samedi 11 juin 2016

LES PETITES REINES




Clémentine Beauvais
Les Editions Sarbacane (2015)
270 pages

Synopsis :
On les a élues «Boudins de l'année» sur Facebook. Mais Mireille Laplanche et ses «boudinettes». Hakima et Astrid, n'ont pas l'intention de se lamenter sur leur sort ! Elles ont des mollets, des vélos, et elles comptent bien rallier Bourg-en-Bresse à Paris... ... pour s'incruster à l'Elysée ! Place aux Petites Reines ! ! !

Alors là, chapeau bas !!! L’auteure française Clémentine Beauvais a réussi à me faire passer un pur moment de bonheur en compagnie de ses trois petits Boudins, Mireille, Astrid et Hakima. L’épopée de ces adolescentes au physique dit ingrat qui vont faire le trajet de Bourg-en-Bresse à Paris en vélo en vendant du boudin au rythme de villages-étapes m’a émerveillée.

Leur rapprochement - et finalement leur amitié - tiennent au départ du résultat d’un concours débile organisé par l’ex-meilleur ami d’enfance de Mireille, Malo, qui n’a pas trouvé plus d’intéressant dans sa vie que de demander aux élèves de son établissement d’y élire les trois filles les plus moches à leurs yeux….

Chacune de nos trois petites donzelles va réagir différemment, selon son caractère respectif et son vécu familiale…..En tout cas, une chose est sûre, pour Mireille, l’héroïne narratrice de ce livre, ce cruel concours de boudin va être l’opportunité pour elle et ses deux nouvelles copines de galère de faire parler d’elles et de se lancer un défi : Débarquer à la Garden party du 14 juillet, chacune pour un objectif bien précis : Mireille veut se présenter à son géniteur, Astrid veut rencontrer le groupe Indochine (qui fait un concert à l’Elysée ce jour-là) et enfin la plus jeune des trois, Hakima, accompagnée de Kader, son grand-frère ex-militaire de l’armée française, maintenant en chaise roulante, veut mettre face à ses responsabilités le Général qui commandait Kader lors de l’assaut qui a provoqué la mort de plusieurs soldats.

Même si ce livre est classé dans la catégorie « jeunesse », je ne peux que le recommander à 100% à tout le monde tellement il est rempli d’enthousiasme, de fous rires et de…bonheur, tout simplement !

Ce que j’ai aimé dans ce livre :
1#-L’humour : C’est vraiment la première chose qui saute aux yeux du lecteur dès les premières pages ! Mireille, la narratrice de l’histoire, est une ado vraiment trop drôle ! Elle est pince-sans-rire, cynique et surtout, elle pratique la plus totale autodérision sur sa propre personne. Elle n’est pas jolie, elle le sait, et alors ? Son intelligence (son géniteur est un philosophe et est surtout le compagnon de l’actuelle présidente de la République, excusez du peu !) et ses réparties qui font mouche lui permettent de toujours retomber sur ses pattes.

« Cœur battant et le visage enflammé, je me réfugie dans les toilettes ou Hakima et Astrid, plantées devant une gigantesque glace qui va du sol au plafond, se mirent avec hébétude.
-Oh, c’est…Commencé-je – mais, aussitôt, je perds mes mots.
Qui sont-elles ? Devant nous, dans l’immense miroir étincelant, nous toisent trois jeunes filles inconnues. Mais qui sont-elles ?
Une blonde vaporeuse, aux courbes généreuses, vêtue d’une élégante robe bustier jaune d’œuf qui s’harmonise à merveille avec son teint de rose. Astrid ? Astrid, c’est bien toi ?
Une petite brune mutine dont la robe à col bateau, parme, moirée, ondoie telle une anémone à chaque mouvement. Hakima ? Hakima, c’est toi ?
Et cette jeune fille fière, aux cheveux retenues par des barrettes diamantées, enrubannée dans sa robe bleue tendre plissée comme une toge, qui allonge ses jambes à l’infini et souligne sa jolie taille….c’est…Moi ?....
MAIS NON, JE DECONNE !
On ressemble exactement à ce qu’on est : trois boudins habillés de robes de bal synthétiques et maquillées comme des voitures volées. Astrid et moi ressemblons, en plus dodues, à Javotte et Anastasie dans la version Disney de Cendrillon. Hakima a l’air d’un pruneau en robe de jambon fumé ».


2#-Les surnoms : Pour des soucis de confidentialité, l’auteure Clémentine Beauvais a eu la bonne idée de donner des surnoms à certains personnages ou lieux cités. On peut évidemment penser que ces noms sortent tout droit de l’imagination débridée de Mireille, puisque c’est elle qui choisit de les nommer ainsi – en précisant que ce ne sont pas les vrais noms. En tout cas, il est intéressant de voir combien les surnoms collent bien aux personnalités cités, à tel point que nous ne sommes pas du tout perdus dans notre lecture ! L’exemple le plus concret, c’est bien évidemment le géniteur de Mireille, qui fut jadis le professeur de sa mère et qui l’a laissée tomber sans reconnaître sa fille….C’est assez subtil, mais on remarquera aussi, par exemple, que tous les journalistes qui apparaissent dans cette histoire ont un nom de famille en rapport avec les cochons…Et d’autres personnes ont un nom en rapport avec leur profession (comme Mme Canson, prof de dessin…).

Petite anecdote perso qui n’a rien à voir avec le livre mais qui me vient en tête : Quand j’étais étudiante, j’avais un prof qui s’appelait  M. Cauchon…. Il devait être en début de carrière car il faisait assez jeune d’apparence et un jour, nous étions dans l’amphi et il avait chaud (le stress de se retrouver encore une fois devant des étudiants rigolards qui imitaient discrètement mais distinctement des « grouik grouik » en rapport avec son nom de famille, sans aucun doute…)…..Bref, M. Cauchon a eu la mauvaise idée de retirer sa veste….Et comme il portait une chemise bleue en dessous, je ne vous dis pas à quel point les traces de transpiration apparaissaient parfaitement….Sous les bras, ce n’était pas le pire…Car quand il nous a tourné le dos pour écrire au tableau, il y a eu un grand souffle de surprise qui a retenti dans l’amphi…..Son dos était trempé de chez trempé ! Le pauvre !!!!! J’avais mal pour lui !!!!.....Alors cette anecdote date de 1997 et les portables intelligents n’existaient pas encore à cette époque sinon, il aurait été à parier que son dos auréolé de sueur aurait été affiché sur tous les réseaux sociaux en un rien de temps !.....Leçon à retenir : ne jamais mettre de chemise de couleur quand on risque de transpirer car ça se voit très vite !....Pauvre M. Cauchon…

« Mon père est franco-allemand. Pour préserver son anonymat, surnommons-le Klaus Von Strudel. Professeur à la Sorbonne, à Paris, Klaus écrit des livres de philosophie. Il fut aussi le directeur de thèse de ma mère, et il l’a fort bien dirigée, apparemment, puisqu’elle s’est retrouvée enceinte de ma personne. Hélas, leur relation était vouée à être clandestine ! Car Klaus était à l’époque – et il l’est d’ailleurs toujours – le mari d’une personne dotée d’un énorme potentiel. La preuve, cette personne est depuis deux ans Présidente de la République de notre beau pays la France. Nous l’appellerons pour simplifier Barak Obamette ».

3#-La personnalité de Mireille : Cette jeune fille est fabuleuse ! Alors, je l’ai déjà évoqué son sens de l’humour ravageur, mais il n’y a pas que ça. Mireille est aussi pleine de courage. Et il est faux de prétendre que les insultes et les regards moqueurs sur sa personne l’indiffèrent….Même si elle tourne tout à la dérision, il y a quelques petites phrases dites dans ce livre qui montrent la souffrance qu’elle peut ressentir (mais qu’elle cache aux autres)….En tout cas, dans Les petites reines, il va se passer énormément de choses pour notre héroïne qui va évoluer considérablement et d’une manière positive….Déjà, le fait de se faire des amies en la personne des deux autres boudins, Hakima et Astrid et il y a aussi ses premiers émois amoureux envers Kader, le grand frère de Hakima….

« Astrid tripote son tee-shirt. Ses petits mecs tristes en photo s’émiettent encore plus. Je déclare :
-Ca risque de ne pas te faire plaisir, mais je pense que ton tee-shirt vit ses derniers instants.
-C’est parce que je le porte tout le temps.
Bizarre, ce ton amoureux, subitement…Et cette fameuse fossette qui se creuse dans la pâte de son visage comme d’un petit coup de cuillère à café…
-Pourquoi ?
-Parce que c’est toute ma vie, Indochine…Toute ma vie. Ce soir encore, je les ai écoutés avant de venir te voir, c’est eux qui m’ont donné la force de venir.
-Ah ? Et en imaginant que je ne sache pas qui est Indochine ?
Elle me regarde comme si je venais de lui dire que je ne sais pas qui est Barak Obamette, alors je tente :
-C’est un Boys’ band ?
-Non non, c’est un groupe de pop, c’est….Mais enfin, tu sais pas ? C’est….c’est le meilleur groupe de tous les temps !!! (là, elle se met à chanter : Et mes trois nuits par semaine, bon Dieu qu’elle est beeeelle…..Non ?
-Non, désolée. Ma mère n’écoute pas de musique et Philippe Dumont non plus, et moi, j’écoute seulement…Ben,  pas grand-chose en fait ».


4#-Le harcèlement scolaire abordé d’une manière différente : S’il y a bien un personnage qui a été important dans la vie de Mireille, c’est Malo….Ce garçon, avec qui elle a grandi et qui était son meilleur ami quand ils étaient enfants lui a, du jour au lendemain, tourné le dos et l’a fait énormément souffrir par son rejet et ses insultes. Malo est certes un personnage particulièrement tête à claque, mais il a le mérite d’avoir rendu plus forte Mireille....Il ne faut pas oublier que c’est lui qui a lancé le concours de l’élection de boudins dans leur établissement scolaire via Facebook….Les paroles insultantes qu’il a envers Mireille sont vraiment cruelles et difficiles à lire….Le problème de harcèlement et de lynchage via les médias sociaux est donc largement abordé dans ce livre. Et le pire, c’est que Malo et ses copains ne comprennent pas le mal qu’ils peuvent faire en faisant ce classement de boudins….Pour eux, au contraire, c’est bénéfique puisque les filles élues les années précédentes sur le podium ont changé grâce à ça et se sont « améliorées » physiquement….Evidemment, seule Mireille résiste à cette dictature de la beauté (et de la connerie)….Ce qui ne fait qu’attisait la haine de Malo à son encontre….

«Chloé Ragondin a effectivement beaucoup changé depuis qu'elle a eu son prix. Elle a arrêté de manger des gâteaux, ensuite elle a arrêté de manger de la viande, et ensuite elle a arrêté de manger. Ça lui fait des économies, c'est bien ».

« -Les trois boudins, ensemble ! Si c’est pas mignon ! Allez, selfie : o-bli-gé !
Malo. Il se penche vers nous, et clic, photo : sa tête de winner devant, nos tronches en arrière-plan, prises sur le vif, les babines pleines de fromage, le front luisant de sueur, les joues pommelées de rouge. Sans le moindre doute, ce selfie va se retrouver sur Facebook, ou sur Twitter, ou sur Tumblr. #3boudins.
A mes côtés, Astrid et Hakima, figées comme des lapins dans les phares d’un camion, attendent visiblement que j’intervienne.
J’interviens.
-Alors, chères amies…Ce paparazzi à la blonde houppette se prénomme Malo. C’est grâce à lui que chaque année, Marie-Durrieussecq élit ses meilleurs trois boudins. Il a eu l’idée de génie d’organiser ce concours tout à fait original, il y a trois ans, alors qu’il s’ennuyait en cours de musique, entre deux morceaux de flûte à bec. Ca a commencé par un groupe Facebook, et ensuite tout est allé très vite. Et ce n’est même pas par appât du gain, notez bien, qu’il s’est lancé dans cette entreprise, c’est par pure passion ».

5#-La relation spéciale entre Mireille et sa mère : Alors je ne sais pas si c’est parce que Mireille a 15 ans et est donc en plein « âge bête », en rébellion avec l’autorité de ses parents, mais elle a une manière de parler avec sa mère assez spéciale. Mireille use de beaucoup de provocation. Et le fait que celle-ci soit le portrait craché de Catherine Deneuve, que son beau-père soit tout aussi beau et qu’ils attendent un heureux événement – un petit garçon (Jacques-Aurélien, comme le surnomme Mireille) qui héritera tout naturellement de la beauté de ses parents – met aussi en rogne notre pauvre héroïne qui a malheureusement hérité de la laideur de son père (mais aussi de son intelligence, je le rappelle….Faut savoir voir le côté positif….). Du coup, les altercations entre Mireille et sa mère m’ont énormément fait rire ! Quelle bonne tranche de rigolade ! (cela dit, si ma fille – qui n’a que 4 ans, pour le moment) ose me parler comme ça quand elle sera ado, elle risque de ne pas s’y reprendre à deux fois….Y’a des limites, quand même ! Mais c’est tellement drôle quand c’est vécu par les autres !

«Un jour, je devais avoir neuf ans, quelqu’un d’extraordinairement perspicace a fait remarquer : -Cette petite ressemble étonnement au philosophe, vous savez, euh ?
Là, j’ai eu comme un éclair d’espoir ; j’ai regardé cet homme glabre et couperosé et je me suis répété de toutes mes forces : Allez dis-le, dis-le que je ressemble à Klaus Von Strudel, sème le doute, laisse les gens recouper les dates….Peut-être que si tout Bourg-en-Bresse signe une pétition à Klaus, il reconnaîtra que je suis sa fille !
Mais au lieu de ça, une dame a répondu :
-Jean-Paul Sartre ? Et l’homme a hoché la tête :
-Oui, exactement ! Jean-Paul Sartre !
Ce n’est pas vraiment un compliment s’est esclaffée la dame.
-Non, a admis le monsieur non sans franchise.
Google -> Jean-Paul Sartre -> Vieillard bigleux d’une laideur abominable. Presque encore plus moche que Klaus.
J’ai déclaré à Maman, le lendemain matin :
-Toi, je parie que si tu avais rencontré Jean-Paul Sartre, t’aurais terminé dans son lit.
-Tu veux une claque ?
-Je dis juste qu’il avait bien l’air dans ton genre ! Un philosophe, révolutionnaire machin chose, grande théorie et tout et tout…C’est un compliment Mamounette ! Pourquoi tu prends tout mal ?
-Arrête de me manquer de respect. Je ne passe pas mon temps à coucher à gauche et à droite, avec des philosophes ou non.
-De toute façon, je t’annonce qu’il est mort, j’ai dit. Il est mort en 1980, Jean-Paul Sartre. Et moi, je suis née des dizaines d’années lumière après. Donc, aucun doute, ça pouvait pas être mon père.
-Je te le confirme, a grincé ma mère ».

« Tu sais ce qu’on a appris en histoire-géo, Mamounette ? Après la Seconde Guerre Mondiale, on a tondu toutes les françaises qui avaient couché avec des allemands. Alors tu imagines, à quelques années près…Elle m’a dévisagée, on aurait juré qu’elle se repassait mentalement ce que je venais de dire sans y croire. Ca m’a fait un peu peur mais j’ai quand même ajouté, pour rire :
-Couic, ta touffe !
Splaf la baffe.
-Monte dans ta chambre. Je ne veux plus te voir ».

« -A mon avis, t’as fait le mauvais choix. Rétrospectivement, je veux dire. Vu le résultat, franchement, moi, je me serais avortée.
-Mon Dieu, ma fille, comme il me tarde que tu cesses de te complaire systématiquement dans des pensées morbides. Ou au moins, que tu assumes et que tu t’habilles en gothique.
-Mais tu te rends compte, quand même ? J’aurai pu, j’aurai dû ne pas exister. Ca me donne le vertige.
-Et à moi donc ! Tous ces après-midi de calme et de tranquillité que j’aurais pu avoir…
-Ne l’écoute pas, Mireille, interjette Philippe Dumont, on se serait ennuyé sans toi ».

6#-Le coup de cœur de Mireille pour Kader : Notre petite Mireille est vraiment adorable quand elle se met à fantasmer sur le grand frère de sa copine boudinette Hakima, Kader, dit « le soleil ». Il faut dire que le jeune homme de 26 ans a un physique plus qu’agréable, autant au niveau visage qu’au niveau corps puisque il est un ancien militaire - maintenant en fauteuil roulant à cause d’une blessure de guerre qui lui a fait perdre ses jambes …Kader ne va pas hésiter à accompagner les trois adolescentes sur la route (lui, il fera rouler son fauteuil roulant avec ses bras) pour leur servir de chaperon et parce qu’il est un homme adulte et responsable….On peut très bien comprendre l’émoi que ce bel homme peut provoquer auprès de Mireille et du coup, les échanges qu’ils partagent ou les réflexions de la jeune fille dans sa tête sont vraiment drôles ! Cela dit, Kader apporte aussi beaucoup d’émotion et de gravité dans le récit, notamment le passage où il doit se laver dans les douches du camping….J’ai énormément aimé la relation particulière qui s’est établie entre ces deux-là !

« Maintenant que j’y repense, oui, je me souviens vaguement de cette histoire – les gros titres : Dix soldats tués dans une embuscade en [Galéristan] ; un miraculé. Je n’avais pas fait attention, c’était une histoire de politique et de guerre, je m’en fichais comme de la première BMW de Philippe Dumont. Si j’avais fait attention, j’aurais découvert que le miraculé habitait Bourg-en-Bresse, dans le quartier des Vennes, avec sa chaise roulante et sa tristesse, et qu’il avait une voix chaude et profonde et une sœur bien partie dans la course pour les Boudins d’or de l’année prochaine.
-Et maintenant, s’écrie la mère d’Hakima, cette ordure de Sassin va se pavaner dans les couloirs de l’Elysée…Il va continuer à recevoir des récompenses alors qu’il est responsable de la mort de tant de gens et que l’enquête interne n’a même pas abouti ! »

"Comme prévu le tee-shirt du Soleil colle à son torse, c'est ballot. Zut mon tee-shirt colle aussi à mon torse,et à mon ventre, et à tous les replis que comporte ce dernier".


Pour conclure, je vous recommande totalement la lecture de cette merveilleuse petite tranche de vie d’adolescentes que la nature a peu gâtées physiquement mais qui ont réussi à se faire néanmoins une place au soleil avec une bonne dose de rêves et de volonté. La plupart du récit se déroule au début du mois de juillet, puisque le but de Mireille et de ses deux copines, Hakima et Astrid, est d’arriver à l’Elysée pour la Garden party du 14 juillet….Il est donc fortement conseillé de le lire en période estivale (juin/juillet, c’est parfait !) et je vous parie que cela vous donnera même des envies de sortir votre vélo du garage…En tout cas, bravo à l’auteure Clémentine Beauvais, qui, par le bais de Mireille, son héroïne truculente, a réussi à renverser la vapeur et à montrer à toutes et à tous que les filles dites « pas belles » ont aussi droit au respect et que finalement, les plus ridicules ce sont bien les gens qui jugent les autres sur leur apparence physique ! Ce livre est à recommander aux ados, notamment ceux qui sont mal dans leur peau. Vive Mireille, Hakima, Kader et Astrid….Et le vélo, et….Le boudin !



Ma note : 19/20




1 commentaire:

  1. J'ai également beaucoup aimé ce livre. J'ai adoré la plume de Clémentine Beauvais et ses personnages :)

    RépondreSupprimer