Auto-édition (2018)
254 pages
Synopsis :
Sven aime la mer. Il aime les raids, il aime les femmes, il aime son peuple et l’aventure mais... depuis peu, il se prend à rêver de semailles et de moissons, de terres et de cultures et, pourquoi pas, d'une femme, d’un foyer, d’une famille. Une grande expédition est prévue au printemps. Les rives anglo-saxonnes. Cela tombe bien ! Il paraît que leurs femmes sont belles et leurs terres fertiles. C’est décidé : il en sera. Une épouse, une ferme, un commerce florissant vers le Jutland, et à lui le bonheur d’une vie nouvelle ! Mais quand on n’est rien d’autre, aux yeux de la femme de ses rêves, qu’un païen, un barbare, un envahisseur aux mœurs cruelles... quand on est l’amant d’une femme jalouse et le sujet d’un roi cupide... l’entreprise s’annonce difficile ! L'histoire d'un amour improbable au temps des grandes invasions vikings.
[CHRONIQUE EXPRESS]
Je dois dire que j'ai été très agréablement surprise par la richesse culturelle de ce livre, qui est pourtant, à la base, une romance historique. Seulement voilà, ici, nous abordons les invasions vikings au IXème siècle et l'auteure française Aurélie Depraz semble passionnée par le sujet car elle en connait un rayon sur ces peuples et n'hésite pas à nous instruire dans son livre. Et vous le savez maintenant, j'adore les livres qui m'apprennent des choses, surtout quand ce sont des romances (lier l'utile à l'agréable...).
Et pour ce qui est des Vikings, étant normande, m'étant mariée et ayant fait baptiser mes enfants dans une abbaye millénaire, qui fut d'abord un monastère à partir du VIème siècle puis ravagé par les Vikings à la même époque où se déroule le récit du livre, évidemment, je peux vous assurer que je me sens concernée par "L'amour, la mer, le sang et le fer".
Pour revenir à l'histoire d'amour, à proprement parler, de ce livre, évidemment, c'est romantique, ça prend aux tripes car cette période est rude, sauvage et cruelle. Sven est un viking, originaire de ce qui est actuellement le Danemark. C'est un guerrier puissant mais ses rêves de tranquillité, de vouloir fonder une famille, s'installer dans un petit lopin de terre et d'arrêter les raids à travers les mers lui pèsent de plus en plus.
L'occasion de changer sa vie va arriver au moment où il va aborder les côtes anglaises. Et l'amour va frapper à sa porte, littéralement, même si, au départ, Sven a dû mal à réaliser ce qui lui arrive car bien évidemment, de par son statut, les femmes, les conquêtes faciles faisaient partie de son mode de vie. En plus, nous apprenons que les vikings, autant femmes qu'hommes, ont des moeurs plutôt "libérées" alors évidemment, tomber sur la fragile et délicate Aalissia, cela va bouleverser totalement sa façon de penser et d'appréhender la vie (et l'amour).
Evidemment, sa conquête du coeur de la jolie anglaise âgée de 18 ans, va être longue car la jeune fille est farouche, elle a subit le traumatisme du massacre de nombreux villageois et elle doit s'occuper de ses deux jeunes frères - qui ne sont encore que des enfants de 7 et 8 ans, ainsi que de la fille (âgée de 12 ans) de ses voisins, qui sont morts lors du raid viking....
Sven va devoir la jouer fine pour apprivoiser Aalissia car même s'il la revendique comme une "prise de guerre", d'autres vikings pourraient se rendre compte qu'elle représente une faiblesse, une faille chez lui et pourraient en profiter (d'ailleurs, certains ne vont pas se gêner...).
Et Aalissia, même si elle est prude et prudente, elle ne peut pas non plus ignorer son attirance pour le puissant viking, aux yeux bleus perçants, qui fait tout pour se faire accepter par elle.
J'ai énormément aimé la manière dont Aurélie Depraz a fait éclore leur amour, petit à petit, avec les diverses obstacles qui se sont dressés sur leur route, leur montrant réciproquement à quel point l'un comptait pour l'autre.
Les personnages secondaires sont aussi très intéressants, autant les "méchants" que les "gentils".
En conclusion, ma lecture est un coup de coeur. J'ai dévoré ce livre qui est si riche en émotions (mais aussi en culture viking, je le répète !). Je vous recommande totalement "L'amour, la mer, le fer et le sang" !
"Mais enfin, Sven ! C’est toi qui dis ça ? Un jarl ? L’un de nos meilleurs guerriers ? Notre meilleur navigateur ?
− Je veux plus, Leif. Une femme, une terre cultivable, des fils, des filles. Quelque chose à construire plutôt qu’à détruire. Semer plutôt que piller. Donner la vie plutôt que la mort.
Leif n’en croyait pas ses oreilles. A vingt-six et vingt-huit ans, Sven et lui avaient navigué sur presque toutes les mers connues. Ils avaient ravagé les côtes franques, flamandes, frisonnes, gasconnes. Suivi Björn et Hasteinn en Méditerranée. Fréquenté tous les comptoirs, tous les ports, toutes les baies, toutes les criques de la mer Baltique. Ils avaient combattu ensemble, versé le sang, bravé des tempêtes et amassé de fabuleux butins. Sven était reconnu comme l’un des plus valeureux combattants de tous les clans danois réunis. Il dessinait lui-même la quille et le gréement de leurs bateaux. Il comprenait la mer comme nul autre et, dès les premières douceurs du printemps, dormait à même les planches de son bateau. Jaloux de sa liberté, doté d’une bougeotte sans pareille et d’une insatiable soif de découvertes, il n’avait jamais exprimé le moindre goût pour une vie stable et sédentaire, une vie de fermier – et encore moins une vie de famille".
"– Une dernière chose… Par tous les dieux.
– On dit que vous êtes invincibles… Ce n’était pas pour lui déplaire…
– ... est-ce vrai ? Sven, non sans orgueil, savoura le compliment. Mais elle avait besoin d’être rassurée. Il joua franc jeu jusqu’au bout.
– Nous ne sommes que des hommes, Aalissia. Avec leurs forces… Il lui caressa la joue. … et leur faiblesses".
Et pour ce qui est des Vikings, étant normande, m'étant mariée et ayant fait baptiser mes enfants dans une abbaye millénaire, qui fut d'abord un monastère à partir du VIème siècle puis ravagé par les Vikings à la même époque où se déroule le récit du livre, évidemment, je peux vous assurer que je me sens concernée par "L'amour, la mer, le sang et le fer".
Pour revenir à l'histoire d'amour, à proprement parler, de ce livre, évidemment, c'est romantique, ça prend aux tripes car cette période est rude, sauvage et cruelle. Sven est un viking, originaire de ce qui est actuellement le Danemark. C'est un guerrier puissant mais ses rêves de tranquillité, de vouloir fonder une famille, s'installer dans un petit lopin de terre et d'arrêter les raids à travers les mers lui pèsent de plus en plus.
L'occasion de changer sa vie va arriver au moment où il va aborder les côtes anglaises. Et l'amour va frapper à sa porte, littéralement, même si, au départ, Sven a dû mal à réaliser ce qui lui arrive car bien évidemment, de par son statut, les femmes, les conquêtes faciles faisaient partie de son mode de vie. En plus, nous apprenons que les vikings, autant femmes qu'hommes, ont des moeurs plutôt "libérées" alors évidemment, tomber sur la fragile et délicate Aalissia, cela va bouleverser totalement sa façon de penser et d'appréhender la vie (et l'amour).
Evidemment, sa conquête du coeur de la jolie anglaise âgée de 18 ans, va être longue car la jeune fille est farouche, elle a subit le traumatisme du massacre de nombreux villageois et elle doit s'occuper de ses deux jeunes frères - qui ne sont encore que des enfants de 7 et 8 ans, ainsi que de la fille (âgée de 12 ans) de ses voisins, qui sont morts lors du raid viking....
Sven va devoir la jouer fine pour apprivoiser Aalissia car même s'il la revendique comme une "prise de guerre", d'autres vikings pourraient se rendre compte qu'elle représente une faiblesse, une faille chez lui et pourraient en profiter (d'ailleurs, certains ne vont pas se gêner...).
Et Aalissia, même si elle est prude et prudente, elle ne peut pas non plus ignorer son attirance pour le puissant viking, aux yeux bleus perçants, qui fait tout pour se faire accepter par elle.
J'ai énormément aimé la manière dont Aurélie Depraz a fait éclore leur amour, petit à petit, avec les diverses obstacles qui se sont dressés sur leur route, leur montrant réciproquement à quel point l'un comptait pour l'autre.
Les personnages secondaires sont aussi très intéressants, autant les "méchants" que les "gentils".
En conclusion, ma lecture est un coup de coeur. J'ai dévoré ce livre qui est si riche en émotions (mais aussi en culture viking, je le répète !). Je vous recommande totalement "L'amour, la mer, le fer et le sang" !
"Mais enfin, Sven ! C’est toi qui dis ça ? Un jarl ? L’un de nos meilleurs guerriers ? Notre meilleur navigateur ?
− Je veux plus, Leif. Une femme, une terre cultivable, des fils, des filles. Quelque chose à construire plutôt qu’à détruire. Semer plutôt que piller. Donner la vie plutôt que la mort.
Leif n’en croyait pas ses oreilles. A vingt-six et vingt-huit ans, Sven et lui avaient navigué sur presque toutes les mers connues. Ils avaient ravagé les côtes franques, flamandes, frisonnes, gasconnes. Suivi Björn et Hasteinn en Méditerranée. Fréquenté tous les comptoirs, tous les ports, toutes les baies, toutes les criques de la mer Baltique. Ils avaient combattu ensemble, versé le sang, bravé des tempêtes et amassé de fabuleux butins. Sven était reconnu comme l’un des plus valeureux combattants de tous les clans danois réunis. Il dessinait lui-même la quille et le gréement de leurs bateaux. Il comprenait la mer comme nul autre et, dès les premières douceurs du printemps, dormait à même les planches de son bateau. Jaloux de sa liberté, doté d’une bougeotte sans pareille et d’une insatiable soif de découvertes, il n’avait jamais exprimé le moindre goût pour une vie stable et sédentaire, une vie de fermier – et encore moins une vie de famille".
"– Une dernière chose… Par tous les dieux.
– On dit que vous êtes invincibles… Ce n’était pas pour lui déplaire…
– ... est-ce vrai ? Sven, non sans orgueil, savoura le compliment. Mais elle avait besoin d’être rassurée. Il joua franc jeu jusqu’au bout.
– Nous ne sommes que des hommes, Aalissia. Avec leurs forces… Il lui caressa la joue. … et leur faiblesses".
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