Les éditions Sharon Kena (2015)
234 pages
Synopsis :
Zora a deux handicaps : elle est une femme, et elle a un don qui la rend inestimable pour les Sarangins. Dans ces conditions, comment concilier la vie qu’elle voudrait avoir, et la place qu’on voudrait lui octroyer ? Elle aimerait se fondre dans la masse, mais se retrouve être l’objet d’une vénération qui l’indispose. Tout serait si simple si Zora trouvait son Chèile : à ses côtés, elle se sentirait enfin à sa place. Mais peut-elle vraiment le trouver sur Sarang, la planète d’origine de son père ? Les Sarangins pourront-ils l’accepter tel qu’elle est, à demi humaine ? Ou devra-t-elle se résoudre une fois de plus à s’exiler pour trouver le bonheur ?
Zora a deux handicaps : elle est une femme, et elle a un don qui la rend inestimable pour les Sarangins. Dans ces conditions, comment concilier la vie qu’elle voudrait avoir, et la place qu’on voudrait lui octroyer ? Elle aimerait se fondre dans la masse, mais se retrouve être l’objet d’une vénération qui l’indispose. Tout serait si simple si Zora trouvait son Chèile : à ses côtés, elle se sentirait enfin à sa place. Mais peut-elle vraiment le trouver sur Sarang, la planète d’origine de son père ? Les Sarangins pourront-ils l’accepter tel qu’elle est, à demi humaine ? Ou devra-t-elle se résoudre une fois de plus à s’exiler pour trouver le bonheur ?
Depuis le début, j'ai une affection particulière pour la saga des Sarangins. Ces extra-terrestres sexy qui traitent les femmes comme des reines m'ont toujours plu. Quant à ce tome-ci, consacré à Zora, l'une des jumelles issues de l'union entre le Sarangin Selog et la terrienne Elliana, je dois dire que c'est un vrai coup de coeur pour moi ! Depuis que j'ai terminé ma lecture, j'y pense énormément. Cette histoire m'obsède, c'est incroyable ! Je pense n'avoir jamais lu d'histoire de ce style et j'avoue qu'un peu de nouveauté et de dépaysement me font énormément de bien !
Emmanuelle Amadis a réussi à me transporter dans son univers, au sens littéral du terme puisque ce tome nous ramène sur la planète Sarang, où nous découvrons, en même temps que Zora, la vie de ses habitants. Zora est regardée comme une curiosité puisqu'elle est une hybride et surtout parce que, ayant passé ses 16 premières années sur Terre, elle est imprégnée des coutumes humaines qui ne sont pas les mêmes que sur la planète d'origine de son père.....Zora a maintenant 18 ans (car elle a passé deux années dans l'espace) et c'est accompagnée de Dari, le Sarangin qui la considère un peu comme sa fille, qu'elle va essayer de s'intégrer un peu malgré son caractère rebelle et fier.
"Quitter la terre n'avait pas été facile. Zora avait laissé sa famille, son ancienne vie derrière, mais elle sentait au plus profond de son être que son avenir se trouvait ailleurs. Certes, elle était à demi-humaine, mais sa part Sarangin était indéniablement la plus importante. L'arrivée du Fyrir avait été un miracle et l'opportunité que lui avait offerte Obronca de la garder à bord était inespérée. Et par reconnaissance, elle s'était plutôt bien comportée durant leur voyage jusqu'au système de Merak, même si certaines de ses habitudes avaient initialement perturbé les Sarangins qui ne la connaissaient pas depuis l'enfance"
"Contrairement à sa mère, Zora ne voyait pas les visages des Sarangins se superposer à ceux des femmes, et elle ne pouvait pas non plus les dénicher sur une carte ou un plan comme sa soeur Hélène. Toutefois, si elle se trouvait assez proche d'un Chèile, avec un peu de concentration, elle pouvait les "sentir".
Dans la 2ème partie du roman, Zora quitte Sarang pour continuer à explorer l'espace car elle se sent toujours incomplète et sait que son Chèile l'attend quelque part....Agée maintenant de 20 ans, elle va finir par atteindre la planète Saok, avec ses compagnons. Cette planète ressemble un peu à une jungle et ses habitants ont une apparence humanoïde avec des traits félins....Ils vivent sans grande technologie et ici, les mâles, les "hommes" font la loi et les femmes leur sont inférieures et doivent leur obéir.....Et, ironie du sort, c'est sur cette planète que notre indomptable Zora va enfin rencontrer son Chèile....
Ce que j'ai aimé dans ce livre :
1#-L'évolution de Zora : Du garçon manqué décrit dans le précédent tome, nous retrouvons ici une jeune femme qui va découvrir la vie (si vous voyez ce que je veux dire...).La personnalité de Zora est complexe. On comprend sa perplexité vis à vis des coutumes des Sarangins et de la manière dont les femmes sont mises sur un pied d'estale.
2#-Sarang, le paradis des femmes : Je dois dire qu'Emmanuelle Amadis a eu une idée géniale de créer ces êtres beaux et sexys qui ne vivent que pour le plaisir et le bonheur de leurs femmes ! Puisque les Sarangins ne peuvent avoir d'enfants qu'avec leur Chèile et ce, une seule fois dans leur vie (sauf sur Terre où ils ont trouvé une solution, qui est expliquée dans le tome précédent), les jeunes femmes peuvent donc avoir autant de rapports sexuels et de partenaires qu'elles le veulent sans aucun risque de grossesse non désirée (et à priori, elles n'attrapent pas de maladies non plus). Les femmes sont de plus en plus rares sur cette planète alors elles sont traitées comme des reines, comme des trésors. Leur virginité n'est aucunement considérée comme quelque chose de précieux, bien au contraire ! Les Sarangins pensent que leurs femmes doivent être comblées au maximum et ils sont donc aux petits soins avec elles. (Vu le monde de fous furieux dans lequel nous vivons en ce moment, cela fait un bien fou de lire ce genre de choses....).
3#-Les deux mâles importants de ce livre : Tout d'abord, nous avons Filia, le jeune Sarangin qui va prendre en charge la jeune femme et lui faire découvrir les coutumes de son monde....Il va aussi l'initier aux plaisirs charnels, malgré les réticences de notre héroïne qui a encore sa mentalité humaine encrée en elle (et donc, vous l'aurez compris, pour elle, c'est difficile de se lâcher car sur Terre, ce sont les hommes qui ont plutôt ce privilège et les femmes qui font ça sont généralement traitées de sal**pes...). Filia est ce qu'on appelle un neutre, c'est à dire qu'il n'est pas destiné à connaître un jour son Chèile et il n'aura donc jamais de descendance. C'est un personnage très sympathique et à travers lui nous voyons comment les Sarangins perçoivent Zora la demi-Sarangin.....Ensuite, nous avons Lucian, le guerrier de la planète Saok.....Sincèrement, avec la couverture du tome 8 qui est déjà connue, son apparence m'a fait penser aux Cosmocats, vous savez le dessin animé des années 80.....En tout cas, dans son monde, les femmes sont inférieures aux hommes et en plus, elles ne sont pas censées prendre du plaisir avec le sexe (en même temps, elles fonctionnent par chaleurs et donc ont rarement des rapports sexuels, heureusement pour elles !)....
Ce que je n'ai pas aimé dans ce livre :
Les langues parlées sur les différentes planètes : Ce n'est pas vraiment un détail qui ne me plait pas mais c'est une question que je me pose : comment cela se fait-il qu'ils arrivent à tous se comprendre ? Zora et ses compagnons de voyage explorent un certain nombre de planètes durant leur périple spatial et ils rencontrent toujours différents peuples....
Pour conclure, j'aime énormément cette série et ce tome-ci m'a particulièrement marquée, sans doute à cause de dépaysement dû aux planètes explorées. Même si nous ne sommes plus sur Terre, il y a certains détails qui restent les mêmes (par exemple avec la nourriture, les vêtements, la nature, le lac où se baigne Zora sur la planète Sarang....). Zora, notre héroïne (que nous connaissions bien avant sa naissance puisque nous avions assisté à la rencontre de ses parents dans le tome 1) est une jeune femme très attachante. Elle se découvre littéralement dans ce tome-ci et prend énormément d'assurance grâce à ses diverses expériences...Assez pour tomber amoureuse de celui qui est destiné à être son Chèile, malgré sa nature macho et dominatrice, mais ça, c'est une autre histoire....Qui sera développée dans le prochain volume ! Vivement la suite !
Ma note : 18/20
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Forcément, mon ego flotte toujours sur un petit nuage avec ce genre de critique.
RépondreSupprimerPour la référence de Lucian, j’avoue avoir beaucoup ri en voyant les cosmocats, une série télé que j’ai achetée pour mes gamins, il y a quelques années, pour leur montrer ce que regardait leur maman quand elle était plus jeune (mais non, c’était pas juste pour les revoir, pff). En fait, si référence il doit y avoir, cela provient plus vraisemblablement d’une série de livres que j’ai lus étant plus jeune à ma période SF/Fantasy : Chanur de Carolyn Janice Cherryh, qui m’a durablement marqué par son univers merveilleux et qui, déjà à l’époque, faisait la part belle aux femmes.