Amazon (ISBN Canada) (2020)
Sortie originale 2018
258 pages
Synopsis :
Chaque mois, pendant trois jours, un mystérieux brouillard rempli de créatures démoniaques envahit la planète. Depuis sa première apparition, dix ans plus tôt, je me suis assurée de protéger ma demeure contre ce danger. Aujourd’hui, la négligence de ma sœur a permis à quelque chose d’entrer. Un Mistwalker. Une part de lui réside maintenant en moi. Sa marque sur ma poitrine me rappelle constamment sa présence. Il me terrifie et menace de faire dérailler ma vie. Et pourtant, une part de moi est attirée par lui…Pendant des années, j’ai rôdé dans la Brume, attendant patiemment de pouvoir rejoindre ma magnifique Jade à la chevelure de feu. Maintenant que les humains ont déchiré le Voile, plus rien ne m’empêche d’entrer dans le monde mortel pour la réclamer. Elle est ma conjointe. Je ne lui permettrai pas de se cacher de la vérité qu’elle refuse de reconnaître. J’ai été créé pour elle. Je suis son plus grand souhait.
[CHRONIQUE EXPRESS]
Ayant envie de lire une romance paranormale, j'ai été intriguée par la couverture de ce livre ainsi que son synopsis. Alors la curiosité l'a emporté et je dois dire que j'ai été surprise à de nombreuses occasions dans ce livre. Tout d'abord, même s'il est décrit comme un tome 1, il peut se lire comme un one-shot puisque l'histoire entre Jade et le Mistwalker est achevée à la fin du livre, avec un épilogue de conclusion. Je suppose que les prochains tomes seront consacrés à d'autres créatures issues de cette ombre qui envahit la Terre 3 jours par mois ?
Pour revenir à la romance entre Jade et le Mistwalker, qui se prénomme Kazan, je trouve qu'elle est un peu rapide et surtout, je ne m'attendais pas à autant de scènes de sexe....Après, en me renseignant un peu plus sur l'auteure canadienne, Regine Abel, j'ai compris qu'elle était une experte dans les romances érotiques entre des humaines et des créatures venues d'ailleurs....Bon OK.....Mais il vaut mieux en être averti quand on débute ce livre.
L'histoire est tout de même prenante, je voulais connaître la fin donc c'est que j'y ai néanmoins trouvé un certain intérêt. Mon personnage préféré est Kazan car Jade a parfois un comportement assez égoïste.
Pour ce qui est des côtés négatifs, je m'étonne que l'on ne revoie plus du tout Laura, la soeur de Jade (elle est légèrement évoquée à la fin du livre), puisque au début du roman, les deux soeurs sont ensemble et c'est d'ailleurs à cause d'une bourde de Laura que Jade se fait "attraper" par le Mistwalker.
Le phénomène de cette ombre existe depuis neuf années sur Terre et c'est dommage qu'il n'y ait pas plus de détails à ce propos. On ressent au début comme une aura de danger mortel, un peu à la manière de "Bird box" et finalement, bah ça s'amenuise peu à peu pour tourner essentiellement sur la romance et les nombreuses parties de jambes en l'air entre nos deux héros.....
Pour les agents "hommes en noir" chargé de faire le ménage après le passage des Mistwalkers, j'ai trouvé certaines scènes très caricaturales notamment pour celui qui détestait Jade.....
En conclusion, ce livre n'est pas transcendant mais il reste relativement divertissant. Si vous aimez les scènes olé olé, vous serez ravis (en plus, Kazan, dans son apparence humaine, est un artiste qui réaliste des peintures érotiques.....Et ces peintures, qui sont censées représenter les fantasmes de Jade....A mon avis, elles représentent surtout les fantasmes de Regine Abel vu le style de livres qu'elle a écrit....).....Est-ce que je relirai un autre livre d'elle ? Pourquoi pas, notamment en été, comme lecture sans prise de tête, pour passer le temps, mais très franchement, il y a tellement de romances paranormales qui sont beaucoup plus élaborées niveau scénario ! (même si son idée originale de brume était intéressante !....Encore que d'autres auteurs, beaucoup plus connus qu'elle l'ont déjà fait avant, si vous voyez ce que je veux dire....).
Quelques citations :
"— Qu’est-ce que tu fais, Jade ? demanda Laura, la peur et la confusion s’insinuant dans sa voix.
— Ramasse tes affaires, dis-je d’un ton sec. Tu vas passer le reste de la Brume dans le bunker.
— Quoi ? demanda-t-elle sur un ton incrédule. Elle me dévisagea, bouche bée, tandis que je faisais un paquet avec ses draps et ses oreillers.
— D’accord, j’ai sérieusement merdé, mais tu ne peux pas simplement m’enfermer dans le sous-sol comme une enfant indisciplinée.
— Désolée ?! Tu crois être désolée ? hurlai-je. En ce moment, j’ai envie de t’étrangler. Tu avais UNE putain de chose à faire et c’était de t’assurer que ta saloperie de fenêtre était fermée ! Mais tu étais bien trop obsédée par ton putain de téléphone, dis-je d’un ton cinglant en pointant d’un doigt furieux l’appareil qu’elle tenait encore dans sa main. Tu es tellement irresponsable et tu as eu l’audace de faire l’impertinente quand je t’ai demandé d’aller revérifier. Tu nous as presque tuées toutes les deux. Laura tiqua et se replia davantage sur elle-même à chacune de mes paroles cinglantes. J’avais honte d’engueuler ma sœur de la sorte. En dépit de tous ses défauts, je n’avais jamais disjoncté de la sorte avec elle. Mais la terreur continuait de courir dans mes veines, ainsi qu’une partie de ce Mistwalker".
"Nul ne savait ce qui en avait été la cause, mais tout le monde soupçonnait nos gouvernements d'en être responsables. Neuf ans plus tôt, le 26 mars, un peu après vingt heures, de terrifiants bruits de déchirement avaient été suivis par une série de lumières vives qui avaient flashé à travers toutes les villes de la planète. Les gens avaient appelé cet événement la déchirure du Voile entre notre dimension et une autre. De ces failles, un épais brouillard s'était déversé sans fin, engloutissant le monde et amenant avec lui d’innombrables créatures cauchemardesques. Durant les trois jours qu'avait duré la Brume, des millions de gens avaient disparu à tout jamais. Nous avions divisé les créatures de la Brume en deux catégories : les Marcheurs et les Bêtes. Même si personne n'avait survécu à une exposition à la Brume pour dire ce qui rôdait à l'intérieur, lorsqu'elle se retirait après trois jours, les créatures qui n'étaient pas parvenues à retourner dans leur dimension avant la fermeture des portails mouraient, laissant derrière elles des statues de cendre à leur image. Nous ne savions pas si le soleil, l'air ou quelque chose d'autre en était la cause. Mais cela correspondait étrangement aux histoires de vampires exposés à la lumière du jour. J'ignorais pourquoi nous les appelions les Marcheurs puisqu'ils n'avaient pas de jambes et ressemblaient plutôt à des spectres sombres dénués de visage mais dotés de bras et de mains similaires à ceux des humains. Les statues des Bêtes variaient grandement de taille et de forme, allant de petites créatures à peine plus grandes qu’un renard jusqu’à de gigantesques monstruosités comparables à un bâtiment. Toutefois, le moindre toucher ou une simple brise suffisait à faire s'écrouler ces « sculptures » de cendre".
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