Editions Hugo et cie (2015)
Sortie originale 2014
Sortie originale 2014
335 pages
Synopsis :
Mia Holland et ses deux meilleures amies, fraîchement diplômées, projettent de passer un dernier week-end de folie à Las Vegas avant le début officiel de leur vie d'adulte. Elles sont loin d'imaginer ce que le Strip leur réserve... Après une nuit tumultueuse à s'amuser avec trois étrangers sexy, Mia se réveille et découvre qu'elle a noué un pacte avec ses amies. Ivres, elles ont épousé les beaux garçons qu'elles venaient de rencontrer. Et maintenant, Ansel, le séduisant Français, l'invite à passer l'été à Paris lui promettant des nuits passionnées. dans la cité de ses rêves. Leur mariage de convenance les mènera-t-il au grand amour ?
Mia Holland et ses deux meilleures amies, fraîchement diplômées, projettent de passer un dernier week-end de folie à Las Vegas avant le début officiel de leur vie d'adulte. Elles sont loin d'imaginer ce que le Strip leur réserve... Après une nuit tumultueuse à s'amuser avec trois étrangers sexy, Mia se réveille et découvre qu'elle a noué un pacte avec ses amies. Ivres, elles ont épousé les beaux garçons qu'elles venaient de rencontrer. Et maintenant, Ansel, le séduisant Français, l'invite à passer l'été à Paris lui promettant des nuits passionnées. dans la cité de ses rêves. Leur mariage de convenance les mènera-t-il au grand amour ?
Du duo féminin d’auteures américaines, Christina Lauren, je n’avais pour le moment lu qu’un seul livre, Beautiful player. Ma lecture de l’époque avait été agréable et plaisante. Néanmoins, des livres de ce genre littéraire, il en foisonne par dizaines dans les maisons d’Edition depuis quelques temps (rien que pour Christina Lauren, on peut en compter un paquet) alors honnêtement, si j’ai choisi de lire le tome 1 de cette nouvelle saga Wild Seasons, c’est parce que le garçon convoité par l’héroïne est français. Je l’avoue, c’est l’attrait principal de ce livre pour moi et après avoir terminé ma lecture, et bien, je dois dire que ce livre est franchement très sympa ! Oui, j’ai beaucoup aimé !
Après leur succès planétaire des « Beautiful Bastard » et cie, les auteures ont donc décidé de lancer cette nouvelle saga où les protagonistes masculins seront à chaque fois de nationalité étrangère (donc, pas américains). Leur point commun ce sont les filles avec qui ils vont se mettre en couple. Nous avons la présentation dès le début des trois copines californiennes (Mia, Lola et Harlow) qui viennent de terminer leurs études à la fac et qui partent fêter ça à Las Vegas….Là-bas, elles vont tomber sur un trio de beaux étrangers : Ansel, le français, Finn, le canadien et Oliver l’australien.
La particularité de Wild Seasons c’est que les couples s’établissent finalement dès le début de l’histoire car après une soirée bien arrosée, les voilà tous les six mariés à leurs partenaires sexuels respectifs…..Comme cela ne devait être qu’une aventure d’un soir, Lola et Harlow se rendent compte évidemment que c’est juste une plaisanterie de poivrots et vont aller annuler leur mariage dès le lendemain avec leurs « maris » respectifs, par contre, Mia, notre héroïne, ne va pas rectifier son erreur car certains événements lui laissent à penser qu’elle pourrait prolonger un peu ce « conte de fée »….Et puis, il sera bien assez temps d’annuler le mariage un jour ou l’autre ! Si les autres filles le font immédiatement, c’est plus par commodité administrative mais chacun sait qu’à Las Vegas, il est aussi facile de se marier que de divorcer ! Voilà pourquoi notre héroïne ne se précipite pas, outre mesure….
L’histoire est racontée à la première personne du singulier, de la bouche de Mia, si bien que, pour le moment, nous ne savons pas trop ce qu’il en a été réellement avec les couples formés par ses deux copines (ce sera évidemment développé dans les deux autres prochains tomes…). Pour le moment, nous suivons les péripéties de Mia avec son petit frenchy, Ansel…
Personnages principaux :
Mia Holland : C’est une jeune femme, originaire de San Diego, comme ses copines. Elle a été blessée grièvement à la jambe quatre ans auparavant, ce qui a eu pour effet de mettre un terme à son rêve de toujours : Devenir danseuse. On apprend rapidement qu’elle n’aime pas son père. Trop autoritaire. Celui-ci n’a jamais approuvé l’amour de la danse de sa fille – et finalement l’accident de Mia est une bénédiction pour lui - Et il la force donc à s’inscrire pour des études dans une école de commerce à Boston pour la rentrée prochaine. Si elle suit bien sagement ses ordres, il lui payera le loyer, la nourriture etc….Oui, son père aime contrôler son monde et il tient déjà son épouse et les jeunes frères de Mia sous sa coupe. Vu le contexte, on peut comprendre que l’irruption inopinée d’Ansel dans la vie de Mia est une bouffée d’air frais. Quand il lui propose de la suivre à Paris pour l’été (et elle pourra toujours aller à son école de commerce en septembre), la jeune femme n’hésite pas longtemps !
"Dans trois semaines, je pars intégrer une école de commerce à Boston. Plus éloigné de mes rêves d'enfant, tu meurs".
Ansel Guillaume : Ansel est un jeune homme un peu plus âgé que Mia (il n’a pas encore 30 ans). Il travaille comme avocat dans un cabinet parisien mais a fait ses études universitaires aux Etats-Unis et quand il rencontre notre héroïne à Las Vegas, il était en vacances avec trois de ses amis (mais l’un d’eux s’est retiré du groupe avant sa rencontre avec Mia). Ansel est évidemment très beau physiquement mais pas seulement. C’est un homme gentil, qui a un très bon fond. Il a un passé familiale assez compliqué, ce qui pourra expliquer par la suite son comportement vis à vis de Mia quand ils seront à Paris. Il semble qu’il soit tombé tout de suite sous le charme de la jolie américaine qu'il surnomme tout de suite "Cerise" et il n’hésitera pas longtemps à lui proposer de passer l’été avec elle chez lui, à Paris, et plus si affinités.
Ansel à propos de Finn et d'Oliver : "Nous nous sommes rencontrés il y a quelques années dans un programme humanitaire où l'on se déplaçait d'une ville à l'autre à vélo en construisant des maisons écologiques à chaque étape. C'était juste après la fin de l'université, de la Floride à l'Arizona".
Ce que j’ai aimé dans ce livre :
La manière dont les américains ressentent la langue française : Et oui, difficile pour nous, francophones, de savoir ce que les étrangers, notamment les américains, peuvent vraiment penser de notre manière de parler, de la mélodie de nos mots et de nos phrases (même sans en connaître la signification, juste le son entendu par l’oreille). Les auteures ont su nous faire passer leur ressenti dans des descriptions assez belles de notre langue via les paroles prononcées par le séduisant Ansel.
"Pendant qu'il parle, je fouille dans mon esprit pour deviner d'où vient son accent. Bien sûr ! Il est français. Ce connard est français, sérieusement. Même si l'accent n'est pas très marqué, il appuie sur certaines syllabes et le rythme des phrases est particulier. Au lieu d'enchaîner tous les mots comme un seul, il les détache".
"Son accent divin me rend folle. Les mots roulent dans sa bouche et en sortent comme des baisers. Je n'ai jamais ressenti un tel désir de toucher les lèvres de quelqu'un".
Ce que je n’ai pas aimé dans ce livre :
1#-Le patronyme d’Ansel : Vous avez peut-être réagi comme moi en apprenant son nom de famille….Pourquoi il ne s’appelle pas plutôt Guillaume Ansel avec Ansel comme nom de famille ? Des « Guillaume », il y en a des tonnes en France, des « Ansel », un peu moins, non ?!!!...Bref, le choix de son nom par les auteures est un mystère…..Même si c’est un joli prénom, je trouve….Mais dans ce cas là, les auteures auraient dû lui trouver un nom de famille autre qu’un autre prénom français ! Cela apporte trop de confusion (du moins, chez les francophones…).
2#-La marque Aubade : Aie aie aie ! Alors là, je dois dire que j’ai été purement et simplement agacée par l’évocation systématique de cette marque de lingerie ! A croire que les auteures Christina Lauren ont été subventionnées par cette marque ou bien quoi ???? Au début, que Mia signale qu’elle a une culotte « Aubade » ok, ça passe….Mais quand elle cite à chaque fois la marque pour ses strings, ses soutiens-gorges, ses portes-jarretelles et même le slip d’Ansel, trop c’est trop ! c’est devenu ridicule à la fin ! (surtout qu’elle ne cite pas les marques de ses autres vêtements !)….Bref, j’ai trouvé ça vraiment désagréable et cela a plombé ma lecture….Après, il faudrait se renseigner sur les ventes des sous-vêtements de cette marque, mais je suis sûre qu’elles ont augmenté aux Etats-Unis après la sortie de ce livre ! (ou alors, les auteures se seront donné du mal pour rien !)….
3#-Ansel n’est pas totalement français : On verra si ce sera aussi le cas pour les autres personnages masculins dans les prochains tomes qui sont aussi censés être non américain, mais là, je dois dire que j’ai été énormément déçue d’apprendre qu’Ansel était à moitié américain de par sa mère ! C’est dingue ! Un français « pure souche » ne pouvait pas faire l’affaire ? Il faut absolument qu’il ait l’un de ses parents américain pour pouvoir être le héros d’un livre ? Est-ce que c’est pour la barrière de la langue ? Mais dans ce cas là, pourquoi Ansel s’exprime avec un accent français (et cherche parfois ses mots en anglais) alors que sa mère est américaine et donc, il devrait être parfaitement bilingue, ayant été élevé par elle (même si c’était en France) ! Je suis énervée car on avait le même problème avec le livre « Anna et le french kiss » où le héros était vendu comme français alors que finalement, pareil, il l’était uniquement par son père (sa mère était américaine et lui, il avait grandit en Angleterre….Du coup, ça fait plus trop français tout ça…Bref….). Je voudrais bien lire un jour un livre écrit par un américain où le héros aura totalement été élevé dans la culture et la langue française. Je pensais que Wild seasons allait réaliser mon souhait, mais ce n’est pas le cas ! Néanmoins, les auteures ont quand même fait des efforts pour « franciser » un maximum leur héros, on ne peut pas leur retirer ça. Et je voulais évoquer également un autre personnage qui apparaît vers la fin du livre et qui est censé être français également…Mais qui porte un prénom anglo-saxon. Cela m’a interpellée également. Je ne peux pas en dire plus sans spoiler mais c’est pareil, j’ai trouvé ça bizarre….(On est d'accord que beaucoup de français qui sont nés dans les années 80 et 90 portent des prénoms anglo-saxons à cause de leur parents fans de séries américaines mais les américains, eux, quand ils font intervenir des personnages français dans leurs histoires choisissent souvent des vieux prénoms français alors qu'ici, dans ce livre, ce n'est pas le cas....C'est déstabilisant !)....En tout cas, cela a le mérite de brouiller les pistes et du coup, la révélation qui arrive en pleine gueule à un moment à l'héroïne, on ne l'avait pas vu venir...Ou presque pas....
4#-Les jeux de rôle pour pimenter leur couple : Je n’ai rien contre ce genre de jeux sexuels, mais pour deux amants qui ne sont ensemble que depuis 15 jours, je trouve que ça fait bizarre qu’ils aient déjà besoin de ça pour pimenter leur vie de couple ! Alors, on pourra trouver l’explication selon laquelle Ansel est débordé par son boulot et qu’il rentre crevé le soir du boulot (Apparemment, il ne fait pas les 35 heures…), alors que Mia a passé ses journées à faire du tourisme dans Paris…Et donc la jeune femme, vu son temps libre, cherche un moyen pour se rassurer…(l’oisiveté est mère de tous les vices, comme on dit !) Entre nous, si elle avait un boulot qui lui bouffait tout son temps, elle se poserait sans doute moins de questions sur des futilités du genre "Il ne me saute pas dessus dès qu'il rentre du boulot, c'est parce qu'il ne m'aime pas ?"...Quand même, c’est dommage que Mia ait besoin d'acheter des costumes dans un sex shop pour réveiller la libido de son « mari » si peu de temps après leur rencontre….
Pour conclure, malgré quelques éléments agaçants sur la personnalité des personnages et une image plutôt « carte postale » du Paris fantasmé par les américains, j’ai vraiment bien aimé la lecture de ce premier tome de Wild Seasons. On pourrait croire au début que ce livre ne va traiter que de la capacité d’adaptation d’une jeune américaine dans un pays étranger, loin de tous ses repaires et vivant auprès d’un presque "parfait inconnu" mais non, en fait, la période qui couvre le livre (un été) nous montre en réalité une vie de couple accélérée et le fait que lorsque c’est LA bonne personne, peu importe si on la connaît depuis 2 jours ou 2 ans pour savoir que c’est avec elle que l’on espère finir sa vie….Si le message que voulait nous renvoyer les auteures Christina Lauren était qu’on pouvait développer un amour très romantique suite à un coup d’un soir alors le message est réussi. Et l’évolution de l’héroïne, notamment le fait qu’elle se soit émancipée par rapport à son père tyrannique est aussi un très bon message d’espoir ! Croyez en vos rêves !
Ma note : 17,5/20
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