Les Editions Rageot (2015)
288 pages
Synopsis :
Manon et Alexandre fuient Paris pour Nice où des Mages Noirs doivent aider la jeune fille à contrôler ses nouveaux pouvoirs. Traqués par le Conseil des Mages, recherchés par la police, ils empruntent de petites routes en scooter pour ne pas être repérés. Au fil des heures, les pouvoirs noirs de Manon s’affirment de manière inquiétante, mettant Alexandre en danger...
« En même temps, la crise d’adolescence, c’est juste une manière pour les adultes de dire qu’on est moins malléables qu’avant ».
La saga Le noir est ma couleur est une valeur sûre à mes yeux lorsque je veux passer un bon moment de lecture avec des héros attachants dans un univers familier, puisque l’histoire se passe en France, mais avec un soupçon de fantastique grâce à l’intervention de la magie dont sont pourvus certains personnages, dont Manon, notre jeune héroïne de 16 ans.
Si les précédents tomes avaient pour décors la ville de Paris, entre le lycée et les différents lieux fréquentés par nos jeunes héros, ici, dans L'évasion nous nous retrouvons en plein road trip en scooter volé pour descendre la France et nous rendre à Nice où, à priori, vivent (ou plutôt se cachent) les mages noirs (qui sont traqués et exterminés par les Mages de couleurs, dont le père de Manon, ne l’oublions pas…).
Nos deux héros vont devoir faire face à différents obstacles avant d’atteindre leur but, en plus de l’avis de recherche lancé sur eux qui fait qu’ils doivent voyager avec les yeux dans le dos, (vu que leurs deux visages sont affichés dans tous les médias du pays)…..
« Le visage que me renvoyait le miroir n’était pas le mien. Les joues creusées, les yeux fiévreux, les cheveux en bataille, je ne ressemblais pas à la petite fille modèle des avis de recherche. Pourtant, la caissière me dévisagea avec attention lorsque je m'approchai pour payer. Sa main oscilla devant le combiné de son téléphone, avant qu’elle ne finisse par hausser les épaules et encaisser la commande.
— Bon courage, Manon, me sourit-elle. Je sursautai puis la regardai avec ce qui, je l’espérais, passait pour de l’incompréhension.
— Je ne m’appelle pas Manon, protestai-je. Vous m’avez prise pour quelqu’un d’autre. Ma voix n’était pas très convaincante. Le sourire de la caissière s’élargit. Je notai pour la première fois les tatouages qui lui décoraient les bras, le trou du piercing qu’on avait dû l’obliger à retirer au coin de son nez et de son arcade sourcilière.
— Non, tu ne t'appelles pas Manon. Et tu n'es pas en cavale avec un bad boy. (Elle eut un rire de gorge, se pencha de nouveau sur sa caisse.) Profite. Ce sont les meilleures heures de ta vie.
— Je ne m’appelle pas Manon, insistai-je stupidement.
— Non, non. Allez, prends ton essence et file. Incapable de répondre, je baissai les yeux vers mes chaussures sales puis battis en retraite sous le regard amusé de la femme tatouée.
— Tu as de la chance, il est plutôt mignon, entendis-je encore. J’accélérai, et son rire me poursuivit jusqu’aux pompes à essence. Ce sont les meilleures heures de ta vie. Sérieusement ? À quoi ressemblait donc une vie d’adulte ? ».
Ce que j’ai aimé dans ce livre :
1#-Le duo Manon & Alexandre : Leur complicité fait plaisir à voir, même si, malgré tout, nous ressentons par moments les doutes de la jeune fille quant à sa propre aptitude à être aimée et appréciée par Alexandre. Il ne faut pas oublier que même si nous sommes actuellement au 4ème et avant-dernier tome de la saga, dans le récit, cela fait seulement 15 jours que Manon a révélé ses pouvoirs à Alexandre et que ces deux-là sont devenus amis (et plus, si affinités)….Auparavant, notre héros était un dragueur, coqueluche rebelle du lycée alors que Manon n’existait pas du tout à ses yeux sauf à être une fille sérieuse, assise au premier rang de la classe…..Par certains moments, nous avons quand même droit à un rappel de leurs deux caractères et personnalités différents (et finalement complémentaires…). Bon, la fin de ce tome laisse présager un début de 5ème et ultime opus de la saga assez compliqué dans leur relation, mais je suis persuadée que cela va vite s’arranger (comme ce fut le cas entre la fin du 2ème tome et le début du 3ème tome), où là aussi, l’auteur français Olivier Gay, nous avait fait le coup de l’ascenseur émotionnel…
« — Si quelqu’un nous aperçoit, c'est fini pour nous. Impossible de fuir dans une position aussi inconfortable... Nous nous retrouverions rapidement au poste, bonjour l’angoisse.
— Bonjour l’angoisse ? Tu en as d’autres, des expressions comme ça ? Malgré notre situation critique, Alexandre me dévisagea avec amusement. Parfois, j'avais l’impression de lui servir de mascotte. Je me détournai, maussade. N’étais-je que ça pour lui, une source de moquerie ? ».
« Avec ma petite taille, j'avais toujours eu du mal à me frayer un chemin dans la foule. Les gens me bousculaient sans me prêter attention. Alexandre n’avait pas ce problème, lui. On s’écartait spontanément de son chemin, et ceux qui se montraient trop lents recevaient un coup d’épaule machinal. Il avançait comme un brise-glace et je marchai à sa suite. Une bouffée d’émotion m’envahit, aussitôt compensée par un spasme d’angoisse. Alexandre avait toutes les filles à ses pieds. Il n’avait aucune raison de m’aimer. Peut-être ne s’intéressait-il à moi qu’à cause de mes pouvoirs magiques. Comment allait-il réagir si je ne les retrouvais pas ? ».
« — Pas mal, non ? Moi qui n’ai jamais été bricoleur.
— Nul en maths, pas bricoleur... Dis donc, tu as des qualités ? le taquinai-je.
— Je sais me battre. Et je suis beau gosse. C'est déjà pas mal. Je haussai un sourcil.
— Tu n’es pas si beau gosse.
— Tu n’es pas si beau gosse.
— Bien sûr que si. Il avait raison. Il était beau. Il le savait. Il en jouait. C’était agaçant, quelque part. Excitant, d’autre part ».
2#-Le caractère d’Alexandre : Notre héros continue toujours à nous faire sourire avec ses petites réflexions et sa décontraction, même dans les moments les plus stressants. C’est toujours un plaisir de le voir lancer des petites vannes à Manon, mais aussi de la consoler et lui apporter un soutien sans faille dans les moments dramatiques (et parfois désespérés !). Alexandre est un garçon sûr de lui, qui sait qu’il possède de la force physique grâce à sa pratique de la boxe, il prend donc souvent les gens d’une manière désinvolte, que ce soient les flics, les mages ou même son père qui est pourtant un homme violent....Néanmoins, vis-à-vis de Manon, qui détient des pouvoirs colossaux (même s’ils ne sont pas encore bien exploités), il ne fait pas vraiment le poids…..Je trouve trop mignon la manière dont il s’est épris « à l’insu de son plein grès » de la jeune fille et je le trouve très bien dans le rôle du chevalier servant et protecteur…..Encore que, tout n’est pas rose dans leur relation, ils n’ont que 16 ans, après tout, et leurs émotions et réactions sont souvent décuplées par rapport à celles des adultes….
« Et si on me reconnaissait? Je n'ai pas vu le flash info dont parlait Manon, et elle m’a dit que ma photo était volontairement effrayante - mais je ne passe pas inaperçu, même dans mes meilleurs moments. Je suis grand, costaud et, soyons honnête, assez beau gosse pour que les filles se retournent sur mon passage ».
3#-Des nouvelles créatures effrayantes : Je pense notamment aux chiens blancs, enfin des chiens….Ce sont plutôt de monstrueux cerbères, qui sont créés par les mages de couleur pour traquer les mages noirs….Et comme Manon est une mage noire, évidemment, nous assistons à sa fuite en scooter avec Alexandre et ces sales bestioles à leurs trousses….C’est palpitant, tout comme la poursuite en voiture ensuite ! J’ai vraiment adoré ces passages car ces créatures semblent assez intelligentes et courent aussi vite que des bagnoles ce qui apporte un gros stress car à tout moment, ils peuvent rattraper nos amis….
« — Des Traqueurs. Ah oui, la présence qui avait pris le contrôle de Manon a prononcé ce mot aussi. Sur le moment, je n’y ai pas prêté attention. L’incompréhension doit se lire sur notre visage, parce que Nicolas enchaîne :
— Des chiens de lumière, créés par l’accumulation de toutes les Couleurs pour nous repérer, nous traquer et nous détruire.
— Je n'en avais jamais entendu parler, souffle Manon.
— C'est normal. Seuls les membres du Conseil en utilisent - et encore, dans des circonstances exceptionnelles. Il faut croire qu’elles le sont aujourd’hui. À cause de toi. Son regard est accusateur. Il abuse un peu, le petit gros ».
4#-Les pouvoirs de Manon : Contrairement aux autres mages noirs qui se transmettent leur pouvoir à la naissance, Manon est une « anomalie » puisque elle a été « transformée » contre son gré par des expérimentations de Fabrice (le mage noir du tome 1). Du coup, une mage de couleur qui devient une mage noire, c'est totalement inédit et les pouvoirs qu’elle développe et ses visions quand elle plonge dans le spectre sont totalement inconnus des autres mages. C’est bien sûr une grosse déception pour la jeune fille de se rendre compte que les mages noirs ne peuvent pas lui donner d’explication et lui apprendre à maîtriser ses pouvoirs….En même temps, cela présage un 5ème et dernier tome du tonnerre dans la mesure où nous constatons clairement que Manon est plus forte que tous les autres mages (de couleur ou noir), encore faut-il qu’elle arrive à maîtriser ses pouvoirs. Attention zone spoilers ! Cliquez sur le mulot et passez le texte en surbrillance ! L’être étrange qui lui parle quand elle est dans le spectre est vraiment creepy (surtout qu’il peut prendre possession de son corps, il a quand même failli tuer Alexandre !), et je suis particulièrement intriguée par la capacité de Manon à « faire des trous dans le ciel »…..Et le village mystérieux et la lande qu’elle aperçoit quand elle est dans le spectre et que les mages noirs ne connaissent pas, c’est vraiment une énigme dont j’ai hâte de trouver l’issue dans le prochain tome !
« — Le Noir est une Couleur différente des autres, explique Lise d’un ton sentencieux. Tu ne peux pas plonger dedans. Il faut passer par le Spectre pour réussir à...
— Je ne passe pas par le Spectre, proteste Manon. Lise fronce les sourcils.
— Comment ça? Bien sûr que si.
— Non. Il a disparu. Je n’arrive plus à utiliser les Couleurs - seulement le Noir. — C’est impossible. Si tu ne peux accéder aux Couleurs, tu ne peux accéder au Noir non plus.
— C’est ce que semblait dire, euh... Nicolas. Et votre président. Pourtant, c’est la vérité.
— Tu dois te tromper, insiste Lise.
— Attends, intervient Arthur pour calmer le jeu. Manon, quelle est la Couleur avec laquelle tu te sens le plus à l’aise ?
— Comment ça ? Je me sens un peu paumé dans cette discussion, moi. Toute animosité a disparu alors qu’ils parlent d’un quotidien dont je suis privé. Ces derniers jours, je ne m'étais pas senti si différent que ça - c’était Manon, la fille bizarre. Maintenant que les rôles sont inversés, je ne suis pas sûr que ça me plaise. Je croise les bras, m’adosse au mur en essayant d’écraser le moins de mousse possible, et j’écoute leurs histoires de Couleurs en tentant de garder mon demi-sourire en place. Oui, c’est plus difficile que ça en a l’air.
— Comment ça ? répète Manon lorsque les deux ne répondent pas.
— Eh bien, par exemple, j’ai une affinité particulière avec le Violet, explique Lise. Je peux créer des illusions complexes alors que j’ai du mal à faire pousser les plantes ou à léviter. Arthur, lui... Le garçon cligne des paupières, et la température chute brutalement autour de nous. Une couche de glace recouvre sa peau, et l'humidité des parois est comme absorbée dans sa main pour former une sphère d’eau qu’il malaxe de ses doigts.
— Moi, j’aime l’Indigo. C’est pratique quand on habite dans le sud. La mer est à deux pas. Quand je me trouve dans les vagues, je suis invulnérable.
— Chacun a une Couleur forte, avec laquelle il se sent plus à l’aise, reprend Lise. — Mon père ne m’a jamais parlé de ça, proteste Manon.
— Ah ? Et tu n’as pas d'affinités particulières ?
— J’étais un peu nulle avec le Violet. Tu m’étonnes. J'en ai encore mal au crâne. — Mais sinon, je ne sais pas.
— Jordan disait que tu te débrouillais bien avec le Rouge, j’interviens. Elle se tourne vers moi comme si elle avait oublié ce nom. Je suis un peu con de le lui avoir remis en tête...
— Jordan?
— Ouais. Tu m'as soigné plusieurs fois, tu as développé tes muscles, tout ça... Elle hausse les épaules.
— Je sais utiliser le Rouge, oui. Mieux que le Violet. Pas plus que le Vert, le Bleu, l’Orange... enfin, de toute façon, en ce moment, je ne suis capable de rien.
— Pas de Couleur dominante, c'est impossible, affirme Arthur. Tu n’as pas été bien formée.
— J'ai été... s’indigne Manon. Elle s'interrompt. Elle vient sans doute de comprendre que ce n'était pas le moment de couvrir son père de louanges.
— Peu importe, continue-t-elle. J’aimerais surtout pouvoir atteindre le Spectre de nouveau.
— On va t’aider, soupire Lise ».
« Lise et Arthur vivaient avec le Noir depuis plus longtemps que moi. Cela ne signifiait pas qu'ils le maîtrisaient mieux. La preuve, ils n’avaient jamais vu la lande, ni le village qui s’y dressait. Je respirai à pleins poumons l’air rance et piétinai l’herbe avec une nouvelle énergie. Les plantes se désagrégèrent sous mes pieds, et je n’en avais cure. Je connaissais désormais mon objectif. Je n’avais plus peur de tourner en rond, de perdre mon identité dans un monde infini ».
« Je perds le contrôle. La porte était entrouverte, et je me glissai sans un bruit dans la maison. J’avais le cœur battant, les mains moites. Pour la première fois, je réalisai à quel point Alexandre comptait pour moi. Lorsque je pensais aux ruines romaines, à la lande, ce n’était pas le Noir qui me venait spontanément à l’esprit, mais la tristesse de ne pouvoir partager un tel moment avec lui. Je m’avançai, attentive à ne pas faire craquer les marches. La chambre d’Alexandre était entrouverte, elle aussi, et je dissimulai un sourire en imaginant la surprise que j’allais lui faire. Ah, il avait imité le loup pour me faire peur ! Eh bien à mon tour de me moquer de lui ! Je ne serais pas toujours le dindon de la farce. Mon sourire s’effaça alors que j’entendais des bruits étranges dans sa chambre. Je m’immobilisai alors qu’une main glacée m’enserrait le cœur. Je fis un pas. Deux. Regardai par l’entrebâillement de la porte. Alexandre était allongé sur le lit. Son tee-shirt gisait sur le sol. Les yeux mi-clos, il embrassait Lise avec passion. Et le Noir monta en moi ».
5#-La triste condition des mages noirs : Cela s’était déjà ressenti dans le précédent tome, mais ici, dans L’évasion, nous comprenons clairement que les mages noirs ne sont pas les monstres cruels à détruire automatiquement dépeints par les parents de Manon qui justifiaient ainsi leurs actes d’extermination. Est-ce que les raisons du conflit entre les mages noirs et les mages de couleur trouveront une explication dans le prochain tome, je l’espère bien….Attention zone spoilers ! Cliquez sur le mulot et passez le texte en surbrillance ! Quoiqu’il en soit, dans L’évasion, nous faisons la connaissance d’un groupe de mages noirs contraints de se terrer dans des grottes et des souterrains pour échapper aux mages de couleurs….C’est assez perturbant et on peut comprendre l’effroi ressenti par Manon qui, elle aussi, est maintenant une mage noire….Renoncer à toutes ses libertés, la possibilité de se promener tranquillement dans la rue, à la vue de tous semble compromise….Qu’est-ce que l’auteur nous réserve dans le 5ème tome, il me tarde de le découvrir ! En tout cas, je n’envie pas du tout les mages noirs ! Ils vivent d’une manière assez succincte, sans beaucoup de confort, c’est terrible, car avec leurs pouvoirs, ils pourraient avoir une vie bien meilleure mais évidemment, utiliser leurs pouvoirs attirerait inévitablement les mages de couleurs et leurs chiens traqueurs monstrueux qui n’attendent que ça pour les tuer….
« Cette grotte est gigantesque. De la mousse phosphorescente pousse sur le sol et se mêle à la lueur des torches. Maintenant que mes yeux se sont habitués, je distingue des formes autour de nous. Plusieurs personnes se poussent du coude en nous dévisageant. Des hommes, des femmes, deux gamins juchés sur des pierres pour mieux nous voir.
— C’est incroyable, murmure Manon. L’espace d’une minute, je l’ai complètement oubliée. Elle a le visage blême, l’expression déterminée.
— Bienvenue, déclare simplement Nicolas. Bienvenue dans le dernier bastion des Mages Libres ».
« — Nous sommes en guerre, Alexandre. Une guerre que nous n’avons pas choisie. Et nous sommes en train de la perdre. Alors, oui, nos maisons sont frustes. Mais vous constaterez que cela n’empêche pas les rires et la bonne humeur. D’ailleurs, je vais vous présenter ceux qui s’occuperont de vous durant votre séjour. - Oui vont quoi ? s'étrangla Alexandre. Comme s'ils écoutaient notre conversation et attendaient le bon moment, deux adolescents entrèrent dans la pièce. Un garçon tout droit sorti des One Direction et une métisse insupportablement belle ».
Pour conclure, C’est toujours avec ravissement que je me lance dans la lecture de cette saga Le noir est ma couleur car je sais que je vais passer un bon moment de lecture entre le caractère décontracté d’Alexandre, avec son bagou à toute épreuve, et en contrebalance, l’attitude plus discrète et en retrait de notre héroïne principale, Manon, qui est toujours aussi sérieuse et respectueuse (grâce, ou à cause, de son éducation)….Plus les tomes avancent, plus la jeune fille découvre en même temps que nous les capacités de ses pouvoirs qui sont, il faut bien le dire, ultra puissants et incomparables à ceux des mages noirs ou des mages de couleur. Le côté fantastique et mystérieux est vraiment très bien exploité dans L’évasion, qui en fait un vrai page-turner…..Après, il ne faut pas oublier que nos deux héros ont 16 ans, et donc, inévitablement, le jeu des hormones bat son plein et du coup, la fin de ce tome nous laisse sur un suspense insoutenable, un quiproquo, certes, un peu prévisible, mais qui met un petit coup de drama dans le récit qui n’est pas pour me déplaire…Notre cher Alexandre va-t-il arriver à se dépatouiller de tout ce schmilblick et notre petite Manon va-t-elle tenir ses nerfs et ne pas tout défoncer autour d’elle ? La réponse dans le prochain tome ! hin hin hiiiin ! Vivement la suite !
Ma note : 18/20
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