Tamara Balliana
Les Editions Montlake romance (2017)
266 pages
Synopsis :
À la mort de sa tante adorée, Amy décide de reprendre son café « Chez Josy », situé en plein cœur de Boston. Trois ans plus tard, le bilan est mitigé : si Amy est épanouie dans son travail, il accapare toute son énergie et sa vie personnelle en souffre. Bien décidée à ce qu’elle ne reste pas célibataire à la veille de ses 30 ans, sa mère lui présente le lieutenant Tom McGarrett, de la police de Boston, lors d’un dîner de famille… Leurs chemins ne tardent pas à se recroiser car, dès le lendemain, Amy est victime d’un braquage. Et comme si cela ne suffisait pas, son employée Amber disparaît mystérieusement. Amy décide alors de prendre les choses en main et de mener sa propre enquête, qui la mène dans les milieux troubles de Boston et dans l’entourage du séduisant mais dangereux chef de gang Cole. Entre le gendre idéal et le bad boy, son cœur balance… Qui Amy choisira-t-elle ? Réussira-t-elle à retrouver Amber et les responsables du braquage ?
« Mon existence a été plutôt tranquille ces trois dernières années, ou même ces dix dernières années ; que dis-je, j’ai toujours eu une petite vie tranquille ! En quatre jours, j’ai l’impression qu’il m’est arrivé plus de choses qu’en vingt-neuf années consécutives ».
Mon avis général :
Ce livre se savoure comme un petit bonbon sucré avec une romance on ne peut plus romantique servie par une plume très agréable et addictive. L’auteure française Tamara Balliana a la bonne idée de donner la voix à trois de ses personnages, chose peu commune dans ce genre de romance, car nous avons généralement plus le droit à une alternance de chapitres du point de vue du héros et de l’héroïne…L’auteure ne met pas seulement en lumière l’amour dans son livre mais aussi l’amitié, et plus précisément l’amitié féminine avec le groupe de copines célibataires (pour la majorité) qui gravitent autour d’Amy. Elles ont toute une personnalité et un mode de vie bien distincts un peu à la « Sex & the city » mais en moins « Sex », en tout cas, aucune d’elles n’est une « Samantha Jones » (à priori, pour ce qu’on en sait d’elles….Après, l’auteure pourrait nous surprendre, pourquoi pas…)….
Evidemment, j’ai passé un très bon moment de lecture avec cette histoire d’amour étonnante entre la fille du chef de la Police de Boston, à savoir, Amy, notre héroïne, et un chef de gang aux activités louches (sans blague ?!!!), je veux bien sûr parler de Cole !
Entre la petite rousse pétillante aux allures de fée clochette et le colosse blond à la « Sons of Arnachy », l’alchimie va tout de suite faire mouche même s’il ne faut pas oublier dans l’équation Tom McGarrett, le très sexy lieutenant de police…..
Si vous aimez les comédies romantiques, avec de l’humour et de la sensualité (relativement soft, cela dit…), foncez, vous passerez un très bon moment avec ce premier tome de Bay Village….Quant à moi, je me jette sur le second tome, car oui, j’ai hâte de lire les aventures d’une autre des filles de cette joyeuse bande de copines !
Ce que j’ai aimé dans ce livre :
1#-Le caractère d’Amy : Cette jeune femme est « encore » célibataire au grand dam de ses parents (enfin, surtout sa mère). Je pense que les situations vécues par l’héroïne dans ce livre parleront à de nombreuses lectrices….Malgré la pression familiale, Amy semble vivre son célibat très sereinement et ne veut absolument pas se caser à tout prix….Evidemment, comme dans beaucoup de romances du genre, après le désert affectif, la voilà qui tombe tout à coup sur deux beaux mâles très différents l’un de l’autre. Cela dit, Amy garde la tête sur les épaules et ne se comporte pas comme une « amoureuse transie ». Elle a son petit caractère bien trempé et d’ailleurs, nos deux charmants messieurs vont vite s’en rendre compte !
3#-Les super copines d’Amy : A n’en pas douter que chacune aura sans doute son tome consacré (sauf peut-être la mère de famille débordée ?....). Quoiqu’il en soit, ce premier tome permet de nous les présenter, de cerner leur personnalité. Comment des filles aussi différentes les unes des autres peuvent-elles être amies, me diriez-vous ? Et bien c’est grâce à l’amour des livres ! Et oui ! Elles se sont rencontrées à un club de lecture et voilà !
4#-Le suspense : Car oui, en plus d’être une romance, ce livre comporte un peu de « dangerosité » avec notre héroïne qui va être embêtée par des voyous vis-à-vis de son salon de thé et de la disparition de l’une de ses employées qui fréquente le membre d’un gang. Loin de se démonter, elle va aller s’adresser directement au chef de gang (Cole)….Celui-ci n’a rien à voir dans les problèmes que rencontre Amy mais voilà, maintenant qu’il est au courant (et qu’il a rencontré Amy qui lui a fait de l’effet), ces deux-là ne vont pas arrêter de se croiser et vont devoir tenter de résoudre tous les problèmes de la jeune femme….Pour une fille de flic, devoir s’en remettre à un « voyou », cela peut paraître surprenant, mais c’est justement cette ambiance spéciale « d’amour interdit et dangereux » qui fait tout le charme de ce premier tome….D’ailleurs, je trouve que l’auteure a plutôt bien mené son intrigue car finalement, je suis tombée des nues en apprenant qui étaient les « coupables »……Bravo à l’auteure ! (bon, en même temps, je ne suis pas une très grande spécialiste des thrillers et des romans policiers donc je suis assez vite bluffée par les voltefaces et autres « fausses pistes »…).
5#-Clin d’oeil à Bruno Mars : L’une des employées d’Amy est amoureuse de Bruno Mars et entretient une relation « fantasmée » avec l’artiste. Certes, cela peut paraître un peu flippant de premier abord, néanmoins, comme j’aime aussi beaucoup ce chanteur, je suis contente de voir cité dans ce livre certains de ses tubes.
Ce que je n’ai pas aimé dans ce livre :
1#-La couverture du livre : C’est juste une histoire de goûts personnels mais je trouve que les couvertures de cette saga (le « problème » est le même pour les autres tomes) fait très « 90’s » avec la photo du visage d’une femme. Cela ne retire en rien la qualité du récit mais c’est vrai que si je m’étais uniquement basée sur la couverture du livre, ce n’est pas sûr que je l’aurais lu car elle ne m’attire pas du tout ! Mais comme on dit, tous les goûts sont dans la nature !
Citations à retenir :
« Les soirées avec mes amies ressemblent toujours un peu à ça. À part Maddie que je connais depuis l’université, nous nous sommes rencontrées grâce à un club de lecture qui se réunissait autrefois dans une librairie du quartier. Nous avons sympathisé, et nous avons vite décidé que ce club ne nous correspondait pas tout à fait. Alors nous avons choisi de nous voir tous les quinze jours chez l’une d’entre nous à tour de rôle, plutôt qu’à la librairie. Ce qui nous permet de discuter dans un cadre beaucoup plus convivial, de profiter des talents de Zoey et Libby pour les cocktails, et surtout de parler de beaucoup de choses qui n’ont rien à voir avec les livres que nous avons lus. Soyons honnêtes, l’histoire du club de lecture n’est rien de plus qu’une excuse pour organiser une soirée entre nous. Il n’y a que le mari de Libby qui, je suppose, croit encore que nous nous voyons réellement pour discuter littérature. Zoey et Libby finissent par nous quitter et Maura et Julia sont bien décidées à passer la nuit chez moi ».
« — Et vous êtes ? souffle-t-elle comme si me poser cette question lui demandait un effort surhumain.
— Amy Kennedy. Je sens la policière se raidir légèrement. C’est toujours un peu le cas lorsque les gens se demandent si je suis bien la fille du fameux chef de la police de Boston. Ou bien, si j’ai un quelconque rapport avec un ancien président assassiné, lui aussi originaire du Massachusetts. La réponse à cette dernière interrogation étant non, au grand désarroi de ma mère qui entretient parfois la confusion ».
« Il se pince l’arête du nez et ferme les yeux. Mon Dieu ! Je suis en train d’exaspérer un chef de gang notoire. Je suis sûre qu’il a des bidons de soude dans sa cave.
— Si je te donne une info, tu promets de déguerpir ? J’ai beau être une bonne négociatrice en règle générale, je crois que ce n’est pas le moment de tester ses limites ».
« Je sais que je ne suis pas vilaine, mais je ne me considère pas non plus comme une beauté. Je suis petite ; avec mon mètre cinquante-cinq, je ne peux pas rivaliser avec les jambes des top-modèles. Dire que certaines affichent plus d’un mètre vingt de gambettes au compteur ! Vous m’imaginez avec des jambes pareilles ? Il me resterait trente-cinq centimètres pour caser un tronc, un cou et une tête ! Flippant ! »
« Je suis en voiture avec un chef de gang. Depuis quand mes journées ressemblent-elles à un épisode de série policière ? Je n’en reviens toujours pas qu’il m’ait transportée sur son épaule comme un vulgaire sac de pommes de terre ! C’est quoi, ces manières d’homme des cavernes ? Et je suis passablement énervée ».
« Et le fait que j’aie eu à ce moment la tête à l’envers, avec une vue plongeante sur son postérieur, ne m’a pas aidée non plus. Postérieur fort agréable à regarder, au passage. Oui, j’ai quand même eu le temps de noter ce détail, et j’en ai presque honte. La voiture sent le cuir, une fragrance tout à fait masculine, et qui correspond bien à son propriétaire. Même si je ne l’aurais pas vraiment imaginé au volant d’une classique. Je jette un œil dans sa direction. Les lignes de sa mâchoire sont carrées, ses cheveux blonds tombent sur sa nuque. Il a une petite cicatrice au niveau de l’arcade sourcilière, et je suis sûre qu’il ne se l’est pas faite avec une feuille de papier. Sous son t-shirt moulant, je devine sans peine des biceps puissants. Un tatouage dépasse légèrement de sa manche longue. Tout chez lui crie Danger ! Pourtant, je ne me sens pas menacée. Il conduit calmement. Je suis sûre que cette sérénité apparente est un atout dans son métier. Enfin… dans son… Comment appelle-t-on le travail d’un chef de gang ? Je ne pense pas qu’il existe une fiche qui décrit son poste à l’antenne locale de l’agence pour l’emploi… Bref, dans ses activités. Mais je suis certaine également que ce n’est qu’une façade ».
« Cole s’avance vers moi, et je ne peux le quitter du regard. Il marche avec une assurance impressionnante. Il est vêtu comme n’importe lequel de mes clients habituels, sauf qu’il est beaucoup plus mignon qu’eux. Non, pas mignon. Mignon n’est clairement pas un terme pour définir la masculinité brute qui se dégage de cet homme. Il est dangereux et sexy à la fois. Dangereux avec un D majuscule. Je dirais même écrit en gras, italique, et souligné. Je crois qu’il se rend compte que son physique m’a fait oublier l’espace d’un instant le caractère vital de la fonction respiratoire, parce qu’il arbore un sourire en coin. S’il voulait être plus sexy qu’en cet instant, ce serait tout simplement impossible. Il contourne le comptoir pour me rejoindre de l’autre côté. À cet instant, la vision de la biche prise dans les phares d’un camion lancé à vive allure s’affiche dans mon esprit ».
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