vendredi 16 mars 2018

UN PALAIS D'EPINES ET DE ROSES - Tome 2 : Un palais de colère et de brume


Sarah J. Maas
Les Editions de La Martinière (2018)
Sortie originale 2016
719 pages

Synopsis :
Après avoir survécu aux défis d’Amarantha, Feyre est devenue une Fae et a hérité de pouvoirs qui échappent à son contrôle. Mais son cœur est resté celui d’une humaine, et elle ne peut effacer ce qu’elle a dû commettre pour sauver Tamlin et la Cour du Printemps… Elle ne peut non plus oublier qu’elle a conclu un marché avec Rhysand, le redoutable Grand Seigneur de la Cour de la Nuit. Une semaine par mois, elle doit séjourner à ses côtés, dans son palais. D’abord réticente, Feyre découvrira pourtant qu’il est loin d’être le Fae cruel et manipulateur qu’elle croyait connaître. Avec lui, elle va apprendre à dompter ses pouvoirs. Et douter de ce qu’elle ressent pour Tamlin… Mais au-delà de la Cour de la Nuit, une menace se profile. Car les desseins du roi d’Hybern pourraient bien ébranler tout le royaume des immortels.

« Rhysand était l’ennemi de Tamlin et de toutes les autres cours de Prythian. Rares étaient ceux qui, après avoir franchi les frontières de la Cour de la Nuit, avaient survécu. Aucun étranger à cette cour n’aurait pu vraiment décrire la région la plus septentrionale de Prythian. On savait seulement qu’elle n’était que montagnes, ténèbres, étoiles et désolation. En ce qui me concernait, je n’avais pas eu le sentiment d’être l’ennemie de Rhysand lors de notre dernière entrevue qui avait suivi la mort d’Amarantha. Je n’avais raconté à personne cette rencontre, ce qu’il m’avait dit et ce que je lui avais confié. Réjouissez-vous de posséder un cœur humain, Feyre. Et plaignez ceux qui ne ressentent rien ».

Ouh la ! Grosse déception pour moi que fut cette lecture du 2ème tome de la saga de Sarah J. Maas ! Alors peut-être que si toutes ces chroniques et avis n'avaient pas été aussi dithyrambiques sur le  net, j'aurais commencé cette lecture avec un regard plus neutre, mais là, je m'attendais à lire une bombe, et finalement, bah non, ça a fait flop....

Alors attention, ma lecture n'a pas été mauvaise en tout car j'ai quand même été happée par la plume de l'auteure mais voilà, il y a des détails, autant dans la romance que dans l'intrigue "politique" qui m'ont parus totalement grotesques ! (et ça, ça la fout mal !).


En refermant ce livre, je ne comprends toujours pas pourquoi Rhysand, décrit comme le plus grand des Seigneurs, le plus puissant, le plus Bôôô, et bien pourquoi cet homme si merveilleux et fantastique a besoin d'aide, au point d'envisager des alliances contre-nature, pour vaincre le roi d'Hybern....Et à contrario pourquoi s'est-il mis à dos des mecs "biens" comme le roi de la cour d'Eté....Grand mystère....

Et je dois vous dire qu'il y a un paquet de questions que je me pose à propos des stratégies, des choix de vie, des personnalités de certains personnages, à commencer par l'héroïne, Feyre, qui m'a gonflée à partir du moment où elle a compris que Rhysand ressentait des sentiments pour elle....Quelle peste !

Et oui, au fait, en refermant ce livre, je ne comprends toujours pas pourquoi autant de lectrices détestent tellement Tamlin ?....Certes, il a des défauts mais pour un homme qui a été l’amoureux de l'héroïne durant tout le premier tome, je trouve qu'on l'efface un peu vite et que les lectrices le clouent au piloris un peu trop rapidement à cause de certaines actions qu'il a pu faire...Comme si Rhysand, lui  non plus, n'avait pas été aussi un peu dégueulasse et cruel avec Feyre à certains moments (comme le passage avec la Tisserande que doit affronter la jeune femme....).

Bon allez, je ne tourne pas autour du pot plus longtemps, je vous présente mes points positifs puis mes points négatifs à propos de ma lecture....Et malheureusement, il y a plus de points négatifs, en tout cas, il y a des éléments qui m'ont tellement donné mauvaise impression que cela efface parfois les trucs biens qu'a pu nous pondre l'auteure....Ah oui, vous la sentez mon aigreur, vous la sentez ? Purée ! Ce bouquin aurait vraiment pu être une sacrée bombe sans certains détails qui ont été totalement rédhibitoires pour moi...

Ce que j'ai aimé dans ce livre :
1#-Des personnages secondaires très charismatiques : Très clairement, c’est le gros point positif de ce 2ème tome à mes yeux ! J’ai a-do-ré les amis de Rhysand : Cassian, Azriel, Amren ainsi que sa cousine Mor. Quand je pense que l’auteure a tout fait, dans le tome précédent, pour nous laisser imaginer le royaume de Rhys comme un endroit malsain et horrible, en fait, pas du tout, et les gens qui y habitent, notamment à Velaris sont totalement normaux et je dirais même qu’ils sont loyaux, agréables et gentils ! Tu m’étonnes que Feyre préfère rester auprès d’eux plutôt que de retourner à la cour du Printemps où elle ne peut pas faire un pas dehors toute seule sans être surveillée !



« Les deux immortels étaient grands et leurs corps puissants étaient couverts de plaques de cuir sombre qui me rappelaient des écailles usées de reptiles. Chacun portait un sabre fixé dans son dos, des armes à la fois sobres et splendides. Le plus vigoureux des deux, dont le visage était dissimulé dans l’ombre, ricana.
– Venez, Feyre, nous ne mordons pas… Sauf si vous nous le demandez, fit-il. La surprise me tira de ma torpeur et je m’approchai d’eux. Rhysand plongea les mains dans ses poches.
– Aux dernières nouvelles, Cassian, personne ne te l’a demandé, commenta-t-il. Le compagnon de Cassian s’esclaffa. Quand les deux immortels tournèrent la tête vers la salle à manger dont la lumière dorée éclaira enfin leurs visages, je me dis qu’ils avaient la beauté surnaturelle de Rhysand. Comme lui, ils avaient des cheveux noirs et un teint hâlé. Mais contrairement aux siens, leurs yeux étaient brun clair. Et toute ressemblance entre eux trois s’arrêtait là. Cassian toisa Rhysand et dans ce mouvement, ses cheveux noirs qui tombaient sur ses épaules oscillèrent.
– Comme tu es élégant ce soir, mon frère. Et tu as forcé cette pauvre Feyre à faire également des frais de toilette. Il m’adressa un clin d’œil. Ses traits étaient rudes comme s’ils avaient été modelés par le vent, la terre et le feu. Quant à son compagnon à la beauté plus classique… la lumière elle-même semblait fuir son visage harmonieux. Un visage splendide mais impénétrable. C’était lui qui me paraissait le plus inquiétant, telle une lame brillant dans les ténèbres. Du reste, un poignard de chasse pendait à son côté dans un fourreau sur lequel était gravée une inscription en runes argentées que je n’avais jamais vues auparavant.
– Je vous présente Azriel, mon maître-espion, dit Rhysand. Cela ne me surprit nullement. Un instinct profondément ancré en moi me poussa à m’assurer que mes défenses mentales étaient bien en place.
– Soyez la bienvenue, déclara simplement Azriel d’une voix basse en me tendant une main couverte d’horribles cicatrices. La peau était tachée, fripée et ridée. Ces brûlures avaient dû être atrocement douloureuses si même son sang d’immortel n’avait pu les guérir tout à fait ».

« Ce cercle possède une hiérarchie, répondit Rhysand d’une voix neutre. Amren est mon second. Une femme aux commandes ? Rhysand dut lire ma surprise sur mon visage.
– Oui, confirma-t-il. Et Mor est mon commandant en troisième. Seul un imbécile pourrait croire que mes guerriers illyriens occuperaient le sommet de la hiérarchie dans ce cercle. Quand vous verrez Amren, vous comprendrez ce que je veux dire. Elle ressemble à une Grande Fae, mais elle est tout autre en réalité. Elle a beau être plus ancienne que cette ville, elle est vaniteuse et elle adore accumuler des richesses comme un dragon dans sa grotte. Soyez sur vos gardes avec elle. Vous avez toutes les deux un caractère bien trempé et je ne voudrais pas que vous ayez une mauvaise surprise ce soir. – Vous voulez dire que si nous nous tirons les cheveux et que je lui arrache son collier, elle me fera rôtir et me dévorera ? demandai-je. Il ricana.
– Non, elle est capable de bien pire. La dernière fois que Mor et elle en sont venues aux mains, elles ont réduit en cendres ma résidence préférée dans les montagnes. Pour tout vous dire, je suis le Grand Seigneur le plus puissant de l’histoire de Prythian, mais je ne me suis opposé à Amren qu’une seule fois au cours de ce dernier siècle. Le Grand Seigneur le plus puissant depuis les millénaires d’existence de Prythian… et Amren était encore plus redoutable… ».

2#-Rhysand : Si vous voulez tout savoir, quand le j’ai terminé le 1er tome l’année dernière, j’avais tellement été enthousiasmée par le récit que je n’avais pas pu m’empêcher de faire quelques recherches sur google….Alors du coup, j’avais été plus que surprise de voir toutes ces illustrations « fan-made » avec le couple Feyre/Rhys et non Feyre/Tamlin….Cela m’avait donné la puce à l’oreille, plus ensuite les avis sur les blogs et sur booktube à propos du 2ème tome sorti à ce moment-là seulement en VO…..Donc, en débutant ce 2ème tome, je savais que Feyre allait laisser tomber Tamlin et se mettre « en couple » avec Rhysand….Après, c’est la manière dont cela a été amené qui m’a un peu laissée perplexe (au niveau du comportement de Feyre vis-à-vis de Rhys…), par contre, pour ce qui est de notre roi de la cour de la nuit, c’est vrai qu’il est très attirant et je comprends l’engouement face à ce personnage….A mes yeux, il aurait été encore plus séduisant s’il n’avait pas commencé à « ramper » devant Feyre dans la 2ème partie du livre, quitte à mettre son royaume en danger pour elle….Evidemment, on ne peut que s’attacher à ce personnage, avec son passé, l’histoire de ses parents, et en prendre son parti et du coup, la fin du livre me laisse un goût amer en bouche car notre beau brun a souffert Attention zone spoilers ! Cliquez sur le mulot et passez le texte en surbrillance ! Même si, à priori, il a compris le message « subliminal » transmis par Feyre et que celle-ci joue la comédie en souhaitant « ardemment » retourner auprès de Tamlin (dans le but de….Bah euh….De l’espionner, de foutre la foire à la cour du Printemps ?....De lui piétiner le cœur une fois de plus ?, on verra bien….).

3#-Le style d’écriture de l’auteure : S’il y a bien une chose qu’on ne peut pas enlever à Sarah J. Maas, c’est son imagination et sa manière d’amener les évènements ainsi que la description de certaines scènes….On s’y croirait ! Je pense notamment au passage où Feyre est confrontée à la Tisserande dans le conduit de cheminé bien gras et bien dégueulasse….J’ai frémi pour elle, et comme elle, j’avais l’impression d’être couverte de « restes » humains sur la peau…Beurk ! Quelle horreur ! J’ai aussi beaucoup apprécié son imagination concernant les nymphes et le Graveur d’os, c’est vraiment pas mal.

4#-Les traumatismes de Feyre bien traités par l’auteure : En effet, combien de fois dans des livres, il arrive une multitude d’épreuves aux héros et ceux-ci passent à autre chose sans avoir été ébranlés par ce qu’ils viennent de vivre ….Dans Un palais de colère et de brume, au moins, Sarah J. Maas consacre une bonne partie des premiers chapitres aux traumatismes subis par Feyre, qui a affronté jusqu’à la mort (littéralement) la cruauté d’Amarantha dans le tome précédent. Même si Feyre en est revenue plus forte physiquement – puisqu’elle est passée d’humaine à fae, et a gagné l’immortalité de ces êtres fantastiques – il n’empêche que la jeune femme garde toujours son cœur et ses sentiments d’humaine et du coup, on sent bien son malaise et son décalage par rapport aux Faes de la cour du Printemps, notamment Tamlin et la perfide Ianthe….

« Par un accord tacite, Tamlin et moi refusions de laisser la victoire à Amarantha en admettant qu’elle nous tourmentait encore dans notre sommeil. Et puis il était plus facile de ne pas s’expliquer. De ne pas lui confier qu’en le libérant, en sauvant son peuple et tous ceux de Prythian, je m’étais détruite. Et je pressentais que je n’aurais pas assez de toute l’éternité pour me reconstruire ».

« L’éternité de mon existence d’immortelle s’ouvrait devant moi. Je me laissai envahir par cette sensation de néant ».

« Quelque part en moi, une voix me murmurait que je pouvais survivre aux ravages d’Amarantha, à une rupture avec Tamlin et à ce nouveau corps de Fae… Mais à ce vide glacé dans mon cœur ? Je n’étais pas sûre d’en avoir la force. Même pendant mes années de famine, une partie de moi était remplie de couleurs et de lumières. Peut-être ma transformation en immortelle l’avait-elle détruite. Ou peut-être était-ce Amarantha… Ou peut-être l’avais-je moi-même détruite en plongeant le poignard dans le cœur de deux immortels innocents dont le sang avait ruisselé sur mes mains ».

Ce que je n'ai pas aimé dans ce livre :
1#-Des grosses failles dans le scénario : Je veux surtout mettre le doigt sur des comportements parfois un peu incompréhensibles pour moi, au niveau stratégies de guerre, notamment….Attention zone spoilers ! Cliquez sur le mulot et passez le texte en surbrillance ! Je pense tout d’abord à Rhysand, qui a pourtant de l’expérience de plusieurs centaines d’années et qui nous a montré son génie de stratège dans le tome précédent….Dans ce nouveau tome, il est donc annoncé qu’un « super méchant », le roi d’Hybern, s’apprête à attaquer tous les royaumes, ces royaumes qui vivent plus ou moins en bon termes les uns avec les autres, je précise….Alors, ma première question est : Pourquoi Rhysand fait un coup de pute au roi de la cour d’Eté, Tarquin, qui était pourtant un allié, et à contrario, pourquoi il va essayer de faire ami-ami avec les reines humaines qui montrent pourtant leur mauvaises intentions dès leurs premiers échanges verbaux….EVIDEMMENT que ces garces allaient le trahir (même si l’une d’elles était de son côté, finalement), mais pourquoi, pourquoi, pourkoââââ Rhysand leur révèle l’existence de Velaris alors qu’il l’a toujours caché même aux périodes les plus noires, comme lors du « règne » d’Amarantha ….C’est complètement con !!!!!  En plus, je vais vous dire un truc, si on recadre cela avec notre histoire à nous, si les alliés, notamment les américains, ont réussi à avoir le dessus sur l’Allemagne nazie, c’est en partie grâce à l’URSS qui a bien épuisé les troupes d’Hitler sur les champs de bataille…C’est la guerre d’usure….Alors pourquoi Rhysand n’a pas agit lui aussi de cette manière, en laissant le gros méchant s’attaquer aux royaumes comme la Cour du Printemps (auto-proclamée, à juste titre, ennemie de la Cour de la nuit) ainsi qu’aux territoires humains avec ces reines qui haissent les faes…Après, Rhysand et ses guerriers n’auraient eu qu’à se battre avec les survivants de ces différents peuples…..Bah non, ici, dans ce scénario, notre beau Rhysand est pressé de plaire à Feyre (et donc à épargner les humains, au détriment de son peuple) et du coup, il se précipite pour demander une alliance avec les reines humaines (qui le lui mettent bien à l’envers…Bien fait pour lui, finalement….) et si vous avez lu le bouquin, vous avez vu ce qui se passe avec Tamlin à la fin….Bref, Rhysand a mal réfléchi (le sang de son cerveau a dû migrer dans une autre partie de son anatomie à cause de Feyre, c’est pas possible !!!!) car vous imaginez bien que s’il avait joué franc jeu avec le Roi de la cour d’Eté au début du livre, le scénario aurait été tout autre et nous ne serions pas arrivés au désastre annoncé à la fin du livre (bon, après, c’est sûr, l’histoire de Sarah J. Maas aurait été vite conclue…) mais franchement, je n’aime pas les histoires où les héros partent en vrille à un moment, tout ça pour que cela leur créait des ennuis (et fasse des pages de plus à écrire) alors qu’auparavant, ils étaient décrits comme des personnages réfléchis et intelligents (quand tu as 500 ans, tu as le temps de te perfectionner en stratégies géo-politiques et surtout, tu as tout le temps devant toi pour voir venir les choses…sans précipitation comme un jeune homme fougueux et amoureux, pressé de plaire à sa belle….). Un autre détail qui m’a vraiment fait lever les yeux au ciel, et en plus, c’est à la fin du livre (ce qui me conforte dans mon sentiment mitigé de ce bouquin), je parle bien entendu de la transformation des sœurs de Feyre en immortelles….Putain de bordel de merde ! A quel moment le fait de rester éternellement jeune, d’avoir des pouvoirs est en soi une malédiction ?!!!!!!!! On a vraiment l’impression que c’est un drame ce qui leur arrive à ces deux nanas, à ce moment-là !!!!!!!! C’est du grand n’importe quoi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!….Et pour ce gros méchant, ce putain de roi d’Hybern , certes, il voulait voir si l’expérience allait fonctionner, mais très franchement c’est pas un peu con de sa part de transformer des filles qui sont les sœurs de Feyre, qui représente en elle-même une grande menace (déjà par le fait qu’elle soit amie avec Rhysand et ses compagnons d’arme)….Quelle ennemi fait ça au juste dans une guerre ? Quel ennemi donne à son adversaire des armes susceptibles de le vaincre lui aussi à son tour ?!!!!! J’avoue, je n’ai pas compris le principe…..Et ce qui me fait le plus chier dans cette histoire, c’est quand Lucien découvre que Elain en étant transformée, est son âme sœur…Et bah tu vas en chier, mon gars…..Quand à Nesta, n’en parlons pas…J’aurais vraiment préféré qu’elle crève car cette connasse est bien capable dans le 3ème tome de reprocher à Feyre et aux autres sa transformation en immortelle….J’avoue, je ne comprends pas trop les choix scénaristiques de l’auteure à ce niveau là…A force de vouloir étendre un maximum son histoire, on arrive à des passage ahurissants et totalement grotesques….

2#-Le comportement trop souvent insupportable de Feyre : Attention zone spoilers ! Cliquez sur le mulot et passez le texte en surbrillance ! Ca commence dès le début du livre, quand Rhys interrompe la cérémonie de mariage entre Tamlin et Feyre….La jeune femme est pourtant soulagée de ne pas se marier avec le roi de la cour du Printemps, et pourtant, elle rejette toute sa colère et sa mauvaise fois sur Rhys…Purée !!!! C’est quoi ce comportement à la mords-moi-le-nœud ! Je peux comprendre qu’elle se méfie de Rhysand mais quelques lignes avant, elle avoue quand même que celui-ci ne s’est jamais mal comporté avec elle alors pourquoi elle agit comme cela juste après ?! (c'est-à-dire en le méprisant comme s’il était un véritable ennemi)….Je dois dire que Rhysand a du courage pour la supporter….Evidemment, il a compris avant elle qu’elle était son âme sœur, c’est une raison suffisante pour sa patience à toute épreuve face à cette nouvelle fae qui n’en fait qu’à sa tête - Le mec, il a quand même plusieurs siècles alors se voir monter la tête par une gamine d’une petite vingtaine d’années, ça la fout mal, quand même ! Surtout qu’il est décrit comme l’un des plus bel hommes du monde des Faes (si ce n’est le plus beau) alors parfois, on se demande vraiment ce qu’il trouve à Feyre, qui elle, est une vraie peste vis-à-vis de lui…Et ça va empirer à partir du moment où elle va enfin découvrir qu’elle est son âme sœur…Elle nous fait un caca nerveux face à Rhysand en lui reprochant de ne lui avoir pas dit plus tôt qu’ils étaient âmes sœurs….J’ai vraiment halluciné à ce passage ! Quelle tête à claque !!!! Justement, le fait de ne lui avoir rien dit, lui permettait de faire grandir ses sentiments sans être influencée par cette nouvelle, qui les pousse, de toute manière l’un vers l’autre inexorablement…..Je n’ai pas non plus aimé la manière dont elle se comporte en chaudasse sur les genoux de Rhysand quand ils sont chez Keir, l’oncle de celui-ci (et père de Mor)….Purée….Mais qu’est-ce que tu fous, Feyre !!!!! Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas beaucoup aimé la manière dont l’héroïne de ce livre se comporte ici, notamment face aux hommes qui la désirent (car avec Tamlin, c’est pareil…..On a vraiment l’impression que ça la fait tripper que deux mecs hyper puissants s’intéressent à elle et ça me gêne beaucoup qu’elle en profite pour asseoir son pouvoir sur eux…..A la fin du livre, elle se prend carrément pour Mata Hari !!! N’importe quoi !!!!).



« – Je vous ai entendue supplier et appeler à l’aide. Je vous ai entendue dire non, poursuivit-il.
– Je n’ai jamais dit ça. Il retourna ma main, examina l’œil tatoué sur ma paume et le tapota deux fois de suite.
– Je vous ai entendue distinctement, déclara-t-il. Je me dégageai.
– Ramenez-moi immédiatement. Je n’ai jamais voulu être enlevée, dis-je. Il haussa les épaules.
– N’était-ce pas le moment idéal pour venir ici ? demanda-t-il. Peut-être Tamlin n’a-t-il pas compris que vous alliez l’éconduire devant toute sa cour… peut-être pourrez-vous donc rejeter la faute sur moi ?
– Espèce d’ordure… vous avez assez clairement laissé entendre que j’avais des… réticences.
– J’aime cette reconnaissance dont vous savez faire preuve…
– Qu’est-ce que vous attendez de moi ? demandai-je, excédée.
– Ce que j’attends ? Que vous disiez merci pour commencer. Et que vous ôtiez cette robe hideuse. Vous avez… Vous avez tout à fait l’allure de la douce damoiselle qu’ils voudraient vous voir devenir, cette couarde de prêtresse et lui, commenta-t-il avec un rictus cruel.
– Vous ne savez rien de moi. Ni de nous.
– Et Tamlin, que sait-il ? demanda Rhysand avec un sourire entendu. Vous a-t-il demandé pourquoi vous vomissez chaque nuit, pourquoi vous ne pouvez plus entrer dans certaines pièces et ne supportez plus la vue de certaines couleurs ? Je me pétrifiai. Il aurait aussi bien pu m’arracher mes vêtements. – Sortez de mon crâne, immédiatement ! lançai-je.
– Il n’y a vraiment pas de quoi, répliqua-t-il en reculant de quelques pas. Croyez-vous que cela m’amuse d’être réveillé toutes les nuits ? Je sais tout de vous par ce lien et cela ne m’enchante pas de tout voir alors que j’ai envie de dormir.
– Salaud ! Il gloussa ».

« – Pourquoi le roi d’Hybern me veut-il ? Parce qu’il sait que je peux anéantir le pouvoir du Chaudron à l’aide du Livre ? – C’est ce que je compte bien découvrir, répondit-il avec un effort visible pour garder son calme. Je suis désolé, répéta-t-il, la main toujours tendue. Allons prendre notre petit déjeuner et rentrons chez nous.
– Velaris n’est pas chez moi, répliquai-je. J’aurais juré entrevoir une lueur de souffrance dans son regard, mais un instant plus tard, il prit son envol pour nous ramener au manoir de ma famille ».

« – Contente-toi de me répondre, poursuivis-je. Il acquiesça avec un regard las en portant une nouvelle poignée de fleurs à sa bouche. Je toisai le guerrier à demi illyrien qui était mon âme sœur.
– Depuis combien de temps sais-tu que tu m’es destiné ? Il se figea et j’eus l’impression que tout l’univers se figeait avec lui.
– Feyre…
– Depuis combien de temps le sais-tu ?
– Tu… Tu as piégé le suriel ?
– J’ai dit : c’est moi qui pose les questions. Pendant un bref instant, je crus lire de l’affolement sur son visage. Il se remit à mâcher les fleurs comme s’il voulait recouvrer toute son énergie pour m’affronter. Ses joues reprenaient déjà des couleurs.
– Je m’en doutais depuis un moment, répondit-il après avoir dégluti. J’en ai été certain quand Amarantha t’a tuée. Et quand, au lendemain de sa mort, nous nous sommes retrouvés sur le balcon, j’ai senti ce lien s’établir entre toi et moi. Je crois que ta résurrection a… renforcé sa présence, son odeur. Sa force m’a saisi à ce moment-là. Je me souvenais qu’il avait reculé, comme frappé de stupeur, terrifié même, avant de disparaître. Cela remontait à plus de six mois. – Quand comptais-tu me l’apprendre ? demandai-je en sentant la fureur m’envahir. – Feyre…
– Quand comptais-tu me l’apprendre ?
– Je ne sais pas… je voulais te le dire hier… ou quand tu aurais compris que nos relations ne se réduisaient pas à un marché. J’espérais que tu t’en rendrais compte après la nuit que nous avons passée ensemble et…
– Est-ce que les autres le savent ?
– Amren et Mor, oui. Azriel et Cassian le soupçonnent. Mon visage devint brûlant à cette idée.
– Pourquoi ne m’as-tu rien dit ?
– Tu l’aimais et tu allais l’épouser. Et tu avais tellement souffert qu’il me paraissait injuste de te le révéler.
– J’avais le droit de le savoir.
– Cette nuit à l’auberge, tu m’as dit que tu voulais te divertir, que tu ne voulais rien de sérieux… Surtout pas avec moi, vu le gâchis de mon existence. Je compris alors combien les paroles que je lui avais lancées après la soirée à la Cour des Cauchemars l’avaient hanté.
– Mais tu avais promis de ne rien me dissimuler et de ne pas jouer avec moi. Tu l’avais promis ! Je sentais mon cœur se serrer, comme si une part de moi-même que je croyais morte depuis longtemps saignait.
– Je sais, répondit Rhys, dont le visage avait repris ses couleurs. Tu crois vraiment que je ne voulais pas te le révéler ? Que cela me plaisait de t’entendre dire que tu voulais de moi seulement pour t’amuser et te détendre ? Ces ordures m’ont blessé parce que je ne pouvais plus penser à rien d’autre, parce que je me demandais si je devais tout t’avouer ou simplement me contenter de ce que tu voulais bien me donner. Et si je devais te laisser partir plutôt que de te condamner à passer le reste de ta vie traquée par des assassins et d’autres Grands Seigneurs, simplement parce que tu serais mon âme sœur !
– Ça ne m’intéresse pas. Je ne veux pas t’entendre m’expliquer que tu crois savoir mieux que moi ce qu’il fallait faire et que j’aurais été incapable de faire face… ».

« Maintenant, je suis revenue.
– Pour toujours.
– Pour toujours, répétai-je en regardant derrière moi. Lucien restait immobile, les yeux fixés sur moi avec une expression dure, comme s’il m’avait percée à jour. Comme s’il pouvait voir le nouveau tatouage sous mon gant droit et l’illusion par laquelle je le dissimulais. Comme s’il pressentait que Tamlin et lui-même venaient de laisser entrer le loup dans la bergerie et qu’il ne pourrait s’y opposer sous peine de perdre Elain à jamais. Je lui adressai un doux sourire. La partie venait de s’engager… Tamlin et moi étions parvenus au pied de l’escalier en marbre qui conduisait à l’entrée du palais. Et ce fut ainsi que, sans le soupçonner, il mena la Grande Dame de la Cour de la Nuit au cœur de son territoire ».

3#-Nesta : Nesta est une garce finie. C’est vraiment un personnage haïssable au plus haut point et je ne comprends pas que l’auteure nous l’impose encore et encore au point où dans le 3ème tome, elle aussi va avoir droit à sa romance (d’après ce que j’ai compris en cherchant sur google)….Attention zone spoilers ! Cliquez sur le mulot et passez le texte en surbrillance ! Quand je vois qu’elle va avoir une histoire d’amour avec Cassian, non mais je rêve !!!!!!!! Surtout que leur rencontre commence mal (à cause de Nesta, évidemment, qui ne fait rien pour donner bonne impression) et du coup, je ne comprends pas que Cassian puisse ensuite avoir de l’attirance pour elle….Quand je pense qu’elle devient elle aussi immortelle….Rien que pour ce personnage, j’hésite vraiment à lire le 3ème tome….Je n’ai franchement pas envie de la revoir ! Mon dégoût de ce personnage avait débuté dans le 1er tome où cette garce laissait sa sœur Feyre allait chasser et survenir à leurs besoins (face à un père totalement à chier) et que celle-ci continuait quand même à se plaindre au lieu de remercier Feyre….Et dans ce nouveau tome, rebelote ! Ok, elle a un autre comportement avec leur autre sœur, Elain, qu’elle protège comme une lionne mais vis-à-vis de Feyre (que je n’aime pas beaucoup non plus, pourtant), je trouve vraiment que Nesta est odieuse ! Et cette petite pétasse se la pète face aux Faes et garde ses grands airs…..Non mais ce sont deux claques dans la gueule qu’elle mériterait, oui ! Bref, vous avez compris que je n’aime pas ce personnage, qui n’attire pas du tout la sympathie et surtout ne me la faites pas passer pour un personnage « tsundere » car non, cette fille ne mérite vraiment pas cet honneur ! Pour moi, elle a un fond mauvais et Feyre ne devrait vraiment pas se préoccuper de son sort car Nesta, elle, ne s’est jamais intéressée du bien-être et de la sécurité de notre héroïne, bien au contraire…..



« – Tu voudrais que d’autres Grands Fae viennent… ici. Et les reines de notre royaume aussi, bredouilla Elain. J’acquiesçai.
– Trouve un autre lieu pour ces rencontres, décréta Nesta. Je ne veux pas de ces gens chez moi ni près d’Elain. – Nesta, je t’en prie…, l’implorai-je. Il n’y a pas d’autre endroit. Ailleurs, je serais traquée et mise à mort.
– Et nous ? riposta Nesta. Que deviendrons-nous quand les gens d’ici sauront que nous sympathisons avec des immortels ? À leurs yeux, nous ne vaudrons pas mieux que les Enfants des Élus. Nous perdrons notre rang et notre influence dans la société. Et le mariage d’Elain…
– Le mariage ? répétai-je avec stupeur.
– Dans cinq mois, précisa Nesta. Elle épouse le fils d’un seigneur qui a passé sa vie à pourchasser tes semblables dès qu’ils franchissaient le mur. Tes semblables…
– Il n’y aura pas de réunion ici, reprit Nesta en redressant les épaules. Pas d’immortels dans cette maison ».

« – Si vous venez un jour à Prythian, dit-il calmement à Nesta, vous comprendrez en quoi votre nourriture est si différente de la nôtre. Nesta le toisa.
– Je devrai vous croire sur parole, car je n’ai pas l’intention de me rendre dans votre pays, répondit-elle.
– Nesta, je t’en prie, murmura Elain. Cassian observait Nesta avec une lueur dans l’œil – celle du guerrier qui a découvert un adversaire digne de lui. Nesta le remarqua et parut également lire dans son regard.
– Qu’est-ce que vous regardez ? demanda-t-elle d’un ton sec. Cassian haussa les sourcils.
– Quelqu’un qui a laissé sa sœur cadette risquer sa vie jour après jour en forêt sans rien faire. Quelqu’un qui a laissé une enfant de quatorze ans s’aventurer tout près du mur. Mon visage devint brûlant et j’ouvris la bouche sans même savoir ce que j’allais dire.
– Votre sœur est morte… morte pour sauver mon peuple, poursuivit-il. Et elle est prête à mourir de nouveau pour vous protéger de la guerre. Alors n’attendez pas de moi que je reste assis sans rien dire pendant que vous rabaissez ce corps qu’elle n’a pas choisi, et que, par la même occasion, vous insultez mon peuple. Nesta l’examina sans ciller, puis se tourna vers moi, l’ignorant délibérément. Le visage de Cassian prit une expression presque féroce, celle d’un loup qui a cru cerner une colombe et qui se retrouve face à un chat sauvage. Elain parut le comprendre.
– C’est difficile pour nous… cette situation, vous comprenez ? intervint-elle d’une voix tremblante ».

4#-Tamlin, la bête à abattre ? Il faudra que quelqu’un m’explique comment le héros du 1er tome, le « love interest » de l’héroïne se transforme tout à coup en monstre qu’il faut absolument détester et rejeter….Certes, Tamlin a des défaut et des faiblesses, certes, son comportement à la limite de lâcheté vis-à-vis d’Amarantha a été difficile à digérer à la fin du premier tome, mais quand même ?! Alors d’accord, c’est une idée plutôt ingénieuse et originale de la part de l’auteure de désarçonner ainsi ses lecteurs (enfin, plutôt ses lectrices), en mettant maintenant Rhysand sur le devant de la scène mais est-ce que pour cela, Tamlin mérite autant de mépris de la part des lectrices ? Pour ma part, je suis plus que mitigée face à tout cet acharnement contre lui….On est d’accord que Rhysand est beaucoup plus séduisant mais purée, ce pauvre Tamlin avait quand même fait battre le cœur de Feyre durant tout le premier tome au point où elle était prête à sacrifier sa vie pour lui….Maintenant, il a l’air de la dégouter totalement, mais c’est un peu le cas dans toutes les ruptures qui se passent mal entre deux amants….De là à porter tous les torts sur l’un des deux, je ne suis pas d’accord ! Selon moi, Tamlin est réellement amoureux de Feyre et même s’il l’aime « mal », il l’aime quand même et il faut respecter cela et il faut aussi entendre sa souffrance de voir la femme qu’il aime se jeter dans les bras de son ennemi….



« J’avais l’impression de trahir Tamlin que j’avais quitté deux mois auparavant. Pour un immortel, deux mois devaient représenter un jour tout au plus. Même si je lui en voulais toujours de m’avoir cloîtrée, Tamlin avait beaucoup fait pour moi et les miens… ».

« Tamlin, le Grand Seigneur que j’avais aimé, avait assassiné la famille de son ami. Et quand je lui avais demandé comment les siens étaient morts, il m’avait seulement dit qu’ils avaient été tués par un immortel d’une cour ennemie ».

« J’avais écrit une lettre à Tamlin, mais il n’en avait tenu aucun compte. Tout comme il avait ignoré presque toutes mes demandes de me laisser davantage de liberté, à cause de son obsession pour ma sécurité. Et Lucien avait été prêt à m’enlever pour me ramener chez lui… Tous les Fae étaient possessifs, dominateurs, arrogants, mais ceux de la Cour du Printemps… il y avait quelque chose de malsain dans leur comportement. Je savais que si j’avais dépéri auprès de Rhys sans qu’il ait rien fait pour y remédier, Cassian ou Azriel m’auraient tirée de cette situation et auraient affronté Rhys ensuite. Mais Rhys ne serait jamais resté aveugle à mon désarroi, il n’aurait jamais été aussi égocentrique que Tamlin. Il aurait compris ce qu’Ianthe valait au premier coup d’œil. Il savait ce qu’on éprouve quand on est prisonnier et sans défense. J’avais aimé le Grand Seigneur qui m’avait révélé le luxe et les merveilles de Prythian, qui m’avait nourrie et protégée afin que je puisse peindre. Peut-être qu’une part de moi-même garderait toujours de la tendresse pour lui, mais Amarantha nous avait brisés. Ou peut-être n’avait-elle brisé que moi, mais celle que j’étais devenue ne pouvait plus vivre en harmonie avec lui. Et je pouvais l’accepter. Ce serait sans doute difficile, mais je me remettrais de cette rupture ».

Pour conclure, hum...Pour un livre qui a été autant encensé depuis sa sortie, je m'attendais à franchement mieux....Ce qui m'a gênée le plus dans cette histoire, ce sont les comportements insupportables de certains personnages (Aaargh, Nesta, je crois bien que parmi tous, tu es vraiment celle qui mérite le plus de baffes...) et puis, il y a ces choix stratégiques et politiques pris par les alliés ou les ennemis de Feyre, notre héroïne...Oh purée, qu'est-ce que c'est que ce bordel ?!!....Bon, sinon, pour ce qui est des côtés positifs (car oui, ma lecture n'a pas été un calvaire constant, fort heureusement !), je reconnais que la plume de Sarah J. Maas est addictive, qu'elle a une belle imagination et que ce 2ème tome nous retourne le cerveau dans la mesure où tout ce que nous prenions pour "acquis" dans le tome précédent est totalement bouleversé (et même inversé, n'ayons pas peur des mots...) ici dans Un palais de colère et de brume. L'introduction de nouveaux personnages a été fort plaisant, notamment ceux de la cour de la Nuit. Puisque Feyre côtoie maintenant des êtres qui ont plusieurs centaines d'années (voire plus, je pense à une demoiselle en particulier...), évidemment, cela nous permet d'en apprendre un peu plus sur le passé de ce monde et notamment sur ce qu'il a été avant les cinquante années dramatique sous le règne d'Amarantha que Feyre avait mis fin dans le tome précédent (non sans conséquences physiques et surtout psychologiques pour elle...). C'est dommage que l'auteure américaine se soit ensuite laissée allée à des clichés plus que lus et vus - même s'ils sont toujours efficaces, notamment pour un lectorat de jeunes filles rêveuses et fleurs bleues - mais c'est vrai que pour moi, personnellement, je n'ai pas trouvé le récit assez solide et "réaliste" notamment au niveau des stratégies que l'on est en droit d'attendre dans un univers où la guerre entre des peuples puissants est censée être imminente....Ah oui, et puis, j'ai trouvé Feyre parfois totalement incohérente dans son comportement, notamment vis à vis de Rhysand, elle en était presque ridicule à certains moments et très franchement, j'ai du mal avec ce genre d'héroïnes versatiles.....Alors la question maintenant est : Est-ce que je vais lire le 3ème et dernier tome de cette saga quand il sortira en France ? Très certainement, car il y a des personnages dont j'ai envie de connaitre la suite de l'évolution, notamment Lucien, Cassian et Azriel ainsi que Mor mais j'ai aussi peur d'être en décalage face aux choix de Feyre (qui m'a insupportée au fur et à mesure des pages) et en plus, je sais, en ayant vu les spoilers et les "couples à venir" dans l'histoire que je vais encore me taper la présence plus que grinçante de Nesta, la soeur aînée de Feyre – qui m’horripile depuis le premier tome), hum...bon, en tout cas, ce qui est sûr c'est que je ne vais pas me jeter sur le prochain tome dès sa sortie comme je l'ai fait pour celui-ci car ma désillusion a quand même été importante....Bref, on verra bien....

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