Les Chevaliers des Highlands - Tome 4 : La Vipère

Monica McCarty
2013 - Editions J'ai lu (aventures & passions)
Publication US 2011
416 pages 

Synopsis :
1306. Edouard Ier d'Angleterre et Robert Bruce se disputent le trône d’Écosse. Décidé à prendre son rival de court, Bruce fait mander la comtesse Isabella MacDuff qui, de par son mariage, détient le droit héréditaire de couronner les rois. Elle sera protégée par un de ses meilleurs mercenaires, Lachlan MacRuairi, surnommé la Vipère. En dépit de la méfiance que lui inspire cet ancien pirate, Isabella se sent indéniablement troublée par sa présence. Mais pourra-t-elle compter sur lui lorsque, tombée dans le guet-apens tendu par ses ennemis, elle sera condamnée au sort le plus funeste ?

Ah la la ! J’avoue que j’étais très impatiente de lire ce 4ème tome de la saga des Chevaliers des Highlands consacré à l’un des guerriers les plus mystérieux et certainement le plus antipathique du groupe, Lachlan MacRuairi dit, La Vipère…..

C’est ce troublant guerrier qui avait provoqué le chef, Tor MacLeod, dans le 1er tome et qui avait failli mourir sous ses coups si la jolie Christina Fraser n’était pas intervenue. Dès cet instant, je savais que l’histoire qui lui serait consacrée un jour ne manquerait pas de piquant !

Dans les tomes suivants, on avait découvert un peu plus de sa personnalité sombre et machiavélique…Lachlan est le cousin d'Erik, dit le Faucon (tome 2). Et on peut dire qu'ils ne se ressemblent pas du tout ! L'un est aussi lumineux et joyeux que l'autre est sombre et belliqueux !

Forcément, pour un homme avec un tel tempérament, il nous fallait une femme haute en couleur ! Quoi de mieux que la sublime Isabella MacDuff, surnommée Bella, proche de Robert Bruce, c’est d’ailleurs elle qui va le couronner à la fin du 1er tome (et à ce moment là, on avait compris qu’elle n’aimait pas trop Lachlan qui lui avait servi d’escorte).

Contrairement, aux précédentes héroïnes, Bella est une femme qui a déjà eu un enfant (elle a accouché à 16 ans, son mari est 3 fois plus âgé qu’elle) et donc, au moment du récit, elle a 28 ans. Je trouve ce choix judicieux de la part de l’auteure car une jeune jouvencelle n’aurait pas fait le poids contre Lachlan MacRuairi et aurait été broyée par ses crochets venimeux en deux temps trois mouvements !

En même temps, n’allez pas penser que Lachlan est si obscure que cela ! Avant d’être aussi froid que le serpent dont il porte le surnom, il avait été marié avec une jeune femme (la sœur aînée d’Anna, l’héroïne du tome 3) mais celle-ci l’avait cruellement trahi et depuis, il se méfie totalement des femmes (surtout si elles sont jolies) et on apprendra même au cours du récit qu’il n’a plus eu aucune relation sexuelle depuis plus de 10 ans suite au drame survenu avec son ancienne épouse…..

Aussi, le 4ème tome consacré à notre charmant serpent est un tome particulier car on a droit à de nombreux retours en arrière. 

Déjà, on assiste à la scène du couronnement de Robert Bruce, du point de vue de Bella et Lachlan (à la fin du tome 1, j’étais beaucoup plus intéressée par l’histoire d’amour passionnante et passionnée entre Tor MacLeod et Christina pour vraiment m’y intéresser mais l’auteure nous avait laissé quelques indices sur la relation, à ce moment là tendue, entre Bella et Lachlan). 

Dans les tomes suivant, on avait aussi eu des allusions à nos deux héros car il ne faut pas oublier qu’entre le couronnement de Robert Bruce et l’histoire d’amour entamée entre nos deux héros, il s’est passé deux années….Deux années où la malheureuse Bella sera emprisonnée dans une cage suspendue au-dessus d'une tour d’un château ennemi.

Ce tome 4 nous montre donc des flashbacks entre ces différentes époques. Evidemment, les deux années où Bella sera mise en cage seront vite survolées car il n’y a pas grand-chose à en dire, sauf que cela a dû être un véritable supplice pour cette femme ! Quand on sait, grâce aux notes explicatives de l’auteure à la fin du livre, que la vraie Isabella MacDuff a vraiment subit ce supplice, cela fait froid dans le dos ! Car il faut admettre que l’Ecosse, ce n’est pas la côte d’Azur et des journées pluvieuses et glaciales, elle a dû en subir durant tous ces longs jours d’emprisonnement (sans parler des nuits…).

Après, le seul bémol que je pourrais apporter à ce livre, c’est que je trouve un peu léger la manière dont Bella se « rétablie » de sa punition…..D’accord, après avoir passé 2 ans dans une cage suspendue dans le vide, au gré des éléments, elle a ensuite été emprisonnée quelques mois dans un cachot, mais quand même, comment n’est-elle pas devenue complètement folle après ce traitement inhumain ????

Non, apparemment, dès qu’elle reverra Lachlan qui viendra pour la libérer, on la retrouve avec son tempérament bien trempé et ses réparties sifflantes….Physiquement, elle a quand même été bien diminuée et a perdu beaucoup de poids (heureusement pour Lachlan, elle a gardé sa poitrine voluptueuse…). Je suis ironique ? Oui, peut-être un petit peu, mais bon, il faut se dire que ce livre n’est qu’un roman et même si des vrais personnages historiques sont évoqués, leur vraie vie n’a pas vraiment ressemblé à ce qui est conté dans ce roman et la vraie Isabella MacDuf n’a pas eu autant de chance que son alter-égo fictif….

Pour en revenir sur la relation passionnelle entre Lachlan et Bella, je dois dire que Monica McCarty s’est surpassée en scènes sensuelles et certaines étaient pourtant même à la limite du désespoir  et du pathétique (oui oui ! je n'exagère pas !). 

Leur relation n’est vraiment pas banale et finalement, c’est un peu ce qu’on attendait, nous les lectrices, dans la mesure où Lachlan avait été décrit comme un mercenaire fourbe et hypocrite, il ne pouvait pas se changer en un seul coup en chevalier servant doux et romantique ! (même si, à mon goût, ses « mon amour » sont arrivés un peu trop brusquement…)

Alors oui, ce livre est presque un coup de cœur pour moi….PRESQUE, parce que je n’ai pas du tout aimé le comportement parfois totalement versatile de Bella, notamment quand cela concernait sa fille. Elle a commis énormément d’imprudences qui ont failli coûter très cher à notre beau guerrier…..Et finalement, quand elle a été obligée de faire un choix entre sa fille et Lachlan vers la fin du livre, j’ai été ENORMEMENT déçue par sa décision…...

En même temps, je peux comprendre que sa fille soit devenue son obsession, ayant moi-même des enfants, mais tout de même….Je l’ai trouvée un peu légère à ce niveau là….Et c’est pour ça que ce livre ne peut pas être un total coup de cœur…L’héroïne aurait dû être aussi parfaite que le héros et elle n'aurait pas dû se comporter comme une belle saloperie en pensant que tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins….

Evidemment, ce livre ayant eu des flashbacks, on aura droit aussi à un petit saut dans le futur à la fin de l’histoire pour voir comment leur vie a évolué et forcément, dans ce genre de livre, on ne peut qu’espérer un happy end ! (alors, il y en a un finalement ?)….

Pour conclure mon avis, je dois aussi évoquer la couverture de ce tome….Les précédents volumes (en tout cas, dans la version française), nous montraient des épées et autres dagues sans personnage alors que là, Whouahhhh ! On a droit à un superbe mâle qui pose avec son épée, la mâchoire volontaire et mal rasée...Physiquement, ce charmant mannequin est très similaire aux descriptions de Lachlan faite par l’auteure, et ça, ce fut une très belle et très agréable surprise ! Ce serait bien que les prochains volumes soient pareils ! (Il reste encore plusieurs guerriers à traiter, ça pourrait le faire, non ?).

Ma note : 19/20

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Les Chevaliers des Highlands - Tome 3 : La Vigie

Monica McCarty
2013 - Editions J'ai lu (aventures & passions)
Publication US 2010
409 pages 

Synopsis :
1307. L'Ecosse se déchire dans une guerre de succession sanglante. Membre de la garde d'élite de Robert de Bruce, Arthur Campbell, surnommé la Vigie pour ses talents d'éclaireur, a pour mission d'infiltrer le clan MacDougall afin de préparer l'attaque. L'opération lui plaît d'autant plus qu'il voue une haine féroce à John MacDougall, seigneur de Lorn, l'assassin de son père. Mais au château de Dinstaffnage, il retrouve cette ravissante inconnue à qui il a sauvé la vie un an plus tôt. Cette beauté n'est autre que la fille de John, Anna MacDougall, désormais son ennemie. Et cette fois, il doit causer sa perte....

Dans ce 3ème tome, nous faisons connaissance avec Arthur Campbell. Ce guerrier aux codes chevaleresques avait été exclu du groupe d’entraînement par le Chef, Tor MacLeod, afin qu’il infiltre discrètement l’ennemi. J’avoue qu’au moment où j’avais lu ce passage dans le tome 1, je n’avais pas très bien compris pourquoi le Chef avait voulu que les autres croient qu’Arthur les ai laissé tomber (exclu parce qu’il n’avait pas réussi la dernière épreuve)….Et je ne comprends toujours pas….A part le fait que le Chef pouvait lui faire courir un risque énorme si les autres pensaient qu’Arthur était devenu un traite et qu’ils n’auraient aucun remord à se débarrasser de lui (car évidemment, il était maintenant un témoin gênant, connaissant l’existence de ce groupe de mystérieux guerriers aux ordres de Robert Bruce !).

Bref, finalement, pas d’inquiétude, Arthur est maintenant connu des autres guerriers comme étant l’agent infiltré auprès des anglais….Après différentes missions, Arthur va maintenant devoir infiltrer le clan MacDougall dont le chef n'est autre que le seigneur de Lorn qui a tué lâchement son propre père lors d’une bataille lorsqu’Arthur n’était alors qu’un jeune garçon !

Le pauvre a assisté – caché et impuissant – à la mort de son père, poignardé dans le dos par cet homme lâche et vil. Arthur, alors terrorisé à l’époque, ira se cacher pendant une semaine dans les bois et quand il reviendra auprès des siens ce sera pour apprendre la défaite de son clan et la version de la mort de son père à l’avantage de son ennemi….Mais voilà, même si son propre père n’avait que peu de considération pour lui (il le trouvait le plus faible de ses fils), Arthur possède un don exceptionnel, presque surnaturel….Il a les capacités d’anticiper certaines actions, comme s’il était guidé par un 6ème sens. 

En cet obscure Moyen-Age, inutile de préciser que ce genre de capacité peut passer pour de la sorcellerie et donc Arthur a toujours été obligé de cacher ses dons sous peine de passer pour un « monstre ».

Evidemment, un bon roman de Monica McCarty ne peut pas passer à côté d’une belle histoire d’amour ! La jeune femme qui va ravir le cœur de notre beau guerrier va être, malheureusement pour lui, la fille de celui qui a tué son père, Anna MacDougall.

Cette jeune fille délicieuse, aux formes plantureuses, a grandi dans une famille aimante aux côtés de ses frères et sœurs. Si John MacDougall est un homme cruel et fourbe pour ses ennemis (le père d’Arthur en a fait les frais, et ce n’est pas le seul…), avec ses filles, il devient un père attentionné qui les écoutent et même, chose très rare à l’époque, respecte leur volonté et leurs décisions !

Néanmoins, en contrepartie, il attend d’elles une parfaite et totale loyauté ! Ainsi, il n’hésite pas à envoyer Anna jouer les messagers, au risque et au péril de sa vie ! (en même temps, elle ne se doute pas vraiment des risques, elle est un peu insouciante, il faut bien l’admettre ! On voit que c’est une jeune fille qui a grandit dans un monde choyé et protégé). 

Ainsi, sa première rencontre avec Arthur se fera lors d’une embuscade près d’une petite église. Elle, ne peut pas voir le visage d’Arthur car il porte son casque et a le visage barbouillé de noir, mais lui, aura son visage marqué dans sa mémoire – sans savoir qui elle est – et c’est ainsi qu’il va la revoir un an plus tard, quand il va s’infiltrer dans le château de John MacDougall.

Evidemment, en faisant tout son possible pour éviter la jeune fille, il va attirer son attention car la mignonne est consciente de sa beauté et elle est un peu interpellée par ce charmant jeune homme qui semble ne pas du tout réagir à ses charmes féminins...

Comme le père d’Anna n’est pas un idiot, il sait qui est Arthur Campbell, ainsi que son frère aîné, Dugald. Même si la mort de leur père est de l’histoire ancienne et le jeu des alliances a fait que maintenant les Campbell sont « alliés » avec les MacDougall, cela ne l’empêche pas de demander à sa chère fille de tenir à l’œil ce jeune chevalier…..Mission que va évidemment accepter Anna puisqu’elle est déjà très attirée par Arthur ! 

Et donc, dans ce tome 3, nous avons donc droit à ce jeu du chat et de la souris, où Anna semble sans cesse rechercher la compagnie d’Arthur qui fait tout pour l’éviter (même s’il est quand même attirée par elle, mais il a une mission à remplir et surtout, il ne voudrait pas qu’elle se rappelle qu’ils se sont déjà croisés une fois, l’an passé…).

J’avoue que le caractère un brin superficielle et rentre-dedans d’Anna m’a un peu exaspérée à certains moment ! Quand elle se met à porter des robes très racoleuses, à la vue de tout le monde, cela m’a un peu surprise ! Anna n’est encore qu’une jouvencelle. Elle avait été jadis fiancée à un noble, mais celui-ci a malheureusement perdu la vie avant leur union. Malgré les protestations de sa mère, Anna continue sa « drague » lourdingue auprès d’Arthur qui commence à être la risée des autres hommes (qui aimeraient bien être à sa place, néanmoins…).

Cependant, la persévérance d'Anna finira par avoir des résultats et on pourra dire que la petite a bien fait de s'accrocher autant au bel Arthur !

Alors, oui, j’ai beaucoup aimé ce nouveau tome des Chevaliers des Highlands. Essentiellement à cause de la personnalité d’Arthur. 

Il ne m’avait pas tapé dans l’œil lors de la présentation des guerriers dans le 1er tome, je le voyais un peu comme le plus faible et le plus inexpérimenté du groupe, hors, dans ce tome qui lui est consacré, cela m’a permis de découvrir un personnage vraiment attachant, qui en a bavé, à cause de ses différences et de son enfance « malheureuse ».

Et même si Anna m’a énervée plus d’une fois en lisant ce livre, je dois admettre que si elle avait eu un caractère renfermé et timide, il n’y aurait jamais eu de si belle histoire d’amour entre eux deux car c’est sûr que ce n’aurait jamais été Arthur qui aurait fait le premier pas, vu son caractère solitaire et discret ! 

Donc finalement, ces deux personnages se complètent bien ! Et puis, Arthur restera loyal à sa cause tout en montrant son amour pour Anna et ce, jusqu’au bout !...Et pourtant, ça n’aura jamais été facile vu que le père d’Anna lui a mis de sacrés bâtons dans les roues (ou plus exactement des rats dans un trou….).

Je ressors ravie de ma lecture et je me dis, vivement la suite !

Ma note : 18,5/20

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Les Chevaliers des Highlands - Tome 2 : Le Faucon

Monica McCarty
2013 - Editions J'ai lu (aventures & passions)
Publication US 2010
403 pages 

Synopsis :
Fille du comte d'Ulster, lady Elyne est nostalgique de sa jeunesse insouciante. Avant de se marier, elle ose une dernière fois le "plongeon de la demoiselle" dans les eaux glacées de la mer d'Irlande. C'est alors qu'elle surprend une bande de pirates, en réalité la garde decrète du roi d'Ecosse en exil. A leur tête, Erik Mac Sorley, marin d'élite venu engager des mercenaires. La raison voudrait qu'il élimine ce témoin gênant, pourtant il décide de garder captive cette jeune femme qui se dit simple gouvernante. Même si elle manque singulièrement d'humilité et s'obstine à lui tenir tête avec une effronterie aussi déconcertante que séduisante...

Alors pour ce 2ème tome de la saga des Chevaliers des Highlands, nous avons une nouvelle histoire d’amour avec cette fois-ci des personnages aux caractères totalement différents de Tor et Christina du 1er tome. On avait évidemment fait connaissance avec Erik MacSorley dit le Faucon lors du tome 1 et il y avait été décrit comme un très bel homme de 29 ans, charmeur, blagueur, sympathique et tête brûlée. Ce grand guerrier blond aux allures de Viking adore les femmes et elles le lui rendent bien !

L’héroïne, Ellie, quant à elle, est une jeune femme de la noblesse irlandaise, née dans une famille où tout le monde est exceptionnellement beau, sauf elle, qui n’a pas hérité de ce gène. Même si cette petite brunette un peu maigre est moins belle que ses frères et sœurs, elle n’en est pas moins très charmante.

Bon, sincèrement, quand j’ai commencé à lire la description de nos deux protagonistes, je n’ai pas pu m’empêcher de faire un parallèle avec « La Confrérie de la dague noire », dont le tome 2 est également consacré à un très beau guerrier qui séduit un maximum de femmes pour les mettre dans son lit  (Rhage, pour ne pas le citer) et qui tombera lui aussi amoureux d’une jeune femme dite « quelconque »….Cependant la comparaison s’arrête là, car à l’instar de la douce et timide Mary de Rhage, notre Ellie est dotée, elle, d’un sacré caractère ! 

En tant que sœur aînée, c’est elle qui a remplacé sa mère pour s’occuper de tous ses frères et sœurs à la mort de celle-ci, 3 ans plus tôt et de ce fait, elle a l’habitude de commander, de gérer une ribambelle de frères et sœurs qui jouent plus qu’il n’en faut de leur charme, comme le fait notre bel Erik....

Alors, pour la petite confidence, quand je pensais au personnage d'Erik, c'était l'acteur norvégien Alexander Skarsgård, le célèbre Eric Northman de True Blood  qui me venait en tête, déjà parce que le personnage qu'il interprète dans cette série de vampires est un ancien Viking mais aussi parce qu'il est un sacré coureur de jupons - avant de rencontrer Sookie - comme notre Faucon ! (mais ça, ça reste entre nous !)....

Quoiqu'il en soit, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette nouvelle histoire, notamment au niveau du contexte historique et les stratégies de guerre qui deviennent de plus en plus complexes. Franchement, l'auteure, Monica McCarty, maîtrise vraiment bien son sujet !

En plus du contexte historique, l'auteure a une telle manière d'écrire que l'on lit le roman comme si on regardait un film, les détails des descriptions nous plongent totalement dans l'histoire. Dans ce tome 2, la majeure partie du récit se passe sur une petite île, au bord des falaises....On en entendrait presque le cri des mouettes et le bruit des vagues ! C'est extraordinaire !

Bon, après, j'ai deux petits bémol concernant ce livre :

Premièrement, il y la personnalité du personnage principal, Erik.....Dans les romans d'amour, je préfère les hommes un peu taciturnes, qui ouvrent difficilement leur coeur, des hommes froids, finalement....Hors, notre cher Erik est tout le contraire de mes goûts ! C'est un gros dragueur qui saute sur tout ce qui bouge, les femmes lui cèdent toutes....Toutes, sauf notre héroïne, Ellie, bien évidemment ! 

Alors elle, je l'ai adorée ! Elle ne s'est pas privée pour lui montrer qu'elle ne marchait pas dans son petit jeu ! Et finalement, c'est pour ça qu'il en est si follement tombé amoureux ! N'est-ce pas !

En même temps, même quand il s'est rendu compte qu'il éprouvait quelque chose de différent à l'encontre d'Ellie, vis à vis des autres femmes, cela n'a pas empêché Erik de se dire que, de toute manière, un jour ou l'autre, la passion retomberait et qu'il pourrait aller voir d'autres filles à ce moment là......La grosse claque ! 

Et oui, Séducteur un jour, Séducteur toujours ! 

Même si la fin du livre nous laisse penser qu'Erik aime profondément Ellie et qu'il devrait lui rester fidèle un bon moment cela ne m'empêche pas de songer que cela ne sera peut-être pas éternellement !.... C'est donc pour ça que je préfère les héros taciturnes et solitaires car à priori, quand ils ouvrent leur coeur une fois, c'est pour de bon, généralement ! 

Deuxième bémol, ce sont les scènes qui se passent dans l'eau....Moi-même étant normande et habitant près de la plage (plages du Havre, St Jouin de Bruneval et les fameuses falaises d'Etretat), j'avoue ne pas très bien comprendre comment les personnages peuvent plonger dans de l'eau glacée et en ressortir avec juste quelques frissons ! 

Moi, en période d'hiver, je suis couverte très chaudement et malgré ça, le vent marin peut me glacer le sang. Hors, là, dans ce livre, pas de soucis, ils ressortent de l'eau avec leurs vêtements mouillés et pas de rhumes à l'horizon ou de gerçures au bout des doigts !

Je ne vais pas évoquer non plus les scènes qui se passent la nuit où les personnages de déplacent sans aucun soucis.....Cela peut paraître normal à notre époque avec tous les éclairages dans les rues, mais je vous promets, quand une fois, j'ai voulu aller au fond de mon jardin en pleine nuit, j'y ai renoncé car on n'y voyait rien du tout et je n'avais pas envie de m'étaler par terre ou écraser un hérisson malchanceux !

Et c'est aussi pour cette raison que j'ai moins aimé cette histoire à la précédente même si ma lecture a été plus qu'agréable et que j'ai totalement dévoré ce tome pour en connaître la fin !

En tout cas, rien que pour le contexte Histoire avec un grand H et Aventure avec un grand A, ce livre vaut le coup !

Ma note : 18/20

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Les chevaliers des Highlands - Tome 1 : Le Chef

Monica McCarty
2013 - Editions J'ai lu (aventures & passions)
Publication US 2010
431 pages 

Synopsis :
Comte de Carrick et seigneur d'Annandale, Robert Bruce revendique le trône d'Ecosse. Or, pour vaincre les Anglais, il lui faut des mercenaires d'élite, des Highlanders. Et à leur tête, le meilleur de tous : Tormod MacLeod, une force de la nature. Mais Tor, dévoué à son clan, refuse de s'impliquer dans cette guerre. Comment le convaincre ? En le piégeant. C'est ainsi que Christina Fraser se glisse une nuit dans son lit. Au matin, Tor est sommé de l'épouser. Par le jeu des alliances, le voilà contraint d'embraser une cause qui n'est pas la sienne. Et c'est fou de rage qu'il accueille sa jeune épouse en son fief de Dunvegan...

Epoustouflant ! Voilà le premier mot qui me vient après avoir terminé ma lecture ! Je dois dire que l'auteure, Monica McCarty est vraiment talentueuse pour nous conter une belle histoire d'amour sous fond historique !

Dès les premières pages, je suis tombée, captivée dans cette belle romance. J'ai eu beaucoup de mal à m'interrompre et reposer le livre mais il faut bien s'occuper des enfants et aller travailler....Sinon, il est certain que j'aurais lu cette merveille d'une seule traite !

Tout d'abord, je voudrais parler des personnages : Christina, notre jeune héroïne, est une belle jeune fille écossaise. En cette période de l'histoire, en 1305, il y a peu de choix pour les femmes : soit se marier, soit entrer dans les ordres. Et malheureusement, les mariages d'amour n'existent pas. Pour les jeunes femmes issues de la noblesse, ce sont les mariages politiques ou tout du moins d'intérêt qui sont de mise. Et justement, le père de Christina est un sacré filou. Très grand patriote écossais, il a été transformé par les années d'emprisonnement qu'il a subit à cause des anglais et à son retour auprès de sa famille, il n'hésite pas à soumettre ses enfants à son bon vouloir. Christina et sa soeur Beatrix en seront les premières victimes. Si notre héroïne est brune, sensuelle et très intelligente (elle a appris à lire en cachette de son père), sa soeur est plutôt d'une beauté angélique avec ses cheveux blonds et son apparence délicate. D'ailleurs, celle-ci n'a que pour ambition de partir vivre dans un couvent, pour éviter un mariage de raison.

Christina prendra donc la place de sa soeur et va bien malgré elle être complice des manigances de son père pour forcer un chef de clan écossais à épouser sa cause et prendre parti pour l'Ecosse (et donc déclarer la guerre à l'Angleterre).

Notre héros, Tormod MacLeod, lui, est donc un chef de clan écossais de 31 ans. Cela fait 20 ans qu'il est à la tête de son clan, suite à la mort tragique de ses parents. Depuis son plus jeune âge, il a appris à réprimer ses émotions, à se méfier de tout le monde et surtout à ne s'attacher à personne ! Il a déjà été marié, a eu 2 fils de sa précédente union qui s'est conclue par un veuvage, son épouse étant décédée à la naissance de son 2ème fils. Ses enfants vivent à l'écart de lui, en sécurité. Il est donc seul sans attache familiale. On va apprendre également l'existence de son frère jumeau dans l'histoire, et celui-ci est tout son contraire et surtout, il a l'insouciance d'un homme élevé dans le pouvoir mais qui n'a jamais eu besoin de se faire respecter par les autres, n'étant pas le chef de clan car ayant eu la chance de naître quelques minutes après son frère.

La première rencontre entre nos deux héros est des plus romanesques. Christina est arrivée dans le fief de Tormod MacLeod et va assister dans la rue à un combat entre deux guerriers. L'un d'eux est Tor, mais elle ne le sait pas encore. L'autre, pour l'anecdote, c'est le héros du tome 4, la Vipère...

C'est Christina qui va interrompre le combat en hurlant dans la foule tandis que Tor était sur le point de tuer l'autre guerrier....Leurs regards vont se croiser....Et là, j'avoue, j'ai gloussé comme une midinette ! C'était plus fort que moi !

Je ne vais pas raconter la suite de leur histoire mais je dois dire que les scènes entre eux seront toujours chargées d'électricité et de tension sexuelle dès ce premier regard. 

Si le sexe va venir bien vite, l'enjeu de ce roman, c'est que l'amour et les sentiments prennent le dessus. D'ailleurs, il faudra attendre un moment pour leur premier baiser ! Christina est une jeune fille vierge lors de leur première rencontre. Elle ne le restera donc pas longtemps (à cause d'une malheureuse histoire de circonstances) mais ce que veut Christina c'est que Tor, qui est devenu son époux contraint et forcé, finisse par l'aimer d'amour, l'aimer comme dans les livres de chevaliers et d'amour romanesque dont elle se délecte en secret....Et pour un guerrier comme Tor, machine de guerre insensible et macho, cela ne va pas être une mince affaire !

Le talent de l'auteure a été de passer d'un chapitre à un autre du point de vue de Christina à celui de Tor. On voit bien qu'elle est tombée très rapidement amoureuse de lui. Tor, lui, par contre, a mis du temps pour ouvrir les yeux. Et même quand il a enfin réalisé ses sentiments pour elle, ce fut une catastrophe pour lui car rien n'est pire que d'avoir des faiblesses pour un tel guerrier des highlands ! Entre le devoir et l'amour, il faut choisir....ou pas...

Mise à part cette formidable histoire d'amour qui m'a fait palpiter le coeur jusqu'à la dernière page (il y a eu beaucoup de chaud et de froid entre eux d'eux, pour mon plus grand plaisir !), Monica McCarty nous a aussi conté une formidable histoire d'aventure avec, notamment, la formation de ce groupe de guerriers venus de clans différents. Certains étaient auparavant ennemis mais dorénavant, ils doivent tous s'unir contre un ennemi commun : le roi d'Angleterre.

Un peu comme dans la saga de La confrérie de la dague noire, nous avons une petite présentation de ces guerriers, certains sortent déjà du lot et suscitent ma curiosité. 10 guerriers, cela fait 10 romans et si les prochains sont dans la même veine de celui-ci, j'en frémis d'avance !

Alors oui, ce livre est un réel, total coup de coeur pour moi ! 

Etant un peu tatillonne sur les détails historiques, j'ai été vraiment agréablement surprise par l'auteure qui maîtrise totalement son sujet et nous donne même quelques explications à la fin de son livre (explications qui ne sont même pas barbantes !). 

Un autre mot qui me vient donc à la fin de cette lecture c'est : ENCORE !

Ma note : 19/20

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Les Highlanders - Tome 5 : Le pacte de McKeltar

Karen Marie Moning 

Editions J'ai lu  (2012) - 1ère édition Fr 2009
345 pages

Synopsis :
Chloé Zanders se rend déposer un précieux manuscrit chez Dageus McKeltar. Elle devient alors la captive du puissant Highlander. Le mystérieux fantôme se cache, car, depuis des centaines d'années, il combat des démons qui se jouent en permanence de son âme. Investi de pouvoirs maléfiques, l'emprise de la malédiction se resserre peu à peu sur lui.

Malgré ses réticences, et peut-être à cause de son étrange attirance pour lui, Chloé va suivre Dageus jusqu'en Ecosse en quête de son humanité perdue.

Dans ce nouveau tome, nous avons l'histoire d'amour entre Dageus, le frère jumeau de Drustan (le héros du tome 4) et la jolie Chloé. Nous avions appris à la fin du tome 4 que Dageus n'était pas mort amis qu'il avait transgressé l'accord entre les humains et les faës pour permettre à son frère de survivre lors 'un incendie survenu pendant son "sommeil artificiel". Le prix a été lourd à payer pour avoir sauvé son jumeau. Dorénavant, Dageus doit cohabiter dans son corps avec 13 druides noirs maléfiques. 

Evidemment, point de schizophrénie dans le récit, aucun druide ne parle à la place de Dageus et ne prend possession de son corps. Il a juste parfois des gros excès de colère et de rage, des pulsions qui le poussent à faire des choses qu'il n'aurait jamais fait s'il n'avait pas été possédé. 

La seule chose qui le "soulage", ce sont les relations sexuelles. Monsieur Muscle a donc une réputation de bête de sexe et ne s'entoure que de femmes qui sont prêtes à le suivre dans ses délires (mais qui savent bien qu'il n'y aura jamais d'attachement sentimental).

Dageus est arrivé à la même époque de son frère jumeau, qui est installé, lui, dans son château en Ecosse avec Gwen et qui cherche désespérement à reprendre contact...

Dageus, quant à lui, vit à New York (endroit idéal pour se trouver un bataillon de femmes "libérées"), au sommet d'un immeuble de luxe et vit comme un pacha (il est très riche grâce aux objets qu'il a ramené de son XVIème siècle natal...).

Notre bel highlander utilise ses pouvoirs pour voler des objets (généralement des livres anciens) pour essayer de trouver une solution au sort qui lui a été jeté.

Et justement, il a besoin d'un livre précis qui se trouve dans un musée mais cette fois-ci, il va l'obtenir honnêtement et c'est notre chère Chloé, qui travaille au musée, qui va venir lui apporter.

Quand Chloé arrivera chez lui, il ne sera pas là, les gardiens à l'entrée la font monter. Elle va être ébahie par tous les objets de luxe et chargés d'histoire qui se trouve dans l'appartement et va vite comprendre que ce mystérieux client n'est en fait que le voleur qui fait parler de lui depuis des semaines dans les journaux new-yorkais.

Evidemment, la Miss est très curieuse et plutôt que de déguerpir au plus vite, elle va explorer la chambre à coucher de Dageus.....Celui-ci la surprendra à moitié allongée sous le lit en train de regarder d'autres objets volés. Pour Dageus, une seule solution s'impose pour le moment, c'est de garder Chloé prisonnière afin qu'elle ne le dénonce pas à la police....

Alors, on peut croire à la lecture de ce livre que le syndrome de Stockholm va se mettre en place entre nos deux héros car Chloé va très vite tomber sous le charme de cet homme mystérieux et à l'aura dangereuse (ses yeux changent de couleur, conséquence des druides maléfiques qui habitent son corps)....

Quand Dageus va lui proposer de venir avec lui en Ecosse à la recherche de livres plus anciens qui lui apporteront peut-être une solution, elle ne va pas hésiter très longtemps....

Alors voilà ce que je pense de ce nouveau tome des Highlanders :

J'ai trouvé l'histoire d'amour très sympa à lire, bien que répétitive dans la construction : comme régulièrement dans les tomes déjà lus, l'héroïne est vierge, sans attache familiale, elle est intelligente, elle a un travail (qu'elle quitte subitement...), et surtout, elle essaye de résister un bon moment aux avances de notre Apollon....Et quand elle cède enfin à ses avances, ça y est, il est l'homme de sa vie et elle ferait n'importe quoi pour lui !

Ca, j'avoue, j'ai eu un peu de mal à le croire surtout que leur rencontre n'était pas banale et il l'avait quand même tenue prisonnière les premiers jours ! 

Allez, on va dire que l'amour est toujours le plus fort et triomphe de tout !

Pour le côté suspens de l'histoire, Dageus a des ennemis fanatiques membres d'une secte qui en veulent après ses pouvoirs et lui donneront du fil à retordre....

Pour le côté familial, on a le plaisir de revoir Drustan et Gwen au XXIème siècle et Silvan et Nell au XVIème siècle. 

En conclusion, "Le pacte de McKeltar" est une lecture plaisante mais j'ai quand même préféré le tome consacré à son frère jumeau, Drustan dans "Une passion hors du temps". 

Ma note : 16.5/20

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Les Highlanders - Tome 4 : Une passion hors du temps

Karen Marie Moning 
Editions J'ai lu  (2012)  
1ère édition Fr 2003
315 pages

Synopsis :
En dépit de la farouche beauté des paysages, ce voyage en Écosse, en compagnie de couples du troisième âge, ne s'annonçait guère passionnant pou Gwen Cassidy. Jusqu'au moment où, telle Alice basculant dans le terrier du Lapin blanc, elle est propulsée dans un déroutant pays des merveilles. En voulant rattraper son sac tombé dans une crevasse, Gwen bascule dans le gouffre. Sa chute réveille un mystérieux Highlander qui dormait au fond de l'anfractuosité. Un sort jeté cinq siècles plus tôt a plongé Drustan MacKeltar dans un sommeil surnaturel Lorsqu'il reprend conscience, Drustan n'a pas la moindre idée de ce qui lui est arrivé. Mais la délicieuse jeune fille qui lui est tombée dessus lui paraît tout à fait fascinante, avec ses idées extravagantes et ses vêtements si impudiques...

Comme on commence à en avoir l'habitude dans les romans de Karen Marie Moning, l'héroïne de cette histoire, Gwen, est vierge (et oui, encore !), elle a également le même profil familiale que les autres filles, c'est à dire orpheline (ses parents, d'éminents scientifiques, sont morts tous les deux dans un accident d'avion). Elle est évidemment, américaine (cette fois-ci originaire de Santa Fe) et elle est dotée d'un cerveau aussi remarquable que son physique (bien qu'elle soit très jolie, elle n'a jamais tapé dans l'oeil d'un homme, ou tout du moins, n'est jamais allée jusqu'aux rapports sexuels, c'est tout de même incroyable ! Est-ce son cerveau doué pour les sciences qui fait fuir les hommes ?).

Gwen est donc partie faire un voyage touristique en Ecosse, elle s'est trouvée deux compagnons de route en la personne du couple de personnes âgées Beatrice et Bert qui lui prouvent que l'amour peut arriver n'importe quand et à tout âge et qu'il faut profiter de ce bonheur.

Lors d'une promenade, Gwen va, comme par hasard, tomber dans une espèce de crevasse et atterrir sur un magnifique guerrier des Highlands qui nous la joue "belle au bois dormant".

Drustan MacKeltar, notre Monsieur Muscle, va finir par se réveiller (on apprendra par quel moyen vers la fin du livre), il va être très étonné d'avoir cette fille à demi-nue sur lui (elle est vêtue d'un short, ce qui, en 1518 n'existe pas), et les femmes n'ont pas coutume de montrer leurs jambes, sauf si elles veulent quelque chose de bien précis...Ce que pense tout d'abord Drustan, lui, croit toujours être à son époque et cette fille est là, comme une petite gourgandine pour le réveiller en beauté....

Grave erreur que va vite comprendre Drustan ! Même si Gwen est totalement troublée par la montagne de muscles (on la comprend !), cette jolie fille de 25 ans a réussi à rester vierge jusqu'à maintenant, ce n'est pas pour se laisser aller aussi facilement dans les bras de cet homme.(enfin, pas encore...).

Le quiproquo levé, Drustan va vite réaliser qu'il n'est plus au 16ème siècle en voyant les voitures et toutes les choses modernes qui peuplent notre monde. Le gros choc sera de constater que son château n'a pas résisté au temps....

Alors pour toute solution, il décide de retourner dans son époque (il en a le pouvoir, sa famille connait la formule) pour comprendre ce qui s'est passé et pourquoi il a été endormi pendant des siècles. 

Gwen est restée bon gré mal gré auprès de lui pendant toute cette journée de découverte. A défaut de le croire quand il lui dit qu'il vient d'un autre siècle, elle le prend pour un pauvre fou et est touchée par son désespoir quand celui-ci a découvert ce qui restait de son château et donc de son clan....

Comme la demoiselle est quand même sérieusement attirée par cet homme et qu'il lui a dit qu'il allait repartir, elle décide de lui donner son corps dans une nuit de passion au milieu de la nature.

Alors oui, en général, dans les romans de Karen Marie Moning, l'héroïne ne cède pas aux avances du héros avant la fin du livre, mais vous allez comprendre pourquoi cette fois-ci c'est différent : Drustan a eu l'idée d'emmener avec lui la jolie Gwen dans son époque. Il sait qu'ils éprouvent des choses l'un pour l'autre et au nom de cet amour naissant, il est persuadé qu'elle pourra l'aider une fois tous deux projetés dans le passé.

Gwen n'en revient pas quand elle arrive en 1518, mais le pire c'est qu'elle a été séparée de son amant lors du voyage spatio-temporel. Elle l'a juste entendue lui donner quelques consignes.....En fille super intelligente, elle arrivera à trouver la signification des derniers paroles de son amour perdu...

Quelle n'est pas surprise de finalement se retrouver face à face avec le Drustan du XVIème siècle. Mais celui-ci ne la connait pas (évidemment !). Elle, elle sait qu'elle doit le sauver (elle aura vite compris qu'elle a été projetée un mois avant le sort qui a jeté Drustan dans un sommeil profond). Elle va devoir le convaincre qu'elle a bien été envoyée pour son "lui-futur", qu'elle est là pour le sauver et pour l'aimer.

Nous avons donc droit maintenant à une nouvelle cour de séduction, cette fois-ci, de la part de Gwen (qui n'est plus vierge et qui connait les attributs de notre bel Highlander). Cette partie a été très plaisante à lire car c'est comme une nouvelle histoire d'amour qui se dessine, sauf que Gwen est sûre de son charme, elle a déjà fait craquer Drustan, elle sait que celui du passé ne peut que tomber un jour dans ses filets sensuels et féminins.

Evidemment, il ne va pas craquer tout de suite car ce monsieur est un homme d'honneur et à ce moment de l'histoire, il est promis à une autre jeune femme...

Gwen aura de sérieux alliés pendant sa quête de séduction, en la personne du père de Drustan, Silvan, le seigneur de ce château, et la gouvernante, Nell.

Alors, j'ai beaucoup aimé cette lecture car on a droit à une belle histoire de voyage dans le temps. Mon petit coeur de midinette a énormément apprécié les deux phases de séduction, avec les deux Drustan (celui du temps actuel, et celui du passé). Je trouve que l'auteure a su déjouer les pièges logiques qui résultent de ces voyages dans le temps (si on change un élément du passé, forcément le futur est modifié et Gwen va en faire les frais à un moment...).

Le seul bémol, c'est pour un détail anachronique (oui, comme dans le tome 1). Quand Gwen est projetée dans en 1518, cela me semble peu possible qu'elle puisse boire du cacao puisque la première expédition commerciale pour l'Europe daterait de 1585 (source wikipedia)....

Mis à part ce détail, j'ai vraiment été transportée dans ce roman avec une très belle histoire d'amour qui mérite tous les sacrifices....Et oui, car ce livre doit absolument précéder le tome suivant, Le pacte McKeltar, qui conte l'histoire du frère jumeau de Drustan, Dageus, qui a une part primordiale dans l'histoire d'amour entre Drustan et Gwen....Oh oh quel cliffhanger !

Ma note : 17/20

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Les highlanders - Tome 6 : La punition d'Adam Black

Karen Marie Moning 
2012 - Editions J'ai lu  
1ère édition UK 2004
314 pages

Synopsis :
Connu pour être le plus dangereux des Faës, Adam Black a cette fois dépassé la mesure. Pour le punir de son insoumission, la reine Aoibheal l'a privé de ses pouvoirs et de son immortalité. Adam enrage ! Au moins demeure-t-il invisible aux yeux des humains... Enfin, pas tous. Certains ont un don de clairvoyance. Par exemple, cette avocate irlandaise, Gabby O'Callaghan, qui a tout de suite repéré dans ce square de Cincinnati le géant aux longs cheveux noirs. Au premier regard échangé, chacun a compris qui était l'autre. Puis la jeune femme a pris la fuite, terrifiée. Mais Adam la retrouvera, en dépit de ses ennemis décidés à profiter de son infortune pour l'anéantir. Oui, il retrouvera cette diablesse aux yeux verts. Ce jour-là, il en est sûr, il goûtera aux voluptés inconnues qu'elle seule peut lui offrir...

Humm ! Alors que dire de ce nouveau tome des Highlanders....Déjà, je dois confesser que je suis passée directement du tome 1 au tome 6 (je possède les 8 tomes de la saga, alors c'est assez tentant de ne pas suivre l'ordre chronologique !). Pourquoi ai-je fait cela ? Et bien parce que le personnage d'Adam Black m'avait beaucoup plu dans le tome 1 "La malédiction de l'Elfe noir" où il y avait le rôle de méchant (ou, en tout cas, de gros emmerdeur, qui empêchait Hawk, notre héros, d'aimer la jolie Adrienne...).

L'auteure nous avait décrit Adam Black comme un être fourbe et sans coeur, un faë qui n'aime pas beaucoup les humains (même si, ça ne lui déplaît pas de coucher avec des femmes de cette espèce). Dans ce tome 6, il n'y a que le début du livre, qui, en fait, est un peu l'épilogue du tome 5, qui a pu me décontenancer (c'est ça quand on saute 5 livres d'une même saga !), mais finalement, on se plonge très vite dans l'histoire car les personnages principaux du tome 5 disparaissent au bout de quelques lignes pour laisser la part belle à notre cher "forgeron" body-buildé.

Alors, on apprend dès le début du livre que notre bel Adam a été puni par la reine des Faës pour avoir fait ressusciter un humain (le héros du tome 5).....Dorénavant Adam doit vivre dans le monde des humains, sans ses pouvoirs de faë. La reine lui a juste laissé son pouvoir de téléportation (pour éviter les dangers et mourir, car à priori, il est devenu mortel également...).

En tant qu"humain", Adam ne voit plus ses comparses faës mais il est également invisible au yeux des humains....Quelle terrible punition, il ne peut plus parler à personne (ni aux faës, ni aux humains), il est maintenant seul au monde !

Sauf que, dans ce monde des humains, il y a une jeune femme américaine (elle habite Newport), qui est descendante des Sidhe-seers, ces femmes vénérées en des temps ancestraux dans les régions celtiques et qui pouvaient voir les faës....

Notre héroïne, Gabby, est une avocate, elle vit seule depuis la mort de sa grand-mère (qui avait également ce don de clairvoyance). Son père a quitté le foyer familiale quand elle était toute petite et sa mère, qui n'avait pas le don de voir les faës, l'a abandonnée pour essayer de refaire sa vie en Californie.

Gabby a donc grandit auprès de sa grand-mère, qui lui a inculqué la peur des faës car les femmes comme Gabby sont des cibles toutes trouvées pour ces êtres mystérieux qui s'acharnent à les éliminer dès qu'ils en croisent une....

Gabby a donc appris depuis toute petite à faire comme si elle ne voyait pas ces êtres beaux et immortels se mouvoir, invisibles parmi la foule des humains....Elle sait qu'elle ne doit jamais croiser leur regard ou tout de moins, si ça arrive, faire comme si elle regardait à travers eux pour qu'ils n'aient aucun soupçon....

Mais un jour, voilà, elle se retrouve assise dans un parc, près de son travail,  et vois un homme sublime assis sur un banc en face....Elle se doute bien qu'il doit être un faë.

Elle sait qu'elle doit détourner son regard mais quand celui-ci commence à se toucher nonchalamment la braguette (pour sa défense, il se croit invisible de tout le monde), évidemment, Gabby ne peut s'arrêter de le regarder et lui, comprend alors tout de suite qu'elle PEUT LE VOIR !

Alors voilà, je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler mais en tout cas j'ai vraiment une très très bon moment de lecture !

La relation entre Gabby et Adam est super intense car il ne faut pas oublier que Gabby essaye de lui résister (à cause des recommandations sur les faës qu'elle a toujours entendues de sa grand-mère) et le jeu de séduction d'Adam n'en est que plus intense (pour le plus grand plaisir des lectrices comme moi !).

Un petit truc à préciser : Comme Adrienne dans le 1er tome, Gabby est vierge (malgré qu'elle ait eu plusieurs petits amis), je ne sais pas si c'est une caractéristique qui va se répéter pour les prochaines héroïnes de cette saga mais bon, après tout, si c'est le choix de l'auteure....

Pour conclure, ce tome est nettement supérieur au volume 1 et j'espère que les autres volumes que je suis en train de lire actuellement seront dans la même veine ! (c'est le risque quand on lit les livres dans le désordre....Si l'auteure s'améliore au fur et à mesure, je suis mal pour les tomes 2 à 5 !).

Ma note : 17/20

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