marie-Christine – c’était son prénom – devenait la fleuriste qui me préparait le bouquet que j’avais commandé, c’était l’inconnue qu’on appelle bruyamment dans un couloir de métro, l’auditrice de chaque première émission de radio que j’animais. J’avais mis tellement de mon âme dans cette demande de signes, qu’elle a sans doute décidé de frapper fort ! Et figurez-vous qu’elle m’a même envoyé un… SMS ! – Pardon ? Ils ont un signal WiFi, là-haut ? Elle est dingue, votre histoire ! C’est pour cela que j’aime tant mon métier ! – Un soir d’avril 2005, j’ai reçu ce message sur mon téléphone : « Joyeuses Pâques à tous les trois, Maman qui vous aime. » Il faut que vous sachiez que ma mère ne maîtrisait pas du tout la technologie moderne, et que c’était d’ailleurs un sujet de moqueries entre mon père, mon frère et moi. Elle s’énervait souvent, derrière une profonde mauvaise foi, parce que nous ne répondions soi-disant jamais aux messages qu’elle nous envoyait depuis son téléphone. En réalité, elle enchaînait les mauvaises manipulations, et les messages étaient souvent sans contenu ou avaient tout simplement atterri dans une autre boîte de réception de son répertoire. Ce SMS provenait d’un numéro contenant un nombre de chiffres anormalement élevé, dont j’ai cherché à retrouver l’expéditeur pendant des jours. Après avoir appelé les bureaux de poste, épluché les sites internet, j’ai compris que ce numéro de téléphone n’existait tout simplement pas. Ce n’est pas la prouesse extraordinaire réalisée avec un objet de notre quotidien qui m’a le plus touchée, ce jour-là : c’est l’humanité criante, l’humour et l’amour inscrits depuis toujours dans l’ADN maternel que je retrouvais, comme sauvés de son absence. Lorsque vos yeux ne voient plus ceux que vous aimez, mais que votre cœur les sent encore battre à l’unisson près de vous, quel camp rejoindre ? Celui de la raison, du mental ou celui de l’intuition, de la perception ? L’attitude que vous adopterez dans votre vie, les choix que vous ferez seront les résultats de ces grands combats intérieurs. Il y a toujours quelqu’un pour vous dire que vous vous racontez des histoires, que vous fabulez. Je veux bien continuer à fabuler, si c’est pour recevoir de grandes leçons de vie".
"Dans quel monde étrange vivons-nous donc ? Je rencontre chaque jour des hommes et des femmes qui souffrent de ne plus rien voir, de ne plus rien entendre ni ressentir. Ils sont pourtant équipés des meilleurs outils de communication et de vision que l’humanité n’ait jamais possédés ! Avec nos smartphones, nous pouvons, en un seul clic, nous parler, nous aimer, nous retrouver, nous quitter, nous cultiver ou nous assommer de jeux. Tout ceci le nez penché sur son écran – difficile alors, je vous l’accorde, de remarquer une plume posée sur le rebord d’une fenêtre ou un prénom inscrit fortuitement sur un mur dans la rue. La magie du divin a quitté progressivement le quotidien, alors que nous nous abreuvons de séries où le fantastique domine, où l’on mesure son pouvoir sur plusieurs vies dans de célèbres jeux vidéo dont les ados et les adultes raffolent. La fameuse 3D nous fait frissonner au cinéma, alors que nous ne maîtrisons plus du tout notre univers multidimensionnel…".
"Pactiser avec le diable, nous le faisons tous les jours ! Vous ne voyez pas ce à quoi je fais référence ? C’est pourtant ce que nous faisons quand nous lâchons la proie pour l’ombre : nous multiplions les aventures affectives par peur de la solitude, nous nous noyons dans l’alcool ou la nourriture pour remplir le vide, nous courons après l’argent par peur du dénuement, nous procrastinons par peur du lendemain. Derrière chacun de nos refus, de nos dénis, est tapie une peur qui attend de surgir. Je dis souvent à mes consultants qui me demandent la signification du diable dans le célèbre tarot de Marseille qu’il n’est que le reflet des peurs qui sommeillent en nous : il nous propose une solution illusoire d’apaisement en nous créant de nouveaux besoins. Il est la part obscure qui répond aux inclinations multiples de notre cœur.".
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