mercredi 2 décembre 2015

L'erreur de Toborel



Emmanuelle Amadis 
Les éditions Sharon Kena - 2014
286 pages

Synopsis :
Deux forces s’affrontent. L’une cherche une arme, l’autre fait son possible pour qu’elle ne la trouve jamais, il en va de sa survie. Mais quand elles se défient à l’échelle cosmique depuis des générations, il y a forcément des dommages collatéraux, des batailles qui empiètent sur des planètes insouciantes, qui influes sur la vie d’innocents. Ayame est la première de sa planète à assister à l’un de leur combat aérien et sans l’avoir voulu, simplement parce qu’elle se trouvait au mauvais moment, elle devient, pour un temps, la protectrice d’Yvon. Conscient que leur guerre aura des conséquences dramatiques sur sa planète, Yvon lui propose de la sauver, mais la jeune femme refuse de se déraciner, persuadée qu’elle n’est pas faite pour une vie dans l’espace à bord d’un vaisseau alien. Pourtant, quand sa planète est envahie, asservie, elle commence à regretter son choix, et c’est presque morte qu’Yvon la retrouve lorsqu’il vient lui faire ses adieux. Ayame l’a sauvé, il ne peut pas en faire moins. Alors il l’arrache à son monde pour lui offrir une chance de survivre. Mais comment réagira-t-elle à son réveil quand elle comprendra qu’aucun retour chez elle n’est possible ? Pourra-t-elle s’adapter à sa vie ? S’adapter à lui ? Il n’a pas agi sur un coup de tête, mais sur un coup de cœur, et s’il ne sait pas encore quelles épreuves il devra surmonter, il sent qu’Ayame mérite qu’il se batte pour elle.



J’ai découvert l’auteure française Emmanuelle Amadis avec sa saga sur les Sarangins, ces beaux extra-terrestres qui traitent les femmes comme des reines, et maintenant que celle-ci arrive à son terme, je me devais de lire une autre de ses œuvres, écrite en 2014, L’erreur de Toborel….Et je dois dire que j’ai été totalement conquise avec cette magnifique histoire ! Je présume que c’est un one-shot car aucune suite n’est annoncée pour le moment, mais l’histoire l’y permettrait aisément et dans ce cas là, je la lirai sans hésitation ! Un joli coup de cœur pour moi !




En plus, cerise sur le gâteau, les Sarangins sont même évoqués à un moment dans l’histoire et le peuple extra-terrestre, les Soakyls, que nous rencontrons lors de la 2ème partie du roman (qui ressemblent un peu aux Cosmocats) existe également dans les derniers tomes des Sarangins, mais pour ceux qui auraient lu L’erreur de Toborel à sa sortie en 2014, il aurait été difficile de le deviner, bien évidemment !

J’évoque une 2ème partie à ce roman car c’est justement la particularité de L'erreur de Toborel ! L’histoire nous narre tout d’abord la rencontre et l’histoire d’amour entre Yvon et Ayame puis, dans la 2ème partie du livre, nous suivons les aventures spatiales de leur fille unique, Edréa.

Beaucoup de lecteurs trouveront un certain nombre de similitudes entre L’erreur de Toborel et la saga des Sarangins et il est vrai que nous sommes encore une fois dans une histoire d’extra-terrestres…..Sauf que dans L'erreur de Toborel, point de planète Terre ! Notre héroïne n’est pas une humaine mais une Ascelliante……Mais à vrai dire, sa planète ressemble énormément à notre monde ! Un peu comme une Terre Bis ! Et même les animaux semblent les mêmes (par exemple, le beau cerf dans la forêt lointaine…).

Pour résumer rapidement l’histoire, car je trouve le synopsis du livre assez vague, je vous dirais donc que nous suivons Ayame, une jeune femme ordinaire qui vit seule dans son chalet un peu à l’écart de la ville, et qui va être prise à partie lors d’une nuit, quand vont surgir des vaisseaux spatiaux qui s’affrontent dans le ciel. D’un côté, nous avons les troupes de Toborel, le méchant de l’histoire, qui a la capacité de contrôler et d’asservir la population des planètes qu’il envahit. Soit les gens subissent une espèce de lavage de cerveau, soient ils sont d’eux-mêmes collabos…..Et de l’autre côté, nous avons Yvon, un extra-terrestre de la race des Hamrains. Yvon est un pilote émérite et connaît bien Toborel puisque ses compagnons d’arme et lui-même essayent depuis un certain temps de contrer les plans du dictateur…..La particularité d’Yvon, comme tous ceux de son espèce, c’est qu’il peut projeter son âme en regardant quelqu’un dans les yeux et « habiter » le corps de cette personne…..Et du coup, cela ne va pas manquer, quand Ayame va lever les yeux au ciel et croiser son regard, celui-ci va en profiter pour envahir son corps, ni vu, ni connu…….Bien évidemment, Ayame et son « hôte » Yvon, vont arriver à se débarrasser des troupes de Toborel et la jeune femme va ensuite aider Yvon à « re-projeter » son âme pour qu’il retrouve son corps d’origine et puisse retourner auprès du vaisseau mère avec son petit vaisseau chasseur……Cette rencontre « mentale » avec Yvon va bouleverser la vie de la jeune femme car elle sait maintenant qu’un dictateur du nom de Toborel veut asservir les habitants de sa planète….Ce qu’il ne va pas tarder à faire très rapidement !

"Je suis un Hamrain. Mon peuple est devenu nomade depuis que Toborel a pris le contôle de notre planète, nous obligeant à fuir ou à mourir. Il s'est ensuite attaqué à d'autres peuples et a soumis de nombreuses races, créant un empire qu'il contrôle par la peur et la répression".

"L'un des peuples qu'il a voulu soumettre s'est pourtant rebellé d'une manière inédite pour lui : il s'est purement et simplement anéanti, avant que quiconque ait pu prendre véritablement contact avec l'un de ses représentants. Pourtant, tout comme les hommes de Toborel, nous avons découvert des écrits sur leur planète qui nous ont permis de comprendre leur geste. C'était une race humanoïde, mais dont les capacités psychiques dépassaient grandement les nôtres. Ils parvenaient également à calculer, où à deviner, les différentes conséquences de chaque acte, chaque décision, et ils en déduisaient ainsi les divers avenirs possibles. Pour eux, il paraissait indispensable de disparaître pour ne pas renforcer la puissance déjà colossale de Toborel, et cela, bien qu'ils ne connaissaient aucun des mondes qu'ils protégeaient par leur sacrifice".

"Si vous avez les moyens de le détruire, pourquoi ne l'avez-vous pas fait ? s'étonna Ayame.
-Nous n'en possédons pas encore la capacité. Si nous sommes ceux qui le détruiront, nous devons d'abord trouver 'la création' qui l'anéantira.
-La création, répéta la jeune femme, qui trouvait le terme étrange.
-C'est la traduction la plus précise à laquelle nous sommes parvenus, pour définir ce qui devait tuer Toborel".

Ce que j’ai aimé dans ce livre :
1#-La très belle histoire d’amour entre Yvon et Ayame : Leur rencontre fortuite n’aurait pas dû aller plus loin qu’une nuit, mais après avoir compris que Toborel est à la recherche de la femme qui l’avait aidé à se sauver, Yvon ne peut se résoudre à laisser Ayame derrière lui…..Alors évidemment, leur histoire d’amour va grandir crescendo et n’est pas forcément évidente au début (ce n’est pas du tout un coup de foudre et il faudra attendre plusieurs mois, et c’est Ayame qui va faire le premier pas…). Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles les deux jeunes gens ne succombent pas tout de suite l’un à l’autre. Déjà, il ne faut pas oublier qu’Ayame et Yvon ne font pas partie de la même race d’humanoïdes et les formes généreuse de la jeune femme (sa poitrine, notamment), ne sont pas courants chez les femmes du peuple d’Yvon….Et puis, elle a 10 orteils alors que les Hamrains n’en ont que 8……Mais ce qui fait qu’Ayame va vite être adoptée dans le vaisseau de guerre d’Yvon, c’est son regard….Ses beaux yeux verts où les Hamrains sont tentés de s’y projeter…..Yvon le dit lui-même, Ayame est très confortable lorsque il est à l’intérieur de sa tête (et c’est un énorme compliment !). Du coup, entre s’introduire dans sa tête et s’introduire ailleurs dans la jeune femme, il n’y a qu’un pas ! (pardon pour le jeu de mot douteux, mais je n’ai pas pu m’en empêcher !…).


"Tu as vu ! s'exclama Cylian, elle a cinq orteils. Tous regardèrent ses pieds, même Kolin qui pourtant ne semblait guère intéressé par la jeune femme. Alors que Cylian s'extasiait devant sa découverte, Yvon regarda son corps avec plus d'attention. Depuis le début, il s'était principalement attaché à son visage, à sa blessure, et surtout à la sensation de douceur qu'il conservait de son contact mental avec elle, il n'avait pas vraiment attaché d'importance à son physique. Bien qu'en suspension à une bonne dizaine de centimètres du sol, elle faisait une tête de moins que lui. Moins longiligne que son peuple, Ayame lui semblait disproportionnée, principalement sa poitrine qui avait une ampleur inédite. Il fronça le nez, comprenant soudain le dégoût primaire de Kolin. Par contre, il trouvait les courbes de son ventre et de ses fesses, plutôt agréables à l'oeil, sans doute parce qu'il s'apparentait pour lui à un signe de grossesse. Ses yeux glissèrent  le long de ses jambes jusqu'à ses pieds, dont il n'aurait peut-être pas perçu la particularité sans l'oeil avisé de son ami. Tout comme ses amis le faisaient certainement, il se demanda s'ils étaient tous mobiles et indépendants, ou si certains étaient inutiles. Il remonta le long de son corps, l'impression de disproportion s'intensifiant, jusqu'au moment où il regarda son visage. Bien que moins allongé que les leurs, il lui paraissait plus normal et esthétique que le reste, hormis ses yeux, qui semblaient manger son petit visage. Mais connaissant leur valeur, cette particularité ne le gênait pas du tout, il avait même plutôt tendance à trouver ce détail attachant, même s'il se doutait que ce ne serait probablement pas le cas de ses congénères".

"Physiquement, il était différent de ce qu'elle avait imaginé. Certes, comme il le lui avait dit, ils étaient plus grands que les Ascelliants, propablement dans les deux mètres dix, Yvon était également plus pâle, mais depuis qu'elle avait vu les Dovestes sur les écrans, elle s'était imaginée que les Hamrains avaient la même carnation qu'eux. Loin d'être grisâtre, la sienne était crémeuse, si lumineuse, qu'elle ne pouvait pas être considérée comme maladive. Par contraste, ses cheveux étaient particulièrement sombres, Ayame ne parvenant pas à décider s'il lui semblait aussi noirs parce qu'ils l'étaient réellement, parce qu'ils contrastaient sur sa peau blanche. Pourtant, chaque fois qu'elle le regardait, c'était à ses yeux qu'elle revenait. Ils avaient une couleur bleu opaline dont la nuance variait en fonction de ses sentiments, et qu'elle ne se lassait pas d'admirer. Elle n'avait jamais compris l'expression qui voulait que le regard soit le miroir de l'âme, jusqu'au moment où elle avait vu ceux d'Yvon".

2#-Leur fille Edréa : Avec ce nouveau personnage qui est l’héroïne principale de la 2ème partie du livre, nous retrouvons beaucoup de similitudes avec Zora, la jeune femme hybride mi-terrienne, mi-sarangin de la saga éponyme de l’auteure…..Pas au niveau physique, bien entendu, mais au niveau personnalité ! Elles sont toutes les deux des « guerrières » qui ont évolué dans un monde pratiquement masculin et qui ont donc une forte personnalité et ne se laissent pas marcher sur les pieds…..Et toutes les deux vont faire la connaissance d’un mâle Soakyl (physiquement style cosmocat, je le rappelle, et les mâles de cette planète sont très dominateurs sur les femelles) …..Pour moi qui suis arrivée au 8ème tome de la saga Sarangin, cela  fait un peu réchauffé, certes, et parfois, à ma lecture, je m’emmêlais entre les aventures de Zora et celles d’Edréa mais je ne peux pas dire non plus que ce soit un point négatif dans la mesure où cette planète, Saok, est assez fascinante, tout comme ses habitants !

"-Je suis Edréa, un hybride ascelliant et hamrain, et sans doute la seule capable de mettre fin aux agissement de Toborel. 
-Wulver du peuple des Soakyls, fit-il. Tu dois savoir que la haine et la rage ne suffisent pas pour le détruire. Si c'était le cas, il y a longtemps qu'il aurait été anéanti".

"-Mais quel âge as-tu donc ?
-Presque vingt, et toi ? Presque signifiait qu'elle ne les avait pas encore, et son interrogation ne visait qu'à ne pas lui laisser le temps de s'appesantir sur sa jeunesse. Il y répondit tout de même.
-Vingt sept et je pilote depuis presque dix ans. Mentalement, il se reprocha d'avoir usé du même adverbe qu'elle. Ne l'entendant pas réagir, il se tourna vers elle. Faisant mine de regarder les instruments de bord, elle répondit avec une certaine gêne. 
-Un peu moins de neuf.
-Tu avais onze ans, s'exclama-t-il ahuri. Pourquoi t'at-on mise si tôt dans un chasseur ? Nouveau silence, pendant lequel il réalisa qu'elle n'avait pas utilisé l'adverbe presque, mais qu'elle avait parlé de "un peu moins" ce qui signifiait plus. Nouveau regard avant qu'elle ne se décide à avouer.
-J'ai commencé sur simulateur à sept ans. Tu as faim ?".

3#-L’androïde Mylitta : Ah ah aaah ! Emmanuelle Amadis est très ingénieuse et je me demande si ce robot tout droit sorti de son imagination ne deviendra pas un jour une réalité ! En effet, Mylitta est un peu une poupée gonflable New Tech dans la mesure où elle peut être programmée et changer d’apparence selon les fantasmes des hommes qui l’utilisent…..Et elle sert beaucoup puisque le vaisseau est totalement composé de bonshommes (à part leur nouvelle passagère féminine, Ayame) et de toute manière, ceux-ci savent implicitement que la jeune femme est « chasse gardée » pour Yvon (même s’ils vont mettre un certain temps à s’avouer réciproquement leur attirance)…..Du coup, sur ce vaisseau de guerre, ceux-ci ont bien besoin de « décharger » leur « tension » de temps à autre…..Et à votre avis, quand Yvon et Ayame étaient juste amis, quelle apparence donnait-il à Mylitta quand il allait lui rendre une petite visite de courtoisie ?.....A ce propos, il y a une scène dans ce livre qui vaut son pesant d’or, entre Yvon, Ayame et l’androïde sexuel, mais je n’en dirais pas plus, en tout cas, elle était assez embarrassante, surtout pour Yvon, le coquin !……


4#-Le romantisme et les petits rituels : Comme pour sa saga des Sarangins, Emmanuelle Amadis nous a créé des hommes qui respectent et aiment énormément leurs femmes. Sans doute à cause de la menace qui plane sur leurs existences, l’étape du mariage (appelé « accordance chez les Hamrains) est très importante chez eux, tout comme le fait d’avoir des enfants. Les hommes et les femmes qui sont liés affectivement se font mutuellement des tresses, qui est un message fort…..Le passage où Yvon demande à Ayame de lui faire une tresse, sans lui en expliquer la raison est vraiment très romantique, à mes yeux, surtout quand elle réalise, en discutant avec les autres Hamrains de la signification de cet rituel capillaire….La robe nouée en foulards successifs est aussi une belle invention et j’envie l’auteure d’avoir une telle imagination !

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Le rejet d’Yvon par les autres Hamrains quand ils découvrent que l’âme d’Ayame vit dans sa tête après la destruction de son corps au moment de son accouchement…..Attention, entendons-nous bien, ce n’est pas le rejet qui m’a plu, mais la manière dont l’auteure a tourné l’histoire….Finalement, ce comportement est très réaliste ! Les coéquipiers d’Yvon, qui le respectaient énormément, lui ont tourné le dos du jour au lendemain en le traitant comme un pestiféré……Comme quoi, rien n’est jamais vraiment acquis et il suffit de pas grand-chose pour que l’on soit mis à l’écart pour des préjugés ou des peurs collectives…..Le message est fort et Edréa, la fille d’Yvon et d’Ayame a dû grandir avec ce regard négatif posé sur son père (et sa mère)…..Heureusement, certaines personnes n’ont pas changé et c’est tant mieux pour Edréa, surtout quand on sait ce qui lui arrive à la fin du livre ! 

Ce que je n’ai pas aimé dans ce livre : 
1#-Les problèmes de "langage universel" : Comme dans beaucoup de livres ou de films de science-fiction, les problèmes de compréhension entre différentes espèces sont inexistants....Tout le monde se comprend....Cela me laisse toujours perplexe, surtout quand on voit que rien que sur notre planète Terre, il y a des centaines de langages différents (et même dans un même pays, parfois, on ne comprend pas ce que dit l'autre...). Le détail incohérent qui m’a le plus sauté aux yeux, c'est quand Ayame est dans sa chambre sur le vaisseau- qu'elle partage "platoniquement" avec Yvon - et qu'elle passe sa journée à lire....Lire quoi ? Elle est dans un vaisseau spatiale appartenant à une autre race d'humanoïdes venus d'une autre planète et elle sait lire leurs bouquins ?......En même temps, je ne reproche rien à Emmanuelle Amadis car à la limite, on se demande même si ce n’est pas une caractéristique des livres de Science-fiction de faire en sorte que tous les peuples de toutes les planètes arrivent à communiquer entre eux !

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La mort trop rapide d’Yvon : Ah la la !!!!!!! J’ai été énormément choquée à propos de la manière « expéditive » dont l’auteure a fait preuve pour tuer son personnage principal de la 1ère partie de son livre….En plus, finalement, il n’y a pas que lui qui soit mort, puisque Ayame, son épouse, survivait elle aussi dans sa tête…..Il m’a semblé qu’Edréa n’était pas si bouleversée que cela d’avoir perdu ses deux parents d’un coup et si subitement !….A la limite, j’aurais aimé qu’elle pète les plombs et soit un peu plus traumatisée que cela plutôt que d’afficher cette froideur déterminée à se venger…..Pour ma part, je trouve un peu dur de gommer aussi vite deux personnages qui m’ont autant plu dans la 1ère partie du livre…..

Pour conclure, j’ai vraiment été charmée, captivée, conquise par ma lecture de L’erreur de Toborel ! Les races extra-terrestres créées par l’auteure, leurs capacités physiques et psychiques (notamment ceux de la race d’Yvon) sont fascinantes. Dans cette histoire, vous avez de l’aventure, de la science-fiction, de la romance, du suspens, la lutte contre un ennemi diabolique dont nous découvrons la vraie nature avec surprise et évidemment, un « p’tit peu d’cul » !….Mais L’erreur de Toborel ce sont aussi des moments vraiment dramatiques qui exacerbent l’histoire d’amour extraordinaire entre Ayame et Yvon…..Sans parler ensuite des aventures de leur fille Edréa devenue adulte et prête à découvrir l’amour et à se battre contre Toborel, elle aussi !….Bref, si vous voulez un livre qui vous transporte dans un autre univers et qui fasse palpiter votre petit cœur de mille façons, foncez, lisez-le ! Et pour ceux qui connaissent la saga des Sarangins, vous serez aussi contents du petit clin d’œil fait à leur intention par l’auteure dans cette magnifique romance cosmique !


Ma note : 19/20

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