mercredi 8 juillet 2020

Te résister [Chronique express]

Annabelle Bach
Les Editions Harlequin (HQN) (2020)
171 pages
Prix Amazon

Synopsis :
Du jour au lendemain, Elina a tout quitté pour s’installer à la campagne. La raison ? Son père, le seul homme qui ait jamais compté pour elle, lui a proposé de travailler à ses côtés sur le domaine agricole familial. Et, si elle ne connaît pas grand-chose au métier d’agricultrice, qu’à cela ne tienne ! Elle a bien l’intention de lui venir en aide et de montrer à ses collègues de sexe masculin de quoi elle est capable. À commencer par Bertrand, le nouveau bras droit de son père, cet homme sombre et autoritaire qui la rabaisse dès qu’il en a l’occasion. Derrière cette façade, quelque chose chez cet homme l’intrigue. Son regard laisse paraître une faille, un rien imperceptible qui transforme peu à peu la haine qu’elle lui porte en attirance…

[CHRONIQUE EXPRESS]

Certes, ce livre n'est pas épais mais l'histoire reste prenante à tel point qu'à partir du moment où j'ai commencé l'histoire, je l'ai lue jusqu'à la fin sans interruption. Bon, en même temps, le schéma "Enemies to lovers" est celui que je préfère dans les romances donc je savais que ce livre allait me plaire !

Il est écrit à la 3ème personne, et ce n'est pas plus mal car au fur et à mesure de mes lectures, je me rends compte que si l'histoire est décrite du point de vue de l'héroïne (ce qui est souvent le cas dans les romances), et bien certaines demoiselles peuvent m'agacer avec leur manière de penser et de réagir....Avec un récit à la 3ème personne, nous prenons un peu plus de recul et dans  "Te résister", c'était le style narratif qu'il fallait.

Donc, oui, j'ai bien aimé l'héroïne, Elina, une jeune femme de 34 ans qui revient "vivre chez son père" dans les vignes, après avoir fait une petite carrière à Paris (qui s'est soldé par la fermeture de l'entreprise où elle travaillait d'où son envie de changer d'air, et de retour aux sources dans la nature, auprès de son père vieillissant, sa mère étant décédée quand elle n 'était encore qu'une petite fille).

Ce que j'aime chez Elina, c'est son courage et sa force de caractère. Elle sait que son statut de "fille du patron" pourrait jouer en sa défaveur auprès des employés de son père et c'est donc pour cela qu'elle fait profil bas et accepte les tâches les plus "pénibles" sans broncher (en plus, elle n'est entourée que d'hommes, donc elle a encore plus l'obligation de "faire ses preuves", comme toutes les femmes dans ce genre de situation...)....L'obstacle qu'elle va rencontrer dans sa "nouvelle vie professionnelle", c'est Bertrand, le bras-droit de son père, en qui il a toute confiance (on est presque à se demander s'il ne le considère pas comme son fils....En tout cas, c'est son bras-droit !)....Elina ne le connait pas car il a été embauché quand elle vivait encore à Paris....Leur premier contact va être froid, très froid (à cause de Bertrand).....Et leur relation ne va guère s'arranger au fils des semaines où ils vont travailler ensemble (il ne faut pas oublier que Elina est la subordonnée de Bertrand, tout en étant la fille du propre patron de Bertrand....C'est délicat comme situation...).

Alors oui, j'ai aussi bien aimé Bertrand, même si parfois son côté froid et taciturne était un peu too much.....

La manière dont leur romance va se concrétiser est étrange et presque prise "à l'envers" de ce que l'on s'attend habituellement ! 

J'ai donc passé un agréable moment de lecture. Je déplore peut-être un manque de scènes un peu plus romantiques, voire sensuelles, mais bon, avec Bertrand, et même avec la personnalité d'Elina, ce n'était clairement pas gagné car ce sont un peu deux "handicapés de l'amour" ! 

Ce livre correspond bien à ce qu'on attend des petites lectures légères chez Harlequin et devrait se savourer aisément cet été sur un transat à la plage !






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