Tamara Balliana
Les Editions Montlake romance (2018)
286 pages
Synopsis :
Zoey est une fashionista célibataire et heureuse : jolie et sûre d’elle, son fidèle groupe d’amies et son travail de créatrice de mode canine suffisent à son bonheur. Mais sa vie bascule brutalement lorsqu’elle se retrouve mêlée au meurtre d’une blogueuse mode, qui n’est autre que la maîtresse du chien-mannequin vedette de sa marque. L’inspecteur chargé du dossier, le beau Tom McGarrett, déteste cordialement Zoey, qui le lui rend bien. Entre les rebondissements de l’enquête et les changements dans leurs vies respectives, leurs routes ne cessent de se croiser, pour le pire… mais peut-être aussi pour le meilleur ?
Ce troisième tome nous permet de retrouver deux personnages que nous avions découverts dès le début de la saga. Rien ne laisser à penser que ces deux-là pourraient avoir une histoire d’amour ensemble et finalement, si, le sexy lieutenant Tom McGarrett, ancien prétendant de l’héroïne du premier tome va finir par se rapprocher de Zoey, la plus « indépendante » du groupe d’amies. Pourtant, rien au début du récit, rien n’est fait pour que ces deux-là s’apprécient, bien au contraire car il semble régner une certaine animosité entre ces deux-là. Ils vont pourtant être obligés de se croiser régulièrement puisque Zoey va être embarquée dans une histoire de meurtre qui accuse directement son patron (qui reste introuvable) et devinez qui va enquêter sur cette affaire ?.....
Encore une fois, j’ai passé un très bon moment de lecture avec cette comédie romantique légère et rafraichissante. C’est toujours un plaisir de retrouver ce groupe de copines et les beaux mâles qui les entourent. Vivement la sortie du 4ème tome !
Ce que j’ai aimé dans ce livre :
1#-Des nouvelles des anciens personnages : En effet, nous apprenons SPOILERS qu’Amy et Cole se sont mariés puisque Zoey et Tom se retrouvent dans le même avion pour retourner à Boston….Je suis très heureuse pour le couple du premier tome car ils m’avaient laissé une très bonne impression, surtout le super sexy Cole.
2#-Comme chien et chat : Oui, on peut carrément dire qu’entre Zoey et Tom, c’est la guerre ! Même si Zoey reconnaît que Tom est sexy (et qu’elle le mettrait bien dans son lit), ces deux-là s’insupportent mutuellement et ont chacun des préjugés sur l’autre. Du coup, c’était assez intéressant de voir l’évolution de leur relation qui va finir en histoire d’amour (car ce n’était pas gagné d’avance).
3#-L’humour : Comme toujours, l’auteure arrive à nous faire passer un bon moment de lecture ce 3ème tome. Même si la trame de fond est plutôt tragique (enquête sur un meurtre), la désinvolture et l’arrogance de Zoey arrivent à débrider la situation comme dans une bonne comédie romantique.
Ce que je n’ai pas aimé :
Que dire à part que je ne suis pas très fan de la couverture du livre, mais ça, je l’ai déjà signalé à propos des deux précédents tomes !
Quelques citations :
« Du haut de mon mètre soixante-dix, sans stilettos, j’affiche des mensurations à faire pâlir un bon nombre de mes congénères féminines. Des formes là où il le faut, un ventre aussi plat que les prairies du Nebraska et une peau aussi douce qu’au jour de ma naissance. Si vous êtes amateur de brunettes aux yeux bleu-gris, je suis forcément votre genre ».
« Quelques minutes s’écoulent et une voix grave me demande :
— Peux-tu t’installer sur ton siège ? Tu es sur le mien, là. Je lève les yeux vers le malotru qui ose me parler aussi familièrement alors qu’on ne se connaît pas, et comprends immédiatement mon erreur. Ce n’est pas un inconnu. C’est Tom McGarrett. Stupéfaite de le trouver là, je réplique avec le plus d’aplomb possible :
— Je crois que c’est celui du milieu, le tien. Je t’en prie, vas-y. Je me garde bien de me lever, de peur qu’il en profite pour me déloger plus facilement. Je fais juste pivoter mes jambes en direction de l’allée pour lui laisser la place de se faufiler.
— Je suis désolé, Zoey, mais j’ai le siège côté allée.
— Je ne crois pas, non.
— Si, j’ai payé un supplément pour avoir ce siège.
— Ils ont dû oublier de le noter. Il soupire et me montre son billet.
— C’est écrit ici, j’ai le siège C. Et le C, c’est côté allée comme tu peux le voir. Il me désigne le petit écriteau indiquant les emplacements.
— J’ai une toute petite vessie. Je vais me lever souvent pendant le vol et je vais te gêner.
— Je devrais survivre si tu te lèves une ou deux fois.
— Ça sera peut-être plus qu’une fois ou deux.
— Ce vol ne va que jusqu’à Miami. Ça m’étonnerait que tu aies le temps d’y aller plus. Et puis, même si c’est le cas, je m’en accommoderai.
— J’ai peur en avion. Savoir que je peux me lever rapidement me rassure.
— Si on s’écrase, que tu sois au milieu ou côté allée, le résultat sera le même. — Dis donc, tu sais rassurer les femmes, toi ! Il se tient l’arête du nez et ferme les yeux. Après avoir respiré un grand coup, il déclare :
— OK, laisse-moi passer. Je vous avais prévenus : on ne me dit jamais non ».
« Un assassin ou une victime ont le droit au même traitement, qu’ils soient pauvres ou riches, beaux ou laids, connus ou inconnus. Alors les petites princesses pourries gâtées ne m’impressionnent pas, bien au contraire. Ma mère a eu beau me rabâcher pendant mon enfance que toutes les femmes doivent être traitées avec déférence, j’ai un peu de mal avec les spécimens comme Zoey Montgomery. Je préfère donc l’ignorer au risque d’être désagréable ».
« C’est vrai, qu’est-ce que c’était que ce baiser ? Un instant, il me reproche de me comporter comme une gamine, et celui d’après, il dévore ma bouche avec sa langue comme si j’étais son dernier repas. Sans parler du fait que jusqu’à maintenant, j’ai toujours eu l’impression que ma présence lui était à peine tolérable. Si Anita ne m’avait pas certifié qu’elle n’avait qu’un fils, j’aurais cru à un jumeau au comportement un peu instable qui prendrait un malin plaisir à faire l’inverse de ce que son frère aimerait qu’il fasse ».
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